On a tous humé l’odeur d’une huile ou d’un beurre rance. Ce relent caractéristique nous renseigne de façon importante sur une propriété fondamentale des gras. Ils piègent et emmagasinent des molécules mises à leur contact, que ces molécules viennent de leur propre décomposition ou de produits extérieurs. Pensez que le goût des aliments se transporte toujours mieux dans du gras, raison de leurs saveurs plus intenses lorsqu’on leur rajoute des huiles ou des graisses.
On établit le bilan de santé des cétacés en analysant leurs graisses. Les nôtres accumulent aussi tout un tas de molécules, dont plein de toxines et de poisons. Plus notre corps contient une quantité importante de graisse, plus il accumule des molécules toxiques. Ces substances sont ensuite libérées dans le corps, elles envahissent alors nos organes vitaux et les détériorent inexorablement.
L’embonpoint constitue un formidable contenant à poisons et chaque kilo de gras en trop accumule des milliers de produits indésirables qui auraient dû être éliminés par notre organisme. Alors si vous voulez maigrir, il est déraisonnable de perdre votre surpoids trop rapidement. Une diète sévère libérera une quantité trop grande de toxines dans votre corps et vos organes risquent un important choc.
Il faut donc y aller de manière graduelle et continue. S’imposer trop d’exercices ne règlera pas le problème à moins d’en faire un nouveau mode de vie permanent. Car dès la fin de votre période d’exercices acharnés, votre organisme se mettra en mode « j’accumule pour affronter les prochaines dépenses d’énergie » qui ne viendront pas. Vous aurez constamment faim, vous dévorerez n’importe quoi et vous réengraisserez et accumulant encore plus de produits toxiques qu’auparavant.
La seule solution reste de manger moins et mieux. Vous allez malheureusement souffrir de la faim, je ne vous le cache pas. Le cerveau envoie des signaux d’alarme lorsqu’il entame ses réserves de graisse, car il a horreur de devoir se fier à ses réserves, même si elles sont imposantes. Le sentiment de faim vient en grande partie de ce processus hérité de notre instinct de survie. Elle nous pousse à chercher de la nourriture même lorsque le frigo et le garde-manger débordent, même lorsque nous pourrions vivre longtemps sur nos graisses.
Car même si nous croyons avoir évolué, notre cerveau continue de penser que réussir à se nourrir n’est pas une mince tâche. Son moyen de nous stimuler à trouver des denrées est le sentiment de faim qu’il nous crée sans relâche. Cependant, avec de la nourriture à profusion à portée de main, la faim représente un caractère archaïque.
La faim ne se déclenche pas qu’à partir d’un besoin de se nourrir. Notre corps anticipe ses besoins futurs dès qu’il s’aperçoit qu’on pioche dans ses réserves.
La faim est une rançon exigée par notre gras. Lorsqu’on cherche à se débarrasser de lui, il nous menace en créant ce sentiment quasi permanent de faux besoin.
Intéressant. Ce qui est important et cela a été dit, est de manger moins et mieux. Et surtout manger du bon gras, car généralement on en consomme pas assez. De bonnes huiles végétales vierges et pressées à froid, des huiles de poissons ou du beurre clarifié par exemple. Le sentiment de privation ou manque est souvent grand quand on passe radicalement d’une alimentation à une autre, comme des régimes sévères ou une diète stricte. Je pense que manger varié et ne pas se priver niveau quantité est plus gérable, tout comme introduire peu à peu des rituels alimentaires sains dans notre quotidien. Être à l’écoute aussi de son corps, car ce qui est bon pour l’un ne le sera pas pour un autre peut-être. Les jeûnes intermittents peuvent aider également, pas trop restrictifs mais qui peuvent permettre au corps une bonne élimination des toxines.
Bon il y a beaucoup de possibilités et des solutions adaptées au cas par cas.
Mais je voulais surtout commenter par rapport au gras et lipides, dont généralement on manque de bon lipides et qu’en ajouter dans notre alimentation est sain. Souvent on associe le gras à pas sain et qu’il faudrait en éviter.
J’aimeAimé par 1 personne
Vous avez raison, Vénus. J’utilise l’huile d’olive en assez bonne quantité et cela ne nuit aucunement à mon cholestérol, au contraire, probablement qu’il il l’améliore.
J’aimeAimé par 1 personne