Je me souviens de mon dernier ECG à l’hôpital. Cet examen avait été commandé par mon médecin de famille afin de lever un doute que les limitations de son stéthoscope ne parvenaient pas à dissiper ou à confirmer.
Tout semblait correct, mis à part un petit souffle. Rien de bien important, rien pour attenter à ma santé, mais une légère anomalie quand même.
Sans y réfléchir, mais probablement aiguillonné par la joliesse de l’infirmière, je lui ai déclaré qu’il avait été causé par une peine d’amour. Elle s’est retournée en me lançant un regard chargé de questionnements, de reproches, et d’inquiétudes. Muette, elle venait pourtant de tout me dire.
« Êtes-vous sérieux ? » « C’est possible, vous savez ? » « On ne badine pas avec ces choses-là ! » « Qu’en savez-vous ? » « Faut pas être à ce point sensible ! » « Faites plus attention à vous lorsque vous aimez. » « Ça me plairait bien de savoir que mon homme pourrait être aussi amoureux de moi ! »
Bien sûr, ma théorie sur la cause de ce souffle restera invérifiable et je n’y crois qu’à moitié.
Avez-vous déjà eu si mal en amour que vous avez senti votre cœur littéralement se briser ? La moitié de ma croyance provient d’un épisode de ce type. À prendre avec modération et même avec sobriété au cas où ces événements causeraient réellement des souffles au cœur.
Pour conclure ce billet, un petit mystère auquel je viens de penser.
Comment se fait-il que seules les femmes ayant fait fondre notre cœur parviennent ensuite à le briser ? S’est-il cristallisé entre les deux ? Ce serait l’explication de sa fragilité.
je compatis
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Se sentir bien vivant, c’est tout ressentir. Au fond, j’ai de la chance, je trouve.
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Très bel article 😍. Très beau sujet 😊 ❤️
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Merci Mimika ! Bonne journée !
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De même 😊
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Les expressions telles ‘cœur brisé’ sont remplies de sagesse et de vécu!
On éprouve beaucoup de sentiments et d’émotions qui ont une incidence sur notre physique; le ‘ça me rend malade’ peut se vivre mentalement et physiquement.
Belle journée!
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Oui,lLe physique est tributaire de nos pensées. Merci, Colette.
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Tu connais Lise Bourbeau ? Si non, je t’invite à aller écouter une ou deux de ces vidéos sur youtube…
Je suis persuadée que le corps nous parle de tout ce que la société, la culture et l’éducation nous ont appris à refouler…
Quant à l’amour vaste sujet… Pour ma part, après maintes peines de coeur, ma vérité (qui n’engage que moi bien sûr) c’est que l’on ne sait pas vivre l’amour, le vrai… on ne vit que des attentes d’un idéal que l’autre ne peut soutenir… le vrai amour c’est quand on n’attend rien de l’autre et qu’il n’attend rien de nous, comme deux compagnons de voyage qui sont là l’un pour l’autre par choix non par besoin…
Je te souhaite de le trouver cet amour 😉
belle journée
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Tu as raison, Cécile. L’être humain est profondément égoïste de nature. Ne rien attendre de l’autre revient à transcender nos tendances naturelles.
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Je ne dirai pas qu’il est égoïste de nature, regarde les enfants ils sont souvent partageur…
je pense que nous, en occident notamment, on nous apprend trop et trop tôt par l’éducation, la culture, la société à nous dissocier de nous-mêmes… hors plus on se perd de vu soi-même, plus on compte sur les autres pour se construire…
la tendance naturelle de l’humain ne l’est plus, elle est ce qu’on s’est inventé au fils des civilisations… le coeur du problème est justement de croire aujourd’hui que c’est notre naturel alors qu’il a été fabriqué de toutes pièces…
bref à chacun de le transcender comme il peut mais en bonne optimiste, et par expérience, on peut toujours faire des virages à 180° 😉
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