Si j’avais prédit il y a vingt ans que le Canada deviendrait terre d’accueil par excellence pour certains individus résidant aux USA, je me serais fait jeter dans le feu pour hérésie.
Et pourtant c’est le constat depuis l’an dernier. La saison chaude encourage les Américains originaires de certains pays de demander l’asile au Canada en passant principalement par la frontière entre l’état de New York et le Québec.
C’est que le charmant président des États-Unis d’Amérique révoque des permis de séjour accordés à des réfugiés provenant de pays comme Haïti où ont sévi ouragans et tremblements de terre à répétition. Alors, au lieu de retourner dans leur misère, ils préfèrent se masser à nos frontières pour demander l’asile en demandant le statut de réfugié.
En travaillant ici, ils parviennent à ramasser suffisamment de sous pour envoyer de l’argent au reste de leur famille afin de rebâtir leur pays. Toutefois, pour eux cet exil n’est pas une punition. Ils sont très heureux d’habiter ici et espèrent amener le plus de gens possible de leur famille.
Avec les mesures sociales généreuses, ils espèrent donner la meilleure vie possible à leurs proches. Ce souhait, nous l’avons tous. Quoi de plus normal ? Mais la terre d’accueil atteindra un jour ses limites. Alors, soit le tissu social se rompra, soit nous devrons mettre un terme à l’immigration des réfugiés afin de donner la chance à ceux qui sont arrivés avant les autres de contribuer de manière égalitaire à la richesse collective.
Depuis Pâques, les foules se pressent à nos frontières et le flot de réfugiés ne fait que commencer. Le Québec accueille plus que sa part des réfugiés qui boudent les autres provinces. Pour preuve, les chiffres de Statistiques Canada qui démontrent que depuis le début de l’année, 55 % des demandeurs d’asile ont choisi le Québec alors que nous ne composons que 23 % de la population du Canada.
D’une part, je suis heureux que le Québec soit considéré comme lieu par excellence pour être bien accueilli. J’espère seulement que nous avons et aurons les moyens de le rester.
Les photos ont été prises l’été dernier.
Photos :Ici Radio-Canada ; TVA Nouvelles ; istoe.com.br
Je comprend l’inquiétude, c’est certain que nous ne pouvons pas autoriser tout le monde de venir au pays, cependant, ce qui me turlupine
que ferions nous à leur place ? Si nous devions quitter nos terres pour un désastres monstres naturelle ou pas.
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Nous ferions exactement comme eux et je suis heureux de les accueillir.
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Je voudrais bien que ton pays m’accepte. Hélas étant bien malade (handicap), je ne suis pas un bon candidat et je ne viens pas des States
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À cause de notre système de santé gratuit, ça pose effectivement un problème supplémentaire, mais je ne suis pas juriste et j’ignore les règles en matière d’immigration. Le mieux est d’aller sur le site web d’Immigration Canada et de voir par soi-même.
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Je m’y suis rendu mais pour les handicapés, ce n’est même pas la peine d’y songer. Je suis dans l’obligation d’attendre ma retraire. Et même là, rien n’est garantie. Une chose est sûr, je n’ai qu’une hâte… Celle de quitter la France et l’Europe.
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Je te souhaite de trouver une solution qui saura être satisfaisante.
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Merci Mathis
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