Naïvement, on a bien voulu y croire et comme toutes les lubies, elle s’est laissée désirée puis elle nous a enchantés, émerveillés, à tel point que nous en sommes devenus esclaves.
Aujourd’hui nous voyons la bulle se crever, notre folie se montrer sur son vrai jour. L’impensable apparait. L’élastique trop tendu a éclaté et stupidement nous nous en étonnons.
Nous ne pourrons pas arrêter l’économie de cette façon tous les ans. Nous devrons apprendre à vivre entourés de ces fléaux et à mourir à cause d’eux. La machine à dépopulation s’est probablement mise en branle.
Nous croulons sous les exemples des mauvaises décisions prises uniquement dans le but de diminuer légèrement les coûts de nos articles fabriqués. Nous ne possédons plus l’expertise ni les appareils pour créer nos propres équipements de protection. Comble de la négligence, nous venons de comprendre que ceux qui viennent des pays remplis de promesses mensongères ne satisfont pas aux normes pourtant exigées.
Notre cupidité nous détruit et elle continuera parce que nous ne cesserons pas de l’être. Un beau cercle vicieux comme le chien qui court après sa queue. Nous nous moquons du cabot et pourtant nous sommes pires que lui, car nous avons la conscience de nos actes et de nos décisions.
Un milliard ou moins. C’est à ce nombre que l’humain réussira à reprendre sa destinée en mains. La mondialisation cessera d’une façon ou d’une autre, car nous avons également mondialisé les maladies.
Ne vous étonnez pas que nous n’apprenions rien de la leçon actuelle. On pensera à un événement passager exceptionnel. Pourtant, ce n’est pas un malheur tiré du hasard, mais un coup de semonce asséné à notre société. Le comprendra-t-on enfin ?