J’ai terminé la composition d’un recueil de poésie s’intitulant Poésie sur l’amour et pire encore. Je l’ai envoyé à quelques éditeurs avec le même désintéressement général. Bon, je l’écrivais dans un article datant de l’an dernier, ma poésie n’est pas normale, ça ne me rapproche pas d’une possibilité d’intéresser un éditeur. Je m’en fous un peu, car mon plaisir d’écrire l’emporte sur celui d’être édité malgré le velours de la reconnaissance.
Les lecteurs de mon blogue ne doivent pas s’étonner du titre. Cependant, présenter mon livre ainsi, Poésie sur l’amour et pire encore, rebute certainement l’âme fleur bleue, la pensée à l’eau de rose, la blanche oie romantique, la verte feuille fragile ou la jaune corolle sensible. Mais faut-il espérer recevoir des vers luisants provenant d’un Corbot de jais qui les bouffe au diner en les accompagnant d’un ver(re de) blanc ?
Et puis… pire encore, c’est pire que quoi ? Pire que la poésie ou pire que l’amour ? Peut-être autant pire l’un que l’autre !
Mais l’amour, direz-vous, ce n’est pas « si » pire que ça ! L’amour est un beau sentiment, désirable et précieux, grandiose et porteur de bonheur.
Foutaise ! Les amours ressemblent aux radis. Joliment rouges, vus de l’extérieur, mais incolores par en dedans. Il est préférable de les consommer à doses réduites, en petites tranches et entre deux, mieux vaut s’efforcer de les oublier. Radis et amours, mêmes défauts. Trop petits, ça prend une botte pour rassasier son homme et ça laisse un terrible arrière-goût d’amertume. Les deux se présentent sous un beau jour aguicheur en masquant leur désagréable vraie nature.
Non, je vous le dis, le titre de mon recueil de poésie se justifie amplement. Vous n’auriez qu’à lire mes textes pour vous en convaincre définitivement. Et note d’optimisme non négligeable venant d’un Corbot, avouez que ce titre annonce qu’il existe pire encore que l’amour. Voilà bien une façon de vous montrer que ma noirceur envers le rouge sentiment laisse place à une teinte quelconque de gris, raison probable de l’heureux mariage entre ces deux couleurs, le gris atténuant les prétentions criardes du rouge amour.
Oui, même si l’amour est épouvantablement détestable, il est parfois possible de trouver pire. Alors si vos amours battent de l’aile, dites-vous que moi, je bats des ailes afin de ne pas tomber… en amour.
Je veux te lire. Comment ça se passe ?? Moi ça m’interpelle justement.
Et pour l’édition, pourquoi ne pas t’auto-éditer Mathis ?
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Rejois-moi par courriel que tu trouveras sous la rubrique « contact » sur la page web de mon site.
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Mail envoyé
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Ha non, là tu n’as pas le droit! Je veux lire ça. Sache que j’en ai écrit un il y a longtemps qui s’appelait les nuits de l’âme mais j’ai reculé lorsqu’on m’a dit qu’il faudrait en parler à la radio et à la télé lol ça non, jamais. Depuis, mes petits amis sont partis avec mon labeur et mon ordinateur a rendu l’âme! donc il m’en reste une version écrite quelque part dans la maison…. Que je ne cherche plus depuis longtemps…. Mais je veux lire le tiens!
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Chère amie, rejoins-moi par courriel que tu trouveras dans la page « Contact » de mon site.
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ok
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Belle déclaration. Puisses-tu trouver l’amour auprès d’un éditeur frivole, en mal de mots d’amour sucrés ou amers, piquants ou acidulés. Tant que tu restes fidèle à tes propos et que l’écriture -TON écriture – te donne des ailes, c’est l’essentiel.
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Merci de tes encouragements,chère plume fragile.
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De rien, je profite d’une minute de tranquillité pour remonter le temps et lire un de tes premiers articles.
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Pour ce qui est des radis, je préfère les noirs. Ils sont bons pour le foie et j’en raffole presque autant que Merle de sa pomme (quand ils piquent pas). Le rouge c’est aussi le feu magmatique des volcans, enfin, moi j’dis ça comme ça, quelques choses des entrailles de la terre (je vais pas devenir gore, hein), c’est un peu ce que je vois dans le rouge. C’est aussi le petit chaperon qui s’amuse à courir après les papillons des bois en attendant son copain le loup qu’elle épuise à force de vouloir le prendre en photo. Pour moi l’amour c’est l’univers, j’ai décidé ça un jour, va comprendre, et il me le rend bien quand le noir bat trop de l’aile dans ma p’tite tête. Ouais là je sens que je vais devenir hermétique, alors frivolement j’aurais pris le titre de ton recueil de poésie au énième degré, ce qui aurait au moins attiré mon attention si j’étais éditrice.
PS : c’est quoi une poésie normale ?
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Je compose des poèmes descriptifs, à l’opposé de l’hermétisme beaucoup plus prisé.
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Il y a un exemple sur ton blog ?
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Je ne publiais rien dans le blogue avant les réponses des éditeurs. J’y penserai.
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J’aime beaucoup ce style (des fois ça me rappelle ce que je pourrais écrire) et ce cynisme (des fois ça me rappelle ce que je pourrais dire) moi qui aurais volontiers prétendu que les amoureux ressemblent à des endives et que leur fin ne sera pas gratinée ! Pour la publication grâce à la technologie on peut envoyer notre manuscrit en pdf mais les chances de publication restent faibles sans piston. Sinon c’est 500 exemplaires grand max pour un premier tirage… pour être lu il faut donc faire confiance aux blogueurs assidus mais c’est une espèce en voie de disparition. Allez hop mon blog c’est open bar !
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