On a des voyous comme voisins. Voilà le triste constat auquel on doit arriver lorsqu’on regarde la façon dont les autorités réglementaires et le fabricant d’avions ont comploté dans la mise en marché du type d’appareil qui s’est écrasé deux fois. La sécurité du public n’a plus jamais été un enjeu, seule l’économie a compté et voilà le résultat.
Il n’existe qu’une seule façon d’agir afin que ce comportement ignoble cesse, c’est de parler le même langage qu’eux, celui de l’argent, sinon on leur donne raison d’avoir menti, triché et tué. Pendant combien de temps doit-on les punir ? Mais pour toujours, voyons ! Sinon à quoi cela servirait-il de les laisser s’échapper ? On ne pourra jamais prouver la négligence criminelle ayant causé la mort. Les responsables de ces décès s’en sortiront avec des frousses et du fric. L’incitatif donné aux autres dirigeants pour garder leurs mains propres est pourtant simple. « Si tu triches, tu tues ta compagnie ».
Malheureusement, ceux qui ont comploté pour faire voler cet appareil défectueux, s’en tireront, tout comme la compagnie qui continuera de vendre sa camelote en la bradant aux réticents qui laisseront leurs principes au vestiaire pour parler économie d’argent, eux aussi. Le gouvernement leur viendra même en aide pour retrouver le niveau des ventes antérieur qui, pourtant, a été établi sur des mensonges.
Les gens aiment oublier et les compagnies voyous le savent, alors elles en profitent. L’honneur, l’honnêteté et la rectitude ne tiennent plus aucune place dans le type de monde dans lequel nous vivons. Nous ne valons pas mieux que ces voyous, car nous continuerons d’acheter des billets d’avion de compagnies aériennes qui achèteront encore ces appareils.
Pour ma part, je pratique la devise de notre province qui est : « Je me souviens ». Je pourrais aussi dire : « Je n’oublie pas ». Je n’oublierai pas cette malveillance parce que les gens qui sont décédés dans les deux accidents valent qu’on se souvienne de la cause de leur disparition. Cette cause n’est pas une défectuosité mécanique, c’est une défectuosité humaine qu’on appelle la cupidité.
j’aime bien cette conclusion.
Après « compagnies aériennes qui achèteront encore ces appareils », n’est-ce pas l’Etat qui achète ces avions pourris ? enfin, tu me diras, compagnie ou état, chou vert vert chou. Où est le privé où est le public, quand il s’agit d’argent ma foi, quelle différence ?
J’aimeAimé par 1 personne
Les compagnies aériennes, généralement privées si elles ne sont pas étatisées, achètent les avions.
J’aimeJ’aime
Voilà! C’est dit! Si vrai!
J’aimeAimé par 1 personne