Cet article raconte la genèse de mon dernier livre. Il fait partie d’une série qui aborde l’écriture d’un bouquin sous divers aspects à travers mes propres expériences. Je ponctuerai le texte de quelques conseils pratiques.
Au tout début de cette nouvelle aventure, une question s’est imposée. Mon premier roman écrit en 2000 situait l’action à la même période. Ainsi, ses origines, vingt ans plus tôt, exigeaient d’installer les événements au début des années 1980. L’autre solution consistait à écrire aujourd’hui un antépisode contemporain avec l’obligation de réécrire le premier roman censé se passer vingt ans après.
Je n’ai pas attendu longtemps la réponse. Instinctivement, je désirais écrire pour le temps présent, avec nos technologies actuelles et nos sensibilités du moment. J’ai donc décidé de me servir du premier roman uniquement comme source d’inspiration et d’oublier de le considérer comme une suite intégrale.
Jeter aux orties un livre de 400 pages, ce choix devait offrir de plus grands avantages que d’inconvénients. Tout d’abord, je n’aurais pas à craindre des incohérences puisque le premier roman n’avait jamais été publié. Ensuite, je me libérerais de certains personnages, me permettant du même souffle d’en inventer de nouveaux. Et l’argument le plus convaincant fut que j’aurais de toute façon voulu réécrire un jour ou l’autre cet ancien tome. Alors aussi bien aller de l’avant et abandonner cet élément du passé. En clair, je raye cette vieille possession de mes livres comptables, je le décortique, je jette les parties rouillées et désuètes et je ne garde que les portions encore pertinentes, intéressantes, et toujours en accord avec ma personnalité et mes goûts d’aujourd’hui. Ce conflit n’était en fait qu’apparent. Entre le désir de conserver intacte une œuvre antédiluvienne et celui d’écrire pour mon plaisir actuel, ma décision ne s’est pas fait attendre.
Tous les éléments factuels doivent être connus de l’auteur avant même de coucher le premier mot. Qui, quoi, où, quand, comment, pourquoi semblent des questions faciles. Elles ne le sont pas toujours, croyez-moi ! Alors mieux vaut s’en assurer.
J’en viens donc à mon deuxième conseil. Puisque écrire peut parfois ressembler à des séances de S&M, aussi bien s’y adonner en se procurant les plus grands plaisirs possible !
Non et c’est pour cela que je suis admiratif devant autant d’abnégation. Merci de partager l’envers du décor avec nous 👌
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Quelle entreprise que d’écrire un roman, j’en reste baba 😉
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Merci pour ton commentaire. As-tu ce projet ? As-tu déjà écrit un roman ?
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Non et c’est bien pour ça que je suis admiratif devant autant d’abnégation. Merci de nous faire découvrir l’envers du décor 👌
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Mon problème n’est plus dans l’écriture.
Je veux auto publier à mes frais.
Mais il faut présenter le document en pdf ou en Word et toutes sortes de normes et de formats et de polices de caractères et de pagination et de titre de chapitre en bas des pages impaires et autres causes de suicide. N’y a t’il pas un moyen de payer pour un technicien pour s’occuper de ça: voilà mon texte et mes photos, merci de m’imprimer quelques dizaines de livres ? Suggestion Mr l’oiseau noir ?
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