Oui, difficile de prononcer ce terme une première fois sans se croquer la langue. Ce nom désigne un site archéologique semblable à d’autres en région aride. Des constructions ayant utilisé d’énormes piliers sculptés en pierre autour d’enceintes et de murs faits de pierres empilées. Il est situé en Anatolie (Turquie) et son nom signifie « colline au nombril ».
Semblable à d’autres sites ? Alors, pourquoi en parler ? Car ses constructeurs l’ont fait alors que la civilisation n’avait pas encore inventé l’agriculture. Dans nos manies de tout classer, cataloguer, sérier, on avait toujours cru que ce genre de construction devait nécessairement suivre la sédentarisation qu’avait permise l’agriculture. Mais celle-ci est apparue alors que les gens de la place n’avaient pas encore adopté ce mode de vie.
Les spécialistes pensaient que les peuples de chasseurs-cueilleurs n’avaient pas le mode de vie adéquat pour bâtir des édifices mégalithiques à cause de leur nomadisme requis par la poursuite des proies et de la cueillette des aliments saisonniers. Ainsi, dans l’ordre, on chasse et on cueille, on s’intéresse à l’agriculture, on se sédentarise, et seulement ensuite on construit des cités en pierre. Mais Göblekli Tepe apparait comme une exception de taille.
L’autre petit caillou dans le soulier des archéologues et des anthropologues vient de l’âge de ce site. Il aurait été construit 70 siècles avant les grandes pyramides d’Égypte ! Ça place également les Sumériens loin derrière ce peuple au titre de la première civilisation connue.
Une fois de plus, les scientifiques sont pris à contre-pied. Leurs habitudes sont bien ancrées et ils continuent de voir l’évolution de l’humain comme une ligne droite malgré des preuves que certains s’évertuent à faire disparaitre, d’autres à totalement ignorer et d’autres encore à dénigrer.
Göblekli Tepe n’a heureusement pas été totalement ignoré et permettra de faire évoluer nos connaissances sur ces constructeurs précoces qui réussissaient à déplacer et à ériger des pierres de plus de dix tonnes.
Ce site a été abandonné après avoir été volontairement enterré voilà environ 10 000 ans (encore). Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer ce désistement. La plus connue laisse entendre qu’avec la sédentarisation, cette construction avait perdu son utilité. C’est bien la preuve que les spécialistes tergiversent puisque la même explication est avancée pour expliquer l’impossibilité d’une telle construction et justifier la même lorsque les faits viennent jouer les trouble-fête.
Mais il faut leur pardonner, car ils sont endoctrinés et, comme tout esprit manquant de sens critique, ils croient aveuglément toutes les connaissances, vraisemblables ou totalement farfelues, que leurs gourous leur ont implantées sans discernement. Pas surprenant que la science fasse du sur-place. Les tares se transmettent d’une génération à l’autre.
Les sites comme Göbekli Tepe viennent bardasser les connaissances acceptées. J’ai simplement hâte que nos chers scientifiques s’attaquent sérieusement et honnêtement à des endroits comme Pumapunku, Sacsayhuamán, Tiwanaku et d’autres sites du même acabit. Leurs explications évitent soigneusement de parler de certains façonnages que les ingénieurs actuels sont incapables d’expliquer. Mais ces derniers sont très mal accueillis sur les sites archéologiques, car ils se sentent, eux, bien à l’aise de dire qu’ils ne comprennent pas comment des gens sans outils mécanisés ont pu réaliser certaines prouesses impensables autrement et même lorsque des preuves physiques le démontrent. Quant à nos archéologues, ils vivent toujours dans une un autre monde. Un monde idéal façonné par des piles de livres en lieu et place des vraies pierres.
Photo : Wikipédia