Tu hisses un drapeau blanc et je le teins en noir
Une vague de tes relents parcourt tout le manoir
Je mets à feu à sang les planches du promenoir
Des désirs insolents croissent dans mon âme noire
Dans les charbons ardents, étalons idées noires
Blanchi tout comme tes dents mon cerveau broie du noir
Des souhaits de Satan je te lance un chat noir
Plutôt qu’un tir à blanc j’écume une tirade noire
Adieu au sucre blanc finies les forêts-noires
Ces nuits blanches sur le banc près de la patinoire
J’entonnais en léchant le chant dans l’entonnoir
Tu voulais des enfants t’as eu des cerises noires
La noirceur de l’argent, l’agent de la sœur noire
Tu m’as chauffé à blanc au feu d’une bassinoire
J’ai voulu bien souvent t’faire goûter l’urinoir
Je suis resté patient comme un grand tamanoir
Tu veux de moi l’amant, je serai l’ami noir
Passe les pieds devant dans mon vieux laminoir
Je ne serai point blanc mais plutôt ton point noir
Le jour un four mi-blanc, le soir une fourmi noire
Tu hisses un drapeau blanc et je le teins en noir
Une vague de tes relents parcourt tout le manoir
Je mets à feu à sang les planches du promenoir
Des désirs insolents croissent dans mon âme noire
Tu devrais nous en offrir plus souvent, de ce chant noir.
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La noirceur humoristique, ça prend un état d’esprit particulier. Je verrai à le reconnaitre lorsqu’il survient
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