Spectacle Lost Souls de Loreena McKennitt

Ce mercredi, j’ai été invité par une amie à voir un spectacle de Loreena McKennitt (merci encore, Isa). J’aimerais vous faire part de mes impressions après quelques jours de silence musical. Étant déjà un amoureux de ses œuvres, j’abordais ce spectacle avec énormément de flammes dans les yeux et dans le cœur.

Commençons par les faits. Auteure-compositrice-interprète et pluri-instrumentiste canadienne de grands talents, elle manie avec brio les claviers, la harpe et l’accordéon. Entourée de cinq musiciens, dont un batteur, une violoncelliste, un guitariste, un bassiste et un violoniste, ils offrent ensemble un spectacle musical sans faute.

Loreena_McKennitt_Band

Si vous ne la connaissez pas, son style tourne autour de la musique celtique, parfois arabisée, de musique à caractère spirituel, sentimental, de musique d’atmosphères. Sa musique et ses chansons font du bien à l’âme, si vous comprenez ce que j’entends par là.

Piochant à travers son impressionnant catalogue de succès, elle sait varier les styles afin de nous transporter tantôt au cœur de l’Irlande, tantôt en Arabie, tantôt dans son Manitoba natal et tantôt au cœur de nous-mêmes.

Sa voix unique et généreuse est à son reflet. Dès les portes de la salle franchie, nous recevions tous un CD double contenant plus de 20 plages. Possédant encore tous les droits sur ses œuvres, Loreena s’est permis de nous l’offrir à même le prix du billet.

Le décor et l’éclairage de son spectacle sont minimalistes puisque la musique trône d’abord et avant tout. Il faut dire que je la vois plus à l’aise assise au piano dans son salon à composer de la musique que devant des foules. Ses musiciens partagent une complicité de plusieurs dizaines d’années avec elle et la facilité avec laquelle ils enchainent les chansons en fait foi.

Loreena McKennitt est maintenant âgée de 62 ans et pourtant sa voix continue d’être d’une limpidité cristalline. Elle termine très bientôt sa tournée mondiale ayant pour titre celui de son dixième album studio.

Un astéroïde porte le nom de Loreena en son honneur. Ainsi, le ciel retiendra l’existence d’une personne que j’ai qualifiée de phénomène à mes voisins de rangée dans la salle Wilfrid-Pelletier de la Place-des-Arts de Montréal.

Je compte trois véritables amis dans ma vie actuelle et deux étaient présentes à ce spectacle ce soir-là. Je ne crois pas que ce fut un hasard.

Une soirée parfaite, ça existe.