J’ai choisi la troisième lettre de l’alphabet pour le troisième article du blogue consacré à parler d’un mot commençant par une lettre. Après le D et le Y, voici le C et le mot choisi est « cascade ».
Une cascade est une succession de chutes d’eau. C’est aussi une prestation physique exécutée par un acteur ou une doublure appelée cascadeur. On voit le lien lorsque les cascades cinématographiques consistaient essentiellement à l’époque à débouler des marches. Aujourd’hui, on distingue les cascades des effets spéciaux, mais avant au cinéma, une cascade était l’un des seuls effets spéciaux possibles.
Une cascade naturelle est à distinguer d’une chute et d’une cataracte. C’est une chute composée de plusieurs paliers alors qu’une chute n’a qu’un seul saut. Une cataracte est une chute importante sur un grand cours d’eau, habituellement un fleuve.
Il existe des cascades artificielles permettant d’évacuer les crues tout en brisant le potentiel destructeur de l’eau. Les marches du géant à la centrale hydroélectrique Robert-Bourassa au Québec sont un bon exemple d’une cascade artificielle avec ses 10 marches de 10 mètres de hauteur et de 122 mètres de longueur chacune. Lors des crues printanières, le barrage laisse aller son trop-plein, son « carburant », sans pouvoir le harnacher. Heureusement, les précipitations futures de pluie et de neige remboursent ce sacrifice.
La cascade se retrouve dans une très grande quantité de peintures chinoises de paysages. Dans le symbolisme chinois, la cascade compose avec la montagne le yin et le yang. L’eau coule et descend, la montagne est immobile et monte vers le ciel. Le mouvement élémentaire de la cascade représente la force indomptée et le mouvement continuel. C’est le symbole de l’impermanence opposé à celui de l’immutabilité.
Un avis sur “C pour cascade”