Symbolisme du corbeau

Je continue la présentation du symbolisme du corbeau avec une vision occidentale et orientale du même oiseau. Vous pouvez lire le premier article traitant de sa couleur et d’une légende amérindienne lui étant associée en cliquant ici.

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L’Orient et l’Occident ont souvent des visions et des symbolismes diamétralement opposés d’une même chose ou d’un même animal. Le corbeau ne fait pas exception à ce schéma antipodal.

Probablement à cause de sa couleur l’associant au deuil, probablement à cause de son cri rauque, le corbeau en Occident a plutôt mauvaise réputation. À la tour de Londres, on garde des corbeaux sur la pelouse en leur rognant une aile, ce qui les empêche de voler, mais pas de marcher. Ce moyen peu respectueux des oiseaux a pour objectif de rehausser l’aspect funèbre de cette tour-prison. Lorsque cet oiseau est en colère, les plumes de sa gorge se hérissent et lui donnent un air résolument menaçant.

Sur la photo, notez l’irisation de ses plumes qui passe souvent inaperçue. Beaucoup d’oiseaux la voient beaucoup mieux que les humains, ce qui en fait un oiseau «coloré» à leurs yeux.

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En Orient et plus particulièrement en Chine et au Japon, l’oiseau noir est symbole de gratitude filiale, car cet oiseau nourrit père et mère. Au Japon, il exprime l’amour familial. Les jeunes Japonais à l’école primaire apprennent et chantent cette chanson :

Pourquoi le corbeau chante-t-il ?
Parce que dans la montagne
Il a un enfant chéri de sept ans
Le corbeau chante
Mon chéri ! Mon chéri !
Il chante
Mon chéri ! Mon chéri !

Le croassement du corbeau se dit « kâ kâ » en japonais et « chéri » se dit « kawaii ».

On note principalement qu’en Occident, on regarde surtout l’apparence de l’oiseau tandis qu’en Orient, ce sont ses comportements qui importent.

Ça en dit long sur ces deux cultures !

Photos : shotsofscience.com ;
wingsunfurled-web.com ;

 

Les frasques de la Corée du Nord

Le pays le plus fermé du monde a-t-il un avenir avec Kim Jong-un à sa tête ?Officiellement, les deux Corées sont toujours en guerre, car celle des années 1950 s’est soldée par un simple armistice, non par un traité de paix. Ainsi, la frontière séparant les deux portions de l’ancienne Corée unifiée est la plus militarisée au monde et les escarmouches sont nombreuses. Plus de 1,2 millions de soldats et autant de mines se massent autour et dans cette DMZ (zone démilitarisée !)

Tant que la Chine soutiendra le turbulent dirigeant de ce régime, il ne se passera rien, rien du moins sans l’accord officiel ou officieux du géant asiatique. Si le grassouillet dictateur pousse un peu trop loin son arrogance et s’attaque directement à son frère du Sud ou à des effectifs étatsuniens, il serait possible que les Wal-martiens aillent couper la tête du serpent pour ensuite laisser les clés du pays à la Chine, grâce à un accord secret entre les deux super puissances. Il est également possible qu’ensemble, ils concoctent l’assassinat du numéro un nord-coréen puisqu’il mord constamment les jarrets de ceux qu’il considère comme ses ennemis jurés. Mais ce faisant, il tire sans cesse sur sa laisse qui finira un jour par se rompre. Et ce jour n’est plus très loin si l’on se fie aux avancées technologiques réalisées par Pyongyang depuis quelques années. Plusieurs essais nucléaires concluants et envoi réussi d’une fusée en orbite. Lorsqu’on réunit ces deux morceaux de robots, on obtient un ICBM, c’est-à-dire un missile balistique intercontinental pouvant apporter le feu nucléaire à de très grandes distances. Si les USA doutent un jour que Kim prépare le lancement d’une tête nucléaire à bord d’un ICBM, soyez assuré que la Maison-Blanche enverra des Tomahawks rayer de la carte tout l’arsenal et les facilités nucléaires nord-coréennes. Il est à peu près certain que le Président Trump a déjà averti la Chine de ses intentions et malgré les protestations des dirigeants jaunes rouges, ces derniers finiront par accepter des frappes ciblées tant et aussi longtemps que Washington et Séoul  s’abstiendront d’envahir le nord de la péninsule coréenne et qu’ils respecteront les promesses faites aux dirigeants chinois.

Il est difficile de connaitre les vraies objectifs du roquet asiatique, car il jappe beaucoup en défiant les USA avec des phrases incendiaires. Il est toujours étrange de voir des dirigeants de nations minuscules défier à outrance les USA. Saddam Hussein l’a fait lorsqu’il a refusé l’envoi d’enquêteurs sur son territoire. Son arrogance l’a tué.  Kim Jong-un ne semble pas avoir compris la leçon et, lui aussi, il le payera cher.  L’attitude belliqueuse du paon coréen finira par aboutir à une guerre qui aurait pu être évitée. Le pivot dans cette affaire est la Chine. Lorsqu’elle décidera que la Corée du Nord lui aura causé trop de maux de tête, elle tempérera les ardeurs belliqueuses de son allié, elle procédera à une action sous couverture ou elle en autorisera une venant de l’extérieur.

Puisque les ambitions du dictateur semblent n’avoir aucune limite, je prévois qu’un événement déclencheur surviendra avant 2020. Il fera une gaffe et celle-ci causera sa perte. Ce jour arrivera lorsqu’il oubliera de suivre un très important conseil de son voisin et protecteur chinois. C’est toujours ce qui survient aux egos surdimensionnés qui tiennent un pétard. Ce dernier finit toujours par leur sauter au visage. Le malheur est que dans cette affaire, le pétard risque d’être rien de moins que la Bombe.

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