Le piano pleure

Piano chagrin

Mais de quel avenir tu me parles ?
Ma vie est un bloc de marbre
Blanche et froide comme mes nuits
Sans amours et sans plus d’envies

Je ne vois que des cendres grises
Mes rêves en volutes de fumée
Disparaissent loin de mes emprises
Évaporés de mon passé

Rien ne persiste à tout jamais
Hormis mes pertes innommables
Maintenant et désormais
Ne subsiste qu’un misérable

N’aie crainte pour moi mon amie
Garde courage si je m’évade
Aucune raison d’être maussade
Ainsi vont les couleurs de la vie