« Doux printemps, quand reviendras-tu faire pousser des feuilles, faire pousser des feuilles.
Doux printemps, quand reviendras-tu faire pousser des feuilles pour me torcher le c… »
Chanson que je fredonnais étant jeune en insistant sur le dernier mot de trois lettres.
Hé bien !, je la chante de nouveau cette année parce que le printemps ne s’est pas encore pointé le bout du museau et il est plus que temps.
On annonce encore -6 °C pour cette nuit. La météo n’en finit plus de repousser la pousse des feuilles. Ce temps froid est également accompagné de vents forts qui, heureusement, sublime la neige, mais qui rafraîchit encore plus le climat. Les parterres laissent timidement voir leur verdure décatie. Je regarde les cimes des sapins qui se font bardasser et ça ne me donne pas du tout le goût de mettre le nez dehors.
Les passages alternatifs des températures au-dessus et en dessous du point de congélation favorisent la récolte de l’eau d’érable qui donnera de bons sirops d’érable. À toute chose malheur est bon, dit-on.
Je vais quand même devoir m’y résigner. Sans pommes et sans pain frais, ma vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Heureusement je ne manque pas de café. Ça m’aide à patienter et à ne pas m’accrocher au lustre.
Entre les nouvelles de ratons laveurs zombis et d’abuseurs armés de palettes de chocolat pour faire fondre leurs victimes, je relis cet article sur l’antihydrogène dont j’avais prévu vous parler. Heureusement pour vous, c’est samedi et je vais garder cet article au ras des pâquerettes qu’on attend malheureusement encore d’un pied pas si ferme.
Allez, Mathis, grouille, à la douche ! Et cesse d’être grognon.
Gggrrrmfggghdg !
Photos : erabliere-cheminduroy.qc.ca ; desjardins-inspirations.fr ; wallfizz.com