Tracer mes rêves à la plume
Autour de son corps d’enclume
Laissé sciemment martelé
Par mes yeux acier déclarés
Risquer le glacial frisson
D’une insoutenable humiliation
Cœur désireux devenu volereau
Au contact du velours de sa peau
Vivoter exalté par sa fragrance
L’illusoire à mante se joue du hère
Aphrodite relâche sa carnassière
Marmoréenne est sa substance
Imprégnée des charmes d’une fausse gosse
Elle noie en son for mes pensées d’Éros
Dans son monde cadenassé parallèle
Ma convoitise ne se rapproche du réel
Qu’aux rythmes courbes de ses formes
Dandinantes, cruelles, provocantes
Répertoire maitrisé de la bacchante
Je sens en moi monter l’homme