Information inutile — 1 — À propos de certains pays

Aujourd’hui, je vous propose un premier article d’une nouvelle rubrique dont le contenu ne sert qu’à meubler la conversation durant un souper rasant entre amis ou en famille. Pour l’occasion, je vous propose d’analyser une particularité partagée par quelques pays.

Qu’ont en commun les six États suivants ? Le Canada, La Hongrie, La Jamaïque, la Mongolie, la Nouvelle-Zélande et l’Ukraine.

À première vue, rien ne semble commun à ces six pays. Bien au contraire, tout les démarque.

Le Canada est immensément vaste, avec 10 millions km2, il est bordé sur trois côtés par autant d’océans.

La Hongrie avec ses 93 000 km2 est perdue au milieu de l’Europe sans aucun accès à la mer.

La Jamaïque, de son côté, est une ile des Antilles s’étendant sur 11 000 km2.

La Mongolie, avec ses 1,6 million de km2, est perdue au beau milieu du continent asiatique.

La Nouvelle-Zélande est une grande ile qui s’étend sur 269 000 km2 au sud-ouest de l’océan Pacifique.

Enfin, l’Ukraine borde la mer Noire et possède un territoire approximatif de 600 000 km2.

PIB, langue, drapeau, paysages, ressources naturelles, nombre d’habitants, densité, taux de criminalité, peu importe les sujets de recherche, on trouvera toujours une importante différence entre plusieurs de ces États.

Leur seul et unique point commun réside dans le fait qu’aucun de ces pays, contrairement à tous les autres, ne possède un nom long officiel. Tous les autres pays peuvent être identifiés par leur nom court, celui qu’on utilise normalement, ainsi qu’une dénomination longue comprenant généralement le type de régime politique. La République française, l’État du Japon, le Royaume du Lesotho, le Grand-Duché de Luxembourg, la Principauté de Monaco, etc.

Personnellement, je trouve superflu de donner un nom long à un pays. Si je veux connaitre son régime politique ou d’autres caractéristiques, je peux le trouver autrement. D’autant plus que, parfois, le vrai régime politique appliqué s’éloigne passablement de celui indiqué dans le nom long. L’utilisation d’un nom court simple ou composé est bien suffisante pour distinguer chaque pays. Les autres détails distinctifs se liront facilement sur Wikipédia. Il n’est pas nécessaire de les inclure dans un nom long officiel.

Mathis les Yeux Bleus LeCorbot.

Le paradoxe Thanos

Dans le Marvel Cinematics Universe (MCU), on exploite la sempiternelle confrontation entre le bien et le mal, ce dernier étant principalement incarné par le personnage de Thanos. Et pour bien se faire, on l’a imaginé très grand, surpuissant, passablement laid et d’une cruauté sans bornes. Dès ses premières apparitions et notamment dans Les Gardiens de la Galaxie, Marvel s’assure qu’il soit allègrement détesté des autres héros et surtout des cinéphiles. Même son nom est un dérivé de Thanatos, le dieu grec de la mort. En psychanalyse moderne, thanatos signifie l’ensemble des pulsions de mort.

Pour aisément parvenir à se faire haïr, il cherchera à récupérer les six pierres de l’Infini par les moyens les plus cruels et les plus abominables qui soient. L’atrocité grimpe encore plus lorsqu’on nous dévoile son objectif ultime.

Si vous ne connaissez pas le résultat du combat des braves gentils contre Thanos et ses alliés, je vous déconseille de poursuivre la lecture de cet article puisque l’objectif n’est pas de divulgâcher l’intrigue, mais plutôt d’analyser les gestes et les intentions du colosse qui ne peut se faire sans dévoiler les conclusions de plusieurs films de cette série.

Dans ce genre cinématographique, le scénario classique consiste à faire vivre d’épouvantables épreuves aux héros afin d’insister sur leurs vertus. Et la très grande majorité de ces histoires se termine par la victoire in extremis des représentants du bien. L’histoire du Seigneur des anneaux en est l’archétype.

Dans le MCU, Thanos cherche à rassembler les six pierres de l’Infini en usant de barbarie mais pas seulement. Souvenez-vous du geste du Dr Strange qui se départit de sa pierre verte en la remettant volontairement au monstre. Et lorsque ce dernier arrache finalement la sixième pierre, la jaune, du crâne de Vision, il est difficile d’appréhender la suite, tellement son objectif ultime nous semble impensable. On anticipe ici un geste d’éclat de la part d’un quelconque héros ou encore d’une remise en question de Thanos.

Et contre toute attente, il claque quand même des doigts, faisant du coup disparaitre la moitié des êtres vivants. Le méchant gagne… et dans la foulée la moitié de nos héros s’envolent en cendres, mais également la moitié de nos proches ! Car malgré la fiction cinématographique, notre esprit projette toujours une partie des images sur notre monde. Sans confondre le réel de l’irréel, on se demande cependant comment nous nous sentirions, comment nous réagirions si une telle catastrophe devait vraiment survenir.

Une fois la mission du vilain accomplie, Marvel change drastiquement l’image de Thanos. On le croyait féru de pouvoir et pourtant il délaisse l’usage des pierres surpuissantes pour tranquillement se consacrer à la popote. Il n’a pas détruit la moitié du monde pour le plaisir, mais au contraire pour le bien de la moitié restante. Et c’est ici où le paradoxe Thanos prend toute sa forme et sur lequel il est important de réfléchir.

Doit-on sciemment faire disparaitre une grande partie de nos semblables pour le bien des survivants ? Nous, qui nous évertuons à sauver à l’unité toutes les vies humaines possibles grâce à la médecine, à la pharmacologie et aux multiples interventions d’urgence, peut-on d’autre part accepter l’idée d’un humanicide même s’il est aléatoire et non discriminatoire ? Notre réponse instinctive est bien évidemment « non ». De tout temps, nous sommes programmés pour sauver nos semblables. Pourtant, on accepte également de tuer d’autres de nos semblables s’ils n’appartiennent pas à notre gang, à notre tribu, à notre peuple, à notre nation et bientôt peut-être à l’humanité lorsque d’autres planètes habitées d’êtres intelligents seront connues.

L’humain vit déjà avec le paradoxe de la protection-destruction. Il suffit d’apporter un subtil mélange de justifications basées sur la crainte et l’obtention d’avantages significatifs pour faire basculer les esprits d’une nature pacifique vers un comportement agressif.

Quelle différence y a-t-il entre deux tribus qui guerroient jusqu’à ce que l’une d’entre elles s’éteigne et le choix de Thanos de zapper une moitié de tous les êtres vivants ? Le nombre, direz-vous. Oui et non. C’est vrai, mais la vraie différence ne se situe pas sur ce point strictement mathématique. La vraie différence réside dans le principe. Thanos n’a pas la prétention de vouloir aider son clan, son peuple, sa nation ou lui seul, puisque le choix des victimes est basé sur le hasard. Contrairement aux peuples se faisant la guerre, l’action de Thanos est désintéressée. Bref, il le fait par bonté au nom d’une nécessité absolue !

Et voilà où je veux en venir. Qui sont les bons et qui sont les méchants ? Quelles actions sont bonnes et lesquelles sont à proscrire à tout prix ? Nous avons tous appris à polariser le bien et le mal et s’ils ne peuvent vivre l’un sans l’autre, il nous est toujours très difficile d’accepter de les faire cohabiter. Pourtant, le paradoxe Thanos vit partout autour de nous, mais également et surtout à l’intérieur de nous-mêmes.

Si l’on se départit des notions absolues du bien et du mal, le paradoxe Thanos tend à disparaitre. Toutes les actions possèdent une partie des deux et il y a plus. Le bien d’aujourd’hui se transforme la plupart du temps en mal à plus long terme et vice versa. L’idée consiste donc à définir nos priorités sans toutefois oublier qu’on ne fait le bien que pour faire émerger le mal, au mieux, plus tard. Le contraire s’applique également.

Thanos n’est peut-être qu’un visionnaire incompris, donc détesté pour cela. Il réfléchit au long terme au détriment du court terme. Notre culture penche généralement du côté opposé. En fait, privilégier le court terme serait censé être réservé aux urgences immédiates. Pourtant, malgré un niveau de confort quasi assuré, nous ne parvenons plus à faire basculer nos priorités vers des objectifs à long terme. Et c’est à ce moment où un Thanos finit par devenir nécessaire, pour rétablir l’équilibre à long terme par un geste immédiat d’apparence insensée.

Heureusement, Thanos n’existe pas vraiment ! Détrompez-vous. La Nature possède tous les moyens de nous faire regretter notre mode de vie centré exclusivement sur des objectifs immédiats sans jamais nous soucier de nos impacts dans un futur éloigné. Donc, nous sommes à la veille de vivre le retour du balancier et cette prédiction n’est pas issue d’une boule de cristal, mais d’une loi universelle fondamentale qui est celle du balancier. Un pendule ne peut pas se maintenir longtemps d’un seul côté du centre. Inexorablement, il finira par aboutir à l’autre extrémité, son état d’équilibre ne pouvant être atteint que lorsque le court et le moyen terme deviennent égalitaires.

Notre mode de vie actuel aura bientôt une fin brutale sans devoir invoquer l’apport d’un Thanos ou d’un astéroïde géant. Les signes avant-coureurs foisonnent et même si on cherche à ne pas les observer et surtout à ne pas en tenir compte, ils ne disparaitront pas pour autant.

Surpopulation, pollution, destruction des milieux et de la biodiversité, changements climatiques, surexploitation des sols et des espèces, il est difficile d’en faire abstraction et pourtant l’humain parvient très bien à se voiler la figure afin de faire perdurer sa folie de la vision courte encore quelques années, et ce sans apporter de changements radicaux à son mode de vie.

Thanos n’est pas un paradoxe lorsqu’il est compris. Il serait plus juste de parler d’une solution extrême nécessaire. L’idée est que nous ne nous entendrons jamais sur l’importance d’appliquer ce genre de procédé drastique et irréversible. Et même si le concept était reconnu et accepté, il sera toujours reporté. Celui qui un jour pressera le bouton rouge, malheureusement il ne commettra pas ce terrible geste à l’instar de Thanos, mais plutôt comme un émule de Staline.

Que nous le voulions ou non, chose certaine, notre population vivra bientôt – à l’échelle temporelle de la planète – une réduction draconienne, et plus probablement une éradication. Ce phénomène exceptionnel emportera l’humain ainsi qu’une grande quantité d’autres espèces vivant sur Terre. Pour ceux qui y survivront, un âge d’or surviendra. Plusieurs preuves géologiques démontrent ce fait, le plus marquant datant de 66 millions d’années lorsque les petits mammifères dont nous sommes issus ont survécu et ont prospéré après d’extinction des dinosaures non-avions.

À quoi ressemblera la Terre après l’humain ? Quelles espèces le remplaceront et prospéreront au-delà du grand cataclysme ? Personnellement, je penche en faveur des insectes, les espècs actuelles négligées de notre monde, comme l’étaient les minuscules mammifères au temps où les sauriens géants régnaient sur Terre.

Bienvenue aux futurs états terrestres des Termitières-Unies, de la République Démocratique des Libellules, de l’Union Apicole, du Royaume-Cafard et de la Principauté de la Grande Fourmi Volante.

J comme dans jamais

Dans la série des mots commençant par une lettre précise, aujourd’hui j’attaque le J avec le mot « jamais ». J’aurais pu choisir l’un des 896 autres mots commençant par cette lettre, toutefois celui-ci recèle bien des particularités.

En français, anciennement, le J s’est déjà prononcé [j] comme dans « faille ». Certaines langues latines ont conservé cette façon (positivement) archaïque de le faire entendre. Aujourd’hui, Molière le prononce [ℨ] comme dans « joie ».

Dans le système international, le J (majuscule) est le symbole du joule, une unité de mesure de l’énergie. Un joule vaut 43/180 calorie. On utilise aussi le j (minuscule) pour symboliser le jour en tant que durée. Un an vaut environ 365,24 j.

Maintenant, voyons l’étymologie du mot « jamais », un adverbe de temps. Il remonte loin dans le vieux français, en fait on le trouve dans la Chanson de Roland datant de l’an 1080. Composé de deux bases latines qui sont « jam » signifiant « déjà » et « magis » pour « plus », il signifiait en clair, « déjà plus ».

On comprend qu’en mille ans, le sens s’est quelque peu métamorphosé jusqu’à devenir un superlatif absolu. Dans son sens le plus commun, « jamais » signifie « à aucun moment », que ce soit dans un sens positif ou négatif. En parlant du futur, l’utilisation du mot « jamais » tient du langage abusif, que ce soit par naïveté ou en mentant allègrement. Pensez par exemple à « jamais je ne te quitterai ». Donc, n’utilisez jamais « jamais » dans un contexte spéculatif et méfiez-vous comme de la peste de ceux qui en abusent allègrement, car soyez certains qu’ils ne vous disent jamais  la vérité.

On se rend compte que « jamais » est parfois un peu plus mou et admet l’inverse. « Jamais je n’irai à cet endroit » permet quand même d’y aller, mais probablement si certaines conditions sont différentes et qu’elles sont réunies. Et l’expression « sans jamais voir la réalité » n’exclut pas de façon définitive qu’on la regarde parfois, mais pas de façon significative ou fréquente.

« Jamais » peut même signifier exactement l’inverse lorsqu’on l’associe avec une certaine préposition. Dans le langage soutenu, « à jamais » est synonyme de « pour toujours », ou « éternellement ».

En l’utilisant avec « que » comme dans « plus malade que jamais », nous nous retrouvons dans un contexte comparatif. Pourtant, on élide sciemment l’élément de comparaison puisque nous devrions dire pour plus de précision « plus malade que jamais auparavant ». Éliminer la référence au passé est un exemple patent que « jamais » ne doit jamais être interprété pour les temps futurs » Ainsi, le comparateur « auparavant » devient superflu.

On utilise constamment le mot « jamais » sans vraiment y réfléchir. Il est entré dans nos habitudes langagières. Pourtant, comme tout absolu, il reste à jamais lourd de sens. Même s’il constitue un abus de langage, une hyperbole, « jamais » prend très souvent le sens de « la plupart du temps ». On distingue l’un de l’autre en considérant les probabilités. 0 %, alors c’est un vrai « jamais ». N’importe quel autre nombre et le « jamais » n’est jamais un pur « jamais ».

Alors, si je vous dis que je n’aurai jamais le temps de tout écrire ce que j’aimerais concernant le mot « jamais », je l’utilise comme un absolu ou une hyperbole ?

La logique sous-tendant les univers parallèles

Dans la culture populaire, la mode est au multivers. Que ce soit dans l’univers de Marvel, dans la télésérie « Fringe » ou dans le nouveau film « Tout, partout, tout à a fois », ils exploitent tous le principe des univers multiples ou autrement dit, des univers parallèles. Mais qu’on se le dise, l’idée fondamentale derrière ces œuvres de fiction n’est pas née dans la tête d’un réalisateur imaginatif quelconque, mais bien dans celle de scientifiques patentés.

Dans cet article, je vais expliquer l’origine de la très sérieuse idée de l’existence possible d’univers multiples et la raison pour laquelle elle est ni farfelue ni sans fondement.

Pour commencer, il faut se rappeler notre passé. De tout temps, les phénomènes naturels inexplicables obtenaient une explication à caractère divin. Ensuite, au fur et à mesure que la science leur apportait des explications rationnelles, la place omniprésente des dieux s’est étiolée, voire effacée. Donc aujourd’hui, les scientifiques sont plus que frileux à l’idée d’inoculer le principe d’une entité suprême dans une théorie cosmologique quelconque puisqu’elle aurait toutes les chances d’être mise à mal avec l’avancement des connaissances dans le futur.

Le mot d’ordre informel des scientifiques est donc celui-ci : « Ne jamais faire intervenir une entité suprême, un dieu quelconque, dans l’explication d’une hypothèse physique ». Ce credo vaut tout autant pour tenter de comprendre le big bang que pour expliquer les incroyables paramètres si particuliers de notre univers.

De fait, tous les paramètres cruciaux et extrêmement sensibles composant notre Univers semblent avoir été si finement ciselés que la probabilité de voir apparaitre un tel univers est ridiculement proche d’être nulle… à moins de faire intervenir un être suprême, un créateur. Et nous y revoilà ! Seuls le nom du dieu et l’époque changent !

Alors, comment rester fidèles à notre credo stipulant de ne pas invoquer un dieu quelconque pour expliquer les faits ? Quelle autre explication reste-t-il ? Une seule. Si un seul univers aussi exceptionnel que le nôtre semble difficile à concevoir sans l’apport d’un créateur bienveillant. Donc une multitude d’univers aux propriétés distinctes rend celles du nôtre plus plausibles, voire obligatoires, dans le cas d’une infinité d’univers.

Voici donc la logique imparable derrière la notion du multivers. Il ne vous reste plus qu’à adhérer à l’une ou l’autre des deux possibilités. Soit vous croyez en un dieu créateur de notre univers qui a ajusté les constantes fondamentales pour éventuellement y faire apparaitre la vie intelligente, soit vous préférez l’option du multivers dans lequel notre univers est apparu par hasard avec ses fabuleuses propriétés tandis que presque tous les autres sont totalement stériles.

Il reste toutefois une dernière question en suspens si vous adhérez à la théorie des univers parallèles. Leur nombre est-il fini ou infini ? Si vous optez pour l’infinité, alors sachez qu’il existe une multitude d’univers très similaires au nôtre, où notre sosie exerce le même métier que nous et pense exactement comme nous. C’est obligatoire et très dérangeant.

Pour ma part, je ne crois à aucun infini matériel, justement à cause de ces aberrations. Je ne crois même pas à l’infini mathématique pur à cause de l’étonnante preuve d’Euler qui a mathématiquement prouvé que la somme de tous les nombres entiers positifs de 1 jusqu’à l’infini vaut -1/12 !

Hé oui, vous avez bien lu. Alors que toute personne saine d’esprit dirait que la réponse de cette somme infinie vaut l’infini, voilà qu’un mathématicien de génie a autrefois démontré qu’elle vaut aussi un simple nombre fractionnaire négatif.

Alors si en mathématique on peut substituer l’infini avec -1/12, on peut bien remplacer une infinité d’univers parallèles par un seul. Et pourquoi pas le nôtre ?

L’OMS travaille-t-elle à sauver des vies?

L’Organisation mondiale de la Santé, un organisme de l’ONU créé en 1948, a comme priorité que les systèmes de santé s’orientent vers la couverture de santé universelle. Elle promeut la santé tout au long de la vie. Elle collabore avec les pays en ce qui concerne les maladies infectieuses. Elle prépare, surveille et riposte aux situations d’urgence.

L’OMS avait prévu de longue date la situation mondiale causée par la COVID-19 même si la nature de la maladie n’a pas exactement correspondu au profil anticipé. C’est pourquoi ses recommandations initiales ont été moins pertinentes que si l’épidémie avait été une grippe du genre aviaire. L’organisation a dû apprendre à connaitre la nouvelle maladie avant de rédiger ses directives.

Dans son nom réside un important indice permettant de connaitre son vrai mandat. Le mot « mondiale » ne signifie pas seulement qu’elle s’intéresse aux maladies sur l’ensemble de la planète. Il signifie que l’organisation s’intéresse à l’humanité toute entière ou devrais-je dire, dans sa globalité.

Ses dirigeants ne sont pas des deux de pique. Ils ont depuis longtemps compris le paradoxe de la santé et de la surpopulation. La santé permet aux humains de se reproduire efficacement durant une période de plus en plus longue. En l’alliant à une régression de la mortalité infantile, ces deux facteurs créent un important accroissement de la population.

Travailler pour que tous les gens puissent vivre en santé constituerait une cause noble si cette même santé n’engendrait pas plus d’humains sur Terre. L’OMS a décidé de conserver la cause, peu importe apparemment l’effet pervers sur la surpopulation. Tentons d’expliquer pourquoi.

L’humanité est constituée d’êtres biologiques comme les insectes ou les rats et le comportement démographique de ces espèces est bien connu. Après un accroissement exponentiel de leur population survient toujours un effondrement subit de celle-ci.

L’OMS sait parfaitement que la courbe du nombre des humains sur Terre suivra la même forme peu importe que les gens vivent en santé ou pas. La montée et la descente de la courbe seront moins abruptes si la population est globalement plus malade. Inversement, la courbe sera beaucoup plus comprimée si les gens vivent mieux et plus longtemps. Mais dans tous les scénarios, la courbe avec sa croissance et sa décroissance surviendra inexorablement. Alors, l’OMS peut bien se préoccuper de promouvoir la santé pour tous, de toute façon elle n’aura aucun contrôle sur l’avenir global de la population mondiale.

Le titre de cet article doit être compris au premier degré. L’OMS n’a pas comme mandat de sauver des vies, mais bien de réduire les maladies et leurs effets sur la population. L’OMS ne peut pas s’intéresser à sauver des vies alors que l’effondrement de la population surviendra tôt ou tard. Elle ne peut qu’espérer une survie de l’espèce humaine lorsque des maladies frapperont et décimeront les peuples.

Par ricochet, l’OMS sauve des vies. Elle modifie l’apparence de la courbe de la population mondiale. Cette représentation graphique devient moins étirée, plus escarpée. Cependant, il faut bien comprendre qu’elle ne travaille pas à sauver des vies, une à la fois. En revanche, elle a bien comme objectif de sauver l’humanité de l’extinction.

Y parviendra-t-elle ?

Déconfinement

Depuis le début du confinement, je me suis organisé une petite vie selon les obligations et les interdits reliés à la pandémie. À la maison, mon bureau pour le télétravail est encore mieux équipé et plus fonctionnel que celui du siège social. Avec mes trois moniteurs, mes écouteurs-micro sans fil, ma chaise ergonomique, mon téléphone et tous mes livres à portée de main, mes performances surclassent celles qu’il m’était possible d’offrir lorsque j’étais entouré de collègues.

Mes journées commencent plus tôt puisque j’économise sur le temps de transport et je termine mon travail plus tôt, ce qui me donne la marge de manœuvre nécessaire pour entreprendre mon deuxième travail, l’écriture. Celle-ci est une amante demandante et épuisante. Sans le confinement, mon plus récent livre, « Le domaine Ondana-Watermore » (DOW), ne serait pas encore paru et la suite, « L’ascension du Watermore » (LAW), végèterait au stade des balbutiements.

Le déconfinement signera peut-être mon retour au travail en présentiel. Je perdrai alors énormément en qualité de vie. Je ne pourrai plus écrire autant, je ne pourrai plus faire autant d’activité physique, je serai plus fatigué et je deviendrai plus hargneux. Bon ! Difficile de devenir plus hargneux que je le suis, mais j’espère que ce soit quand même possible. Le déconfinement me semblera plutôt une déconfiture.

Comme quoi, le confinement qui paraissait être un malheur, une épreuve, une calamité, peut prendre exactement la forme inverse. Alors avant de prendre des airs affectés concernant les changements qui affectent nos aires de vies, commençons par les vivre avec la plus grande sérénité. Ils cachent peut-être de bien plus grands bonheurs que nous pourrions l’imaginer.

À propos d’écoanxiété

Le premier ministre du Québec, monsieur Legault, soulignait durant son passage à la COP26 qu’il n’était pas anxieux, et ce malgré l’alerte lancée par le GIEC qui considère que nous sommes rendus à « minuit moins une » pour sauver l’humanité des changements climatiques.

Comment peut-on interpréter cet optimisme presque débordant ?

Peut-être qu’en bon père de famille, il veut se montrer rassurant et protecteur. En bon général, il tient à garder haut le moral de ses troupes.

Mais quand la maison brûle, le temps des sourires pepsodent n’a plus sa place. Sans paniquer, l’anxiété est certainement de mise afin de prendre les bonnes décisions sans encore une fois les reporter.

Ne pas être anxieux dans des conditions semblables s’apparente dangereusement à du scepticisme. Si M. Legault voulait être un premier ministre responsable, il demanderait à toute la population de cesser de prendre l’évolution du climat à la légère.

Bien sûr, quand une maison brûle, un bon père de famille extrait ses enfants du brasier pour les emmener en lieu sûr. Dans la situation actuelle, il n’y a pas d’autre endroit sécuritaire où nous évacuer. Puisque le réchauffement sévit à la grandeur de la planète et qu’on a oublié de s’équiper d’une planète de sauvetage, on ne peut que passer d’un brasier à un autre et c’est la raison pour laquelle il faut absolument devenir anxieux et même angoissé.

Quand on pourra se réfugier ailleurs que sur Terre, mon écoanxiété diminuera d’un cran. D’ici là, que personne ne vienne me dire qu’elle n’a pas sa place, qu’elle est exagérée ou qu’elle est contreproductive.

Monsieur Legault, si vous voulez vraiment agir en bon père, en bon citoyen et en bon premier ministre, il est plus que temps de devenir anxieux et de le faire savoir à la planète entière pour enfin assumer le leadership que personne ne veut, celui du sauvetage de l’espèce humaine.

Photo d’entête : PHOTO D’ARCHIVES STEVENS LEBLANC

Quark Xpress 2021 vs Mac OS 12 Monterey : Wait! Attendez !

Here is the answer Quark got when I asked them if my version of Xpress 2021 is compatible with Mac OS 12 Monterey.

« I am afraid that QXP 2021 does not work on Monterey yet. We will release update in December.»

I learned from my mishap with Quark Xpress when Big Sur appeared and I installed it without first checking their compatibility. So I have a 2021 version of Xpress which will have to receive another update even before the end of the application year.

This systematic incompatibility of Quark Xpress with Apple’s new operating systems forces me to maintain an expensive service contract with this page layout application. Someday I’ll dedicate a Mac to Quark and both will stay the same versions forever. This solution remains the most economical.

So, never get rid of your old Macs. Specialize them until they die.

*****

Voici la réponse obtenue par Quark lorsque je leur ai demandé si ma version Xpress 2021 est compatible avec Mac OS 12 Monterey.

« Je crains que QXP 2021 ne fonctionne pas sur Monterey. Nous publierons une mise à jour en décembre. »

J’ai pris leçon de ma mésaventure avec Quark Xpress lorsque Big Sur est apparu et que je l’ai installé sans préalablement vérifier leur compatibilité. Je possède donc une version 2021 de Xpress qui devra recevoir une autre mise à jour avant même la fin de l’année de l’application.

Cette incompatibilité systématique de Quark Xpress avec les nouveaux systèmes d’exploitation d’Apple m’oblige à conserver un coûteux contrat de service avec cette application de mise en page. Un jour, je dédierai un Mac à Quark et les deux resteront aux mêmes versions pour toujours. Cette solution reste la plus économique.

Ainsi, ne vous débarrassez jamais de vos anciens Mac. Spécialisez-les jusqu’à ce qu’ils meurent.

 La réalité des rêves

La crise sanitaire nous a enlevé sinon l’envie du moins l’opportunité de visiter des villes dans d’autres pays. Dans mon cas, depuis plusieurs années déjà, pour des raisons personnelles relatives au réchauffement de la planète, j’ai décidé de ne plus prendre l’avion, donc cet empêchement ne m’atteint pas vraiment. Pourtant, mon inconscient n’est peut-être pas du même avis, car depuis quelques jours, je visite des villes de par le monde… en rêves. Des endroits jamais visités auparavant.

L’autre nuit ce fut Toulouse, ensuite Nantes et puis Paris, en fait pas tout Paris, seulement le siège social des dictionnaires Le Robert et dans un amphithéâtre quelconque.Ouais, bon, je vis au Québec et j’ai été un peu partout en Europe, mais pas dans ces villes françaises, pas même Paris.

L’idée que je me fais de ces endroits m’appartient. Cependant, le réalisme de mes images mentales me fait étrangement frissonner tellement je me sens véritablement investi dans ces lieux. Rues, bâtiments, automobiles, gens, météo, tout semble si vrai que je pourrais me demander si je ne voyage pas véritablement entre Montréal et la France entre 1 h et 5 h.

J’ai été bien des années à ne pas rêver, je dormais trop peu d’heures par nuit pour me rappeler mes balades nocturnes. Maintenant je redécouvre les plaisirs de ces virées partiellement incontrôlées même si j’éprouve toujours de la difficulté à m’en souvenir si je ne les enracine pas dès mon réveil.

À cause de leurs réalismes, j’en viens parfois à croire que nos rêves seraient de vrais voyages dans des mondes parallèles, dans des dimensions véritables, mais cependant repliées au fond de notre cerveau. Saurons-nous un jour la vérité sur nos songes ?

Quelles sont vos hypothèses sur nos mirages cérébraux ?

Dirac

L’un des plus grands génies du XXe siècle fut sans contredit le Britannique Paul Dirac. C’est lui qui est à l’origine de la conception de l’antimatière. J’utilise à escient le terme « conception » et non pas celui de « découverte ». Évidemment, il n’a pas créé ces antiparticules, mais il a imaginé leur existence en résolvant une équation qui engendrait deux solutions. L’une décrivait une énergie naturellement positive, mais l’autre était négative. Une énergie peut être de pression positive ou négative, mais l’énergie, elle, est toujours positive, du moins avant Dirac.

Selon la célèbre équation d’Einstein E = mc2, si une énergie possède un signe négatif, la masse de l’autre côté de l’équation doit également posséder le même signe. Mais que signifierait une masse négative ? Dirac supposa alors que la nature devait posséder de l’antimatière.

Deux ans plus tard, on découvrit l’une de ces fameuses antiparticules, preuve de la justesse de son équation et de ses déductions.

Dirac était un génie comme ceux que l’on ne comprend pas durant les jours normaux, un génie habitant son monde intérieur, sa propre réalité. Aujourd’hui on appelle autistes ces gens d’exception ou tout autre nom désignant des gens inhabituels, étranges et souvent idiots à nos yeux.

Il nous faut de ces personnes différentes, qui pensent autrement, qui voient le monde différemment qui sont en mesure de résister aux dogmes, de les repousser et même de les haïr.

Il nous faut les protéger, les encourager, les intégrer dans nos processus opérationnels et décisionnels. Nous avons besoin des gens comme Dirac qui nous poussent, nous obligent à regarder différemment autour de nous, à voir ce qui nous paraissait invisible et pourtant qui nous pendait sous le nez depuis toujours.

Vous connaissez probablement un Dirac. Qu’êtes-vous prêt à faire pour lui ? Notre survie en dépend peut-être.

 Un jour comme un autre

Les jours se suivent et ils ont tous la même durée, la même forme cyclique. Tous commencent par un lever et se terminent par un coucher du soleil. Les heures de ces événements changent avec la révolution de notre Terre autour de notre étoile, mais encore là ce comportement reste cyclique.

Nous grandissons, nous nous apparions, nous nous reproduisons, puis nous mourons. Durant notre vie adulte, nous travaillons, nous dépensons notre salaire, nous entretenons et réparons nos possessions, puis nous recommençons. La vie semble simple et pourtant elle ne l’est pas. Sous des airs répétitifs, chaque jour nous apporte un soupçon de différence qu’on peut apprécier ou exécrer.

Je ne parle pas des gros malheurs occasionnels, décès, divorces, opérations chirurgicales. Je ne parle pas des gros bonheurs inhabituels, mariages, naissances, voyages. Je parle de moments presque anodins qu’on passe souvent sous silence parce qu’ils ne semblent pas suffisamment spéciaux pour être mémorisés et ensuite divulgués.

Pourtant, à l’instar des révolutions de notre planète autour du soleil, les révolutions humaines ne se produisent pas subitement comme on pourrait être porté à le croire. Elles se forment une brique à la fois, un changement ténu à la fois, une subtile différence à la fois, un tout petit arc de cercle à la fois.

Un jour comme un autre, la révolution contre les changements climatiques éclatera. Mais elle ne naitra pas ce jour-là, elle aura pris naissance dans le cœur de tous ceux qui observent et qui attendent, qui accumulent jour après jour les soupçons de différences, qui ont l’espérance mais ont perdu l’espoir.

Un jour comme un autre, lorsque le soleil se sera levé comme tous les matins, un jour comme un autre le pavé sera jeté dans la mare, un jour comme un autre les empêcheurs éternels seront réduits à se taire et à suivre, un jour comme un autre ne sera pas un jour comme les autres.

Un jour viendra où la folie humaine s’arrêtera. Reste à savoir si un jour, les historiens se rappelleront, écriront et raconteront ce qui se tramait dans le cœur de bien des gens depuis tant d’années ou s’il ne restera plus d’historiens pour perpétuer la connaissance de ce jour apparemment comme un autre où tout a basculé.

La brume

On dit de la brume qu’elle est un vampire éphémère, incapable d’endurer le moindre rayon de soleil

On dit de la brume qu’elle imite la fumée pour mieux égarer les insouciants au sein de son infinie blancheur

On dit de la brume qu’elle flotte entre deux mondes, indécise duquel abandonner et duquel se raccrocher

On dit de la brume qu’elle masque les plus extraordinaires paysages pour les préserver de la destruction humaine

On dit de la brume qu’elle préfère l’immobilité au mouvement, le monochrome à l’arc-en-ciel et le silence à la musique

On dit de la brume qu’elle est un voile opaque ondoyant au fil du vent pour attirer notre regard loin de la laideur du monde

On dit de la brume qu’elle n’est que nuages déprimés contenant trop de larmes n’ayant jamais coulé sur les joues de la Terre

On dit de la brume qu’elle blanchit la noirceur immaculée du Corbot, qu’elle camoufle son vol pour que les animosités insensibles et profiteuses ne l’atteignent plus.

Le quatrième accord toltèque

Lire le premier, le deuxième et le troisième article de cette série de quatre si ce n’est déjà fait.

Ce quatrième accord cherche à apaiser les tensions engendrées par les trois premiers qui nous demandent d’agir avec discernement, mais dont leur mise en application nous oblige à rester constamment conscients de nos actes. Si notre éducation nous a montré à agir convenablement, en revanche depuis toujours, notre entourage navigue à contrecourant de celle-ci. 

Ça ment à qui mieux mieux, ça se sent visé par tout et chacun, ça présume sans chercher à valider quoi que ce soit. Instinctivement, nous imitons ce mode de fonctionnement afin de jouer dans la même arène. Ce comportement inné qui est à la base de la cohésion sociale reste toutefois passablement dévastateur lorsque plus rien d’important n’est vrai, que la vérité est remplacée par la manipulation des émotions et que des présomptions infondées remplacent les vraies réponses. 

Afin d’encourager nos efforts à basculer du côté lumineux de la force et à nous aider à comprendre que la perfection n’existe pas vraiment, voici le quatrième accord toltèque.

4. Fais toujours de ton mieux
Votre mieux change d’instant en instant, quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous éviterez de vous juger, de vous culpabiliser et d’avoir des regrets.

L’humain est une bête intelligente, mais tellement fragile dans ses émotions ! Chercher à s’améliorer demeure la clé des quatre accords. Le succès ne repose pas sur la perfection, mais sur les moments où nous vainquons nos faiblesses.

Il s’avère impossible de modifier notre comportement pour que du jour au lendemain, nous devenions parfaitement francs, totalement détachés des agissements répréhensibles des autres à notre égard et entièrement capables de ne plus rien présumer.

C’est la raison de l’existence du quatrième accord. Il nous demande de nous pardonner de ne pas toujours être capable ou en mesure de respecter les trois premiers. Notre équilibre ne repose pas seulement sur la façon dont nous agissons envers les autres, mais surtout sur notre capacité à se regarder, à s’apprécier, tout en conservant le désir de mieux agir.

Les trois premiers accords nous aident à reconnaitre, à identifier certains comportements qui finissent par nous nuire en sourdine. Le quatrième nous aide à comprendre que cette éternelle bataille ne doit pas noircir la glace dans laquelle nous nous regardons.

Une vérité énoncée, une empathie accordée, une question posée, une estime personnelle haussée. Commencer l’aventure de l’application des quatre accords toltèques par une seule amélioration, une, car le tout est en un.

Le troisième accord toltèque

Lire le premier et le deuxième article de cette série de quatre si ce n’est déjà fait.

Ce troisième accord est celui qu’on peut facilement omettre d’appliquer tellement les situations se multiplient rapidement sans trop de conséquences immédiates, du moins en apparence.

3. Ne faites pas de supposition
Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.

L’humain est une bête intelligente et tirer des conclusions logiques après une certaine réflexion fait partie d’un processus normal afin de comprendre des mystères ou plus simplement des non-dits.

Pourtant, ce processus exige au préalable d’avoir accumulé le plus d’informations possible sur le sujet en question. Pour combler les trous, il existe quelques solutions.

La première possibilité consiste à le demander directement aux personnes concernées. C’est l’idée émise par ce troisième accord. Malheureusement, parfois on cherche à cacher notre intérêt à comprendre une chose. Ou on redoute les mensonges que peut provoquer notre question directe et tant qu’à obtenir un faux renseignement, on en conclut souvent à tort qu’il vaut mieux se rabattre sur une autre méthode.

La deuxième façon de se renseigner est indirecte. Il faut trouver quelqu’un d’autre qui pourrait connaitre ce qu’on cherche à apprendre. D’abord, ion doit dénicher cet individu et rien n’est moins sûr qu’il voudra nous répondre. Et les mêmes désavantages que précédemment continuent de planer. Sera-t-il totalement honnête ? Que fera-t-il ensuite ? Ira-t-il bavasser ? Et le fait que cette source plus ou moins fiable pourrait ignorer une bonne partie de la réponse nous convainc généralement de trouver un autre moyen.

La troisième solution consiste à attendre et à accumuler les infos en restant vigilant et attentif aux moindres bribes. Mais qui veut patienter avant d’en savoir (peut-être) davantage ?

On se rabat alors sur la quatrième possibilité qui consiste à combler les trous par notre propre logique et c’est là où les suppositions entrent en jeu avec tout leur lot de problèmes.

Qu’on le veuille ou non, on a tous un côté orgueilleux, le même qui nous empêche de poser des questions directes. À la longue, il finit par développer une tendance paranoïde apte à générer tous les types de thèses, de la plus plausible à la plus délirante.

Prendre conscience de nos supputations exige une grande introspection et la capacité de déclencher des alarmes lorsque notre imagination cherche à nous faire échouer au test de l’application du troisième accord toltèque.

Depuis que j’ose éviter les suppositions et qu’au contraire je pose les bonnes questions, mon estime personnelle n’a pas diminué. Je ne me sens pas moins intelligent et mes interlocuteurs non plus. Les gens sentent qu’on cherche à valider une hypothèse et il leur incombe de nous répondre intelligemment, c’est-à-dire avec franchise.

Dans le cas contraire, ils savent que j’attendrai leur dérapage dans la courbe de leur prochain mensonge.

Le deuxième accord toltèque

Lire l’article « Le premier accord toltèque » si ce n’est déjà fait.

Le deuxième accord toltèque

Cet accord s’avère de compréhension plutôt aisée. Mais parfois, quelle calamité pour le mettre en pratique !

2. Ne prends rien personnellement
Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité, de leur rêve. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles.

On demande bien souvent aux autres de ne pas prendre nos propos personnellement, soit parce qu’on visait le noir et qu’on a tiré le blanc, soit pour éviter que ça ne dégénère parce qu’on a affirmé une vérité en respectant le premier accord toltèque et qu’elle n’a pas plu, soit parce qu’on était soi-même en vilain mode manipulation et le pot aux roses a été découvert.

Si les rôles s’inversent et qu’on devient la cible, on a tôt fait de ruer dans les brancards en entonnant notre cri de guerre favori, le tomahawk à la main. Si nous possédons peu de moyens de changer les autres, en revanche nous avons toutes les possibilités de modifier nos propres comportements. Puisqu’il sera impossible d’empêcher toutes les attaques sournoises et injustifiées, ce deuxième accord toltèque nous suggère un moyen de nous en sortir honorablement.

Il nous demande simplement de faire abstraction des médisances, des propos peu flatteurs, des insultes d’autrui. Les gens malhonnêtes pensent que tout le monde est comme eux. Puisqu’ils se sentent incapables de vivre sans félonies, ils généralisent leur problème. Du coup, ils interprètent les actes des autres dans le sens de leur propre comportement.

Si on félicite une personne, c’est nécessairement de la flagornerie pour obtenir un avantage en retour. Même chose si on accorde un passe-droit à une personne en difficulté ou dans le besoin. On achète leurs faveurs au rabais. C’est impossible qu’on soit simplement de bonnes personnes, gentilles, avenantes, attentionnées.

Lorsqu’on se fait écorner, écorcher, bousculer par des propos peu flatteurs et désobligeants, le justicier en nous sort de sa tanière pour aller mener une bataille afin de rétablir les faits et démontrer la vérité.

Comportement bien légitime, mais tellement contre-productif ! Les polémistes, les trolls n’attendent que notre réaction pour en mettre une ou plusieurs couches supplémentaires. Ils s’abreuvent à la fontaine de nos attitudes outrées. La meilleure façon de faire cesser leurs attaques est de les ignorer tout en laissant couler leurs insultes comme l’eau sur les galets.

J’ai longtemps été fortement affecté par l’injustice et j’ai livré bon nombre de batailles épiques. J’en ai gagné et j’en ai perdu malgré le cœur que j’y mettais. Faire le jeu de l’ennemi, se battre sur son propre terrain est plus que hasardeux. Au fil du temps, je me suis forgé une carapace et j’ai même adopté certaines stratégies de l’ennemi. Sans pitié, je les embrochais, je les fustigeais, je leur rendais coup pour coup avec encore plus de ferveur.

Mais au bout du compte, devenir comme eux, ne serait-ce que pour me défendre, signait ma véritable défaite. Une fois encore, l’indifférence s’avère être contre eux l’arme ultime. Ils ont perdu les poignées qu’ils avaient espéré avoir greffées sur moi.

Ils ragent de colère lorsque nous faisons comme s’ils n’existaient pas. Durant un certain temps, leur rogne leur fera redoubler d’efforts et leurs attaques seront plus fréquentes et plus violentes. Mais après la tempête, à ne recevoir que du silence, à péter les plombs seuls au milieu d’un océan infini, à crier parmi les dunes d’un désert insouciant, ils déplacent leurs énergies vers une autre victime plus coopérative.

Aujourd’hui, je n’essaye plus de comprendre leurs motivations puisqu’ils n’en valent pas la peine. Je continue de les ignorer.

Avec les personnes mal intentionnées, j’évite de devenir un gars laid, à la place je me transforme en galet.

Le premier accord toltèque

Vous connaissez peut-être les quatre accords toltèques, peut-être pas. Dans une série de quatre articles chacun consacré à l’un d’eux, je ne me contenterai pas de les énoncer, mais je vais aussi vous partager mon interprétation personnelle en ajoutant des exemples concrets de situations vécues où ceux-ci m’ont permis de grandir.

Notez que ces accords ne sont aucunement ésotériques ou hermétiques. Ensemble, ils constituent un code de conduite personnel simple à comprendre qui permet de nous affranchir d’un paquet de problèmes. Je ne ferai pas leur genèse. Vous pouvez facilement vous renseigner grâce à une recherche sur les internets. Je commence donc immédiatement par le premier accord.

  1. Que ta parole soit impeccable
    Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez. N’utilisez pas la parole contre vous-même, ni pour médire sur autrui.

Autrement dit : « Fais toujours ce que tu dis et dis toujours ce que tu fais ». Il faut que tes bottines suivent tes babines.

Évite comme la peste les entourloupes, les mensonges, les médisances. On finit toujours par se faire rattraper par nos propres fuites face aux autres. Affronter immédiatement les situations difficiles et conflictuelles permet de les désamorcer à leur racine.

Il est bien plus facile d’arracher un arbre qui pousse dans un endroit indésirable que d’attendre qu’il ait dépassé la hauteur du toit de la maison.

Si certains sont experts en magouille de toutes sortes, on doit résister à l’envie de les imiter, de jouer dans leur carré de sable. En les isolant, ils deviennent impuissants. Nous les alimentons lorsque nous leur laissons de la place, lorsque nous agissons sans indifférence à leur égard.

Personnellement, je n’ai pas eu trop de problèmes avec ce premier accord. Bien avant de le connaitre, j’étais déjà engagé dans une voie où j’exécrais le mensonge, autant chez moi que chez les autres. Ça n’a pas toujours été de tout repos, mais je suis capable de me regarder dans une glace tous les matins et la personne qui s’y reflète m’est sympathique. Je ne fais jamais de cauchemars qui me remémoreraient des actes répréhensibles.

Ceci dit, je n’aime pas tous les humains, bien au contraire, je garde pour la plupart d’entre eux des sentiments s’étalant de l’indifférence en passant par le dépit ou la révulsion. Je reste humain et je n’ai jamais prononcé le vœu de m’efforcer de tous les aimer. Pour m’aider dans cette mission de respecter l’accord toltèque en question, j’ai réduit à l’essentiel la quantité de gens qui gravitent autour de moi. Ainsi, je n’ai pas à me prostituer à tout bout de champ en faisant d’inutiles salamalecs ou en flattant les susceptibilités des manipulateurs dans le sens du poil.

Si ce premier accord semble simple à comprendre et parfaitement acceptable, en fait on parle ici de gros bon sens, sa mise en pratique quotidienne oblige à déployer de grands efforts, ne serait-ce que pour se rendre compte que nous le violons inconsciemment à de multiples reprises. J’y reviendrai lorsque j’aborderai le quatrième accord.

Le dernier élément de cet accord-ci consiste à l’appliquer non seulement aux autres, mais également à soi-même. La bonté, la sincérité, l’honnêteté, tous les méritent, y compris la personne qui tente d’intégrer ces valeurs à son comportement normal. Mériter la franchise, y compris la sienne, change radicalement le regard des autres sur soi, et aussi sa propre façon de se regarder, de s’évaluer et au final, de s’estimer.

Un coup de pouce pour les écrivains

Monsieur le Premier Ministre du Québec, Madame la Ministre de la Culture, nous vous demandons de déposer un projet de loi cet automne. C’est vital pour les écrivaines et les écrivains !

Soutenez la cause de tous les écrivains et écrivaines. Choisissez parmi ces bandeaux et publiez-les dans vos réseaux sociaux. Demandez à vos contacts de faire de même.

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Signature pour vos courriels

La place de l’écrivain parmi les artistes

Depuis trente ans, l’UNEQ (L’Union des écrivaines et des écrivains Québécois) planche sur un projet visant à faire reconnaitre les écrivains comme artistes à part entière. En effet, la plupart des artistes, y compris les scénaristes, bénéficient d’une loi protégeant leurs droits en obligeant les entités désireuses de faire appel à leurs services à respecter des ententes négociées avec une union, un syndicat, une guilde.

Malheureusement, les écrivaines et les écrivains ne font pas partie de ce groupe protégé, ce qui engendre toutes les dérives imaginables et même inimaginables lorsque vient le temps de signer un contrat d’édition ou tout autre document dont ils sont partie prenante. En modifiant leur statut pour les intégrer aux autres artistes, les écrivains ne se défendraient plus seuls devant les corporations pour obtenir des cachets, ne seraient-ce que décents.

Ce prochain mardi, une campagne de sensibilisation s’amorcera pour demander au gouvernement québécois actuel de procéder dès cet automne à ce changement de statut avant la fermeture de la législation qui précèdera la prochaine élection au Québec.

Tous les acteurs ainsi que la population se montrent favorables, y compris les différents députés de tous les partis et les ministres membres du Cabinet. Si la loi actuelle n’est pas abrogée avant la fin de l’actuel mandat et advenant un changement de gouvernement ou de ministres, le processus devra être repris en entier, éloignant d’autant la date de la réussite de cet important projet.

Cette loi risque de faire boule de neige dans le monde entier. C’est pourquoi je demande à mes lecteurs de tous les pays de partager sur leurs réseaux sociaux un message de l’UNEQ que je mettrai en ligne ici-même sur mon blogue en début de semaine prochaine. Les écrivains de partout bénéficieraient de ce changement à la loi québécoise qui deviendrait un exemple à imiter.

Il s’agirait pour vous de publier sur vos réseaux sociaux un bandeau dont j’obtiendrai copie ce lundi et que je mettrai en ligne ici sur mon blogue.

Je tiens à remercier à l’avance tous ceux qui feront l’effort de donner un coup de pouce aux écrivaines et écrivains du monde entier.

Vingt ans de 911

Ça y est, voilà vingt ans que l’événement du siècle, ou à tout le moins des vingt dernières années, s’est produit. Tout en a été dit et pourtant on ne sait encore rien avec certitude, preuve que de lourds secrets restent encore bien enfouis sous des kilomètres de mensonges provenant de tous les acteurs, sans égard à leur affiliation.

Aujourd’hui, je n’oserai pas relancer les hostilités autour de ces dégringolades jumelles. Je me contenterai de faire comme bien des gens et me remémorer où je me trouvais et ce que je faisais ce 11 septembre 2001 à 8 h 45.

Lorsque des événements catastrophiques surviennent, notre cerveau implante des souvenirs indélébiles. Ils nous permettent de revivre des moments charnières de la vie humaine. Pour ma part, il serait difficile, voire impossible, de les oublier et vous comprendrez pourquoi si vous osez lire la suite de cet article.

Voici donc le contexte absolument exact de ma situation à l’heure fatidique de cette magnifique journée de septembre 2001.

Le temps radieux s’étend sur toute la côte est de l’Amérique du Nord. Je me trouve dans un avion de la compagnie American Airlines en route pour les États-Unis d’Amérique, plus précisément vers Chicago, où je dois participer à un congrès. Le plus haut gratte-ciel dans ce pays se trouve précisément à Chicago, pas à New York.

Il est presque 9 h et nous survolons le territoire américain depuis un certain temps. Soudain, l’avion tangue avant d’entamer un grand demi-tour. Étrange, puisque cette volte-face n’est pas causée par une manœuvre préparatoire à l’atterrissage qui doit survenir dans une vingtaine de minutes. Étrangement, l’avion conserve son altitude de croisière. Aucune communication n’est encore entamée pour nous expliquer la situation. Finalement, quelques minutes plus tard, nous entendons une personne s’adresser aux passagers à travers un haut-parleur passablement grinçant.

Il dit qu’il est le pilote de l’appareil. Il explique succinctement que nous devons rebrousser chemin, il nous ramène à Montréal. Mais le plus étrange reste la raison de ce virement de bord. Il nous affirme que l’avion est interdit de vol aux États-Unis !

Comment se peut-il qu’un avion américain piloté par des Américains soit interdit de vol au-dessus du sol américain ? C’est d’un. non-sens total ! Est-ce un passager douteux ? Un bris mécanique majeur ? Une bombe à bord ?

Je prends les prochaines minutes pour analyser la situation et y voir plus clair. Durant ce temps, quelques passagers tombent en état de panique. Ça crie, ça se bouscule, ça argumente fort avec les agents de bord. Heureusement, la très grande majorité des passagers gardent leur calme.

L’une après l’autre, je déboulonne mes trois hypothèses précédentes. Aucune ne tient la route face à la situation décrite par le pilote, l’interdiction de vol au-dessus du territoire (complet ?) des É.U.A. Le fait de retourner à notre point de départ au Québec, très éloigné d’autres destinations canadiennes beaucoup plus proches de notre position actuelle, comme Toronto, invalide toutes les hypothèses. Dans mon esprit, il ne reste plus qu’une seule possibilité, mais elle est passablement difficile à croire. Les É.U.A. ont déclaré la guerre. Et si on ramène les Canadiens chez eux, ça doit être une guerre contre le Canada !

« Mais qu’est-ce que Jean Chrétien (alors PM du Canada) a bien pu faire à George W. Bush cette nuit pour que celui-ci nous déclare la guerre ce matin à 9 h ? » Je me suis franchement posé cette question qui n’était pas si sotte, compte tenu des événements et du peu d’informations dont je disposais. Et pour parler de déclaration de guerre, il en a été réellement question, une guerre contre le terrorisme.

Malgré un ciel limpide jusqu’à l’horizon, le pilote a réussi un atterrissage des plus chaotique sur la piste d’où nous avions décollé quelques heures plus tôt. Cependant, avant de nous ouvrir la porte, il a tenu personnellement à nous expliquer la situation actuelle.

Il nous a dit que deux autres vols d’American Airlines avaient été détournés pour perpétrer des attentats suicides, l’un a visé une des tours jumelles à New York. Il a perdu beaucoup d’amis parmi les équipages de ces deux vols. Il en était tout bouleversé. J’ai également senti qu’il avait craint pour sa vie et pour toutes celles qu’il transportait. Un pirate de l’air aurait très bien pu sélectionner ce vol Montréal-Chicago pour percuter la tour Sears, la plus haute du pays.

Tous les gens au bureau où je bossais ont craint pour ma vie alors qu’ils étaient sans nouvelles de mon vol et qu’une rumeur médiatisée faisait état d’un autre appareil détourné qui ne répondait pas aux signaux radio. Heureusement, du moins pour moi, je suis revenu en entier. Ce soir-là, j’ai bu mon verre de vin plus lentement que d’habitude. Je le dégustais goutte après goutte en présentant le talon de mon billet d’avion aux gens à qui je racontais ma folle journée. 

Grâce à un choix délaissé par les pirates de l’air, je suis ici aujourd’hui pour vous partager mes souvenirs incrustés profondément dans mon cerveau au lieu d’avoir eu le cerveau profondément incrusté dans une tour.

Le salon Clandestin

Ce samedi 4 septembre se tenait le salon Clandestin, un petit salon du livre sans prétention tenu à l’extérieur sur les magnifiques terrains d’une « cabane à sucre » au mont Saint-Grégoire en Montérégie (banlieue de Montréal).

Cet événement était organisé par un groupe privé Facebook, celui des Lecteurs-Lectrices de Fantasy-Fantastique.

Les exposants apportent leur table pliante, leur nappe, leurs présentoirs et leurs livres. Ils les disposent de chaque côté d’un petit chemin qu’empruntent les lecteurs en quête de trouvailles.

Je m’y suis présenté pour la toute première fois en tant qu’exposant. Mon recueil de nouvelles, « Scénarios de fins du monde 1 », correspond aux critères de ce groupe de lecture puisque plusieurs textes sont de nature fantastique tout en ayant pour la majorité d’entre eux un côté, à l’évidence, horrifiant.

La journée fut magnifique, sa température clémente avec son soleil généreux d’une luminosité préautomnale. Les feuilles, pas celles des livres mais des arbres, toujours accrochées aux branches, ont déjà commencé à adopter quelques teintes plus éclatantes que les érables à sucre finiront bientôt par faire exploser en une orgie de couleurs aux imitations réussies d’un gigantesque feu de forêt.

Ces moments quasi magiques furent ponctués de belles rencontres avec des lecteurs enthousiastes et des auteurs dont nous partageons une passion commune, l’écriture. La photo d’entête montre quelques-uns des auteurs-autrices présents durant ce salon vraiment original. Je fais partie de ce collectif sur cette photo. Pour ceux qui me connaissent, prière de ne pas dévoiler mon identité.

J’ai discuté avec deux étudiants amoureux de la lecture, Nathaniel et Li-Anne. Je les ai revus un peu plus tard. J’en ai profité pour leur donner deux livres, SFM1 et DOW. Je sais combien il est difficile de se procurer des livres lorsqu’on promène encore ses fesses sur les bancs d’école. Étrangement, ce geste fut pour moi l’événement le plus satisfaisant de ma journée, plus que mes ventes.

Je remercie également Johanne qui m’accompagnait et tenait le fort (pas dans le sens « bouteille de scotch » du terme) durant mes absences.