Maigrir durablement – 12 – Les nouvelles quantités

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Puisque je préconise un régime et non une diète, toute perte de poids sera due à la diminution des quantités ingérées.

Chopin : Nocturnes Op 48, No 2

C’est donc le pilier central de ma technique pour perdre durablement des kilos excédentaires. Elle s’accompagnera d’un tableau et de graphiques afin de vous transmettre les bonnes informations et les façons adéquates d’y réagir.

Compte tenu de l’objectif ultime de poids initialement défini et de la rapidité de cette perte (lire les trois articles précédents), plusieurs options restent cependant envisageables.

Vous pensez connaitre vos portions actuelles. Vous regardez vos assiettes, vous comptez vos collations et ce que vous consommez. Eh bien, il faut revoir tout cela à la baisse et pour ce faire, il faut d’abord tout noter avec précision. Détendez-vous, vous ne compterez pas vos calories, seulement vos quantités.

Évaluer à l’œil n’est pas toujours objectif. Utilisez une balance de cuisine et des tasses à mesurer. Notez les portions avant le début du régime afin de les réduire. Personnellement, je me suis acheté plusieurs tasses à mesurer que je laisse dans chacun des contenants de pâtes, de céréales, de noix, de fruits séchés, etc. Pas moyen de me tromper ou de tricher involontairement. Une fois les quantités originales définies, évaluez maintenant les nouvelles quantités qui deviendront votre nouvelle norme pour le reste de vos jours.

Pour une faible perte de poids, réduisez environ du quart. Pour un surpoids important, la perte moyenne quotidienne devra être plus ambitieuse. Retranchez le tiers, voire la moitié, à vos portions. Il est souvent étonnant de constater toute la nourriture ingérée en trop. C’est du gaspillage alimentaire au même titre que la bouffe jetée aux ordures.

Avec l’âge, votre activité physique a diminué et pourtant vous n’avez probablement jamais modifié vos quantités à la baisse, raison de l’embonpoint. Ne vous fiez pas aux portions suggérées sur les emballages, elles peuvent parfois s’avérer trop généreuses. C’est comme le trou dans la cuillère à spaghettis censé donner la bonne quantité de pâtes pour une portion. Si vous l’utilisez comme suggéré, jamais vous ne perdrez de poids.

Ne piochez jamais à même un gros contenant. Transférez toujours vos portions dans une assiette ou un bol aux dimensions appropriées et toujours le même afin de vous assurer d’y avoir mis la bonne portion désirée.

Si vous souffrez trop souvent de la faim et qu’elle vous obsède, vérifiez si vous perdez quotidiennement beaucoup de poids. Dans ce cas, vous pourriez réajuster vos quantités un peu à la hausse. Il est préférable de rallonger un peu le délai pour atteindre votre objectif que de tout abandonner en cours de route.

Ne forcez pas trop, sauf si vous vous en sentez capable. Vérifiez votre comportement. Êtes-vous devenu irascible, impatient, colérique, maussade ? Si oui, réajustez vos quantités. Même s’il est difficile, un régime devrait rester un mode de vie tolérable pour vous ainsi que pour vos proches. Mais prenez garde, votre corps et votre inconscient tentent peut-être de vous manipuler pour que vous repreniez vos bonnes vieilles habitudes. Sachez le reconnaitre et résistez-y tant que vous le pouvez.

Le prochain article traitera de la rétention d’eau.

L’observation perturbante

Vous êtes-vous déjà senti observé sans raison apparente, sans voir votre observateur ? Ça m’est arrivé à quelques reprises pour avoir su par la suite que j’avais eu raison de m’être senti observé. C’est un sentiment étrange et très fort. J’ai déjà raconté une anecdote sur ce sujet en rapport avec des loups. Ça m’est aussi arrivé avec des humains.

La physique quantique, celle qui régit les plus petits constituants de la matière, a mis en lumière un élément clé. Il est impossible d’observer des particules sans les perturber. L’observation fait partie intégrante de tout système quantique. Ainsi, ces particules soumises à notre observation réagissent différemment avec ou sans système d’observation.

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En réalité, ce comportement est normal sans avoir besoin d’aller dans le quantique. Lorsqu’on mesure une tension électrique avec un voltmètre, celui-ci possède une impédance qui n’est pas infinie. Il dévie donc une partie du courant et fait légèrement chuter la tension qu’on espère connaitre. La mesure affecte la réalité puisque sans voltmètre, elle vaut x et avec le voltmètre, elle vaut x – a. Il est donc impossible de mesurer une tension sans l’affecter.

C’est aussi la raison pour laquelle les animaux ne réagissent pas de la même façon lorsqu’on les observe en les laissant tranquilles et qu’on les observe uniquement à partir de caméras. Encore faut-il que nous émettions l’hypothèse qu’ils ignorent leur présence et leur fonction.

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Les Casques bleus de l’ONU en ont également une bonne idée. Observer perturbe le fonctionnement normal, réduisant ainsi les risques d’abus des autorités ou des rebelles. Leur rôle pacifiste n’est pas inutile, du moins dans la majorité des cas.

Observer ses enfants, ses ados, ne constitue donc pas un acte anodin. Parfois ils voudraient nous voir disparaitre, ça retient alors quelque peu leur fougue.

Placer des caméras de surveillance bien en vue n’a pas seulement pour but de capter des délits et ses auteurs, mais surtout de les empêcher.

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Ce concept de la mesure perturbante est fondamental pour comprendre différents mécanismes, tant physiques que psychologiques.

Même si parfois on veut observer sans être surpris, ça ne fonctionne pas toujours et rarement sur une longue période. On a alors besoin d’éloigner son système de surveillance de la cible et c’est ainsi qu’on se retrouve avec des satellites-espions ou des drones.

Souriez, on vous observe !

Image : theblackvault.comouterplaces.comlapresse.cacamera-surveillance.biz