À propos de la violence

Par manque de temps, je n’ai pu terminer l’article faisant suite à celui d’hier sur les photons comme clé de compréhension de l’Univers. Ne vous en faites pas, ce n’est que partie remise, le sujet étant trop complexe pour le bâcler.

Je vous ai concocté cinq phrases concernant la violence. Vous pouvez enrichir la réflexion en en rajoutant une de votre cru dans les commentaires. 

– Nous possédons tous la capacité d’être violents

– User de violence prouve la faiblesse des arguments

– La violence est le dernier refuge de l’incompétence

– Le silence alimente la violence

– User de violence, c’est détruire l’innocence

3 commentaires sur “À propos de la violence

  1. Je suis pas trop d’accord en fait déjà la capacité à la violence de part la force physique, les moyens techniques et le pouvoir politique est variable d’une personne ou d’une institution à l’autre, ensuite si je suis d’accord qu’on est souvent éduqués à partir tout de suite vers la violence sans chercher d’autres solutions qui fonctionnent souvent plus vite et mieux je pense aussi que la violence est parfois l’ultime recours des impuissants, la force de qui n’en a pas et ne peut pas se faire entendre autrement et aussi parfois c’est nécessaire quand on a de la force de l’utiliser pour protéger des plus faibles que soi contre les gens qui usent de violence contre eux et c’est pas ce qui manque malheureusement la violence gratuite ou alimentée par la seule volonté de dominer et écraser plus petit que soi. Contre ça on peut se servir d’autres armes, les mots notamment mais aussi affutés qu’ils soient ils n’arrêtent pas tout les coups et parfois s’interposer physiquement ou par l’action politique un peu musclée est une nécessité pour mettre fin à une situation d’oppression. Après c’est sur que se taire sur des injustices c’est le meilleur moyen qu’elles continuent mais faut aussi choisir le moment et la manière dont on en parle parce que si on s’y prend sans peser ses mots ça peut empirer les choses. Par exemple en cas de harcèlement scolaire une intervention des adultes ayant de bonnes intentions mais très maladroite genre « c’est pas bien de harceler cet enfant ne le faites pas » ça peut enfoncer le gosse harcelé dans une victimisation grandissante et inciter ses harceleurs à augmenter leur violence envers cet enfant parce que dans la façon de penser de ces personnes ils sont fort et cette personne est faible ce qui est la raison pour laquelle ils se permettent de le frapper et du coup leur dire ça c’est un peu comme lui poser un sticker tapez moi dessus j’adore ça et en plus c’est gratuit sur le front sans l’avoir voulu dans ce genre de contexte. Donc parler pour stopper la violence oui mais savoir quand se taire, quand parler et quoi dire est important aussi et hélas dans certaines situations ça ne suffit pas toujours et on est contraint de recourir à la contre violence. Et oui c’est sur la violence c’est aussi par l’éducation qu’elle se transmet et plus on violente une personne plus on risque de lui apprendre à agir violemment à son tour (même si fort heureusement c’est pas automatique) mais élever un enfant sans lui apprendre à être apte à se défendre physiquement du tout de part mon éducation non violente et ce qu’elle m’a empêché de faire pour me défendre dans des situations ou j’en aurais eu besoin je pense que c’est excessif. Je crois que la solution c’est surtout d’apprendre aux enfants à se battre tout en leur apprenant en même temps comment faire pour gérer et maitriser leur propre force et ne pas s’en servir à mauvais escient c’est à dire tout en leur transmettant des valeurs éthiques, je pense que les arts martiaux c’est bien pour ça.

    Aimé par 2 personnes

    1. Je suis d’accord avec vous, Sylpheline, sur l’utilité des arts martiaux qui ne croient pas qu’un monde sans aucune violence puisse exister. Leur réalisme les prépare à l’affronter de la meilleure façon possible tout en ne la promulguant pas comme solution à un conflit.

      Aimé par 2 personnes

Laisser un commentaire