Bob Lazar

Il est fort possible que ce nom ne vous dise rien si l’ufologie ne constitue pas une de vos passions. En revanche, vous connaissez cet homme si la Zone 51 aux É-U.A vous émoustille depuis longtemps.

Cet individu aurait travaillé au secteur S4 qui s’avère être la plus secrète des aires constituant la Zone 51. Apparemment, c’est là que s’effectuait la rétro-ingénierie sur des engins spatiaux extraterrestres récupérés aux É-U.A et même ailleurs dans le monde. Bob Lazar aurait été l’un des ingénieurs ayant travaillé à percer les secrets de la propulsion exotique de ces vaisseaux.

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En 1989, il fait une sortie publique pour décrire ce qu’il a vu et sur quoi il travaillait. Dans un interview donné à George Knapp, il a été le premier individu à divulguer l’existence de la très secrète Zone 51. Par la suite, plein de choses étranges lui surviennent, dont un effacement quasi total des données d’archives de sa vie. On a tiré sur lui alors qu’il se rendait à Los Angeles. Il considère ce geste comme du terrorisme à son endroit ou à tout le moins comme une tentative d’intimidation. Après sa sortie publique, il se retire et ne réitère pas ses déclarations. Il dit devoir sa vie au fait qu’il a fait profil bas durant les années qui ont suivi.

Un producteur de films indépendant l’approche en 2018 pour tourner une vidéo sur ce qu’il a vu alors qu’il travaillait dans la Zone 51. Sortant de son mutisme, il accepte de reparler de ses expériences devant la caméra.

En marge de cette production, le producteur Jeremy Corbell et Bob Lazar ont accepté d’être interviewés par Tyler Glockner de la chaine Secureteam10 de YouTube. Je vous propose de regarder cette vidéo exclusive d’une heure (en anglais uniquement).

Voici quelques points saillants de cette entrevue pour ceux qui préfèrent en lire un résumé.

La zone S4 dotée de plusieurs hangars abritait 9 vaisseaux spatiaux, tous d’apparence neuve. Ils n’étaient ni carcasses issues d’écrasements, ni épaves délabrées, ni tas de rouille croupissants. Bob Lazar devait étudier leur système de propulsion afin d’en percer les secrets. Il s’est donc attardé sur l’un d’eux qu’il a surnommé le « modèle sport ».

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Uniquement 22 personnes pouvaient accéder à ces appareils et ils ne devaient en aucun cas échanger des informations entre eux. Les métallurgistes ne divulguaient rien aux physiciens et vice-versa. C’est pourquoi les informations que M. Lazar est en mesure de nous donner sont toujours restées fragmentaires. Cette méthode de travail en silo est conforme aux usages dans l’armée depuis le projet Manhattan qui vit la confection de la bombe atomique états-unienne durant les années 1943 à 1945. Il est donc faux de prétendre que si cet homme avait réellement travaillé sur ces appareils, il devait nécessairement en connaitre bien plus à leur sujet, c’est tout le contraire. Les informations supplémentaires qu’il a réussi à glaner sur ces appareils proviendraient toutes de conversations entendues en catimini.

Parmi celles-ci, il pense que ces neuf engins spatiaux pourraient avoir été découverts durant des fouilles archéologiques, mais il ignore le lieu exact et le moment de cette trouvaille. Quant à leur origine, ils proviendraient du système binaire Zeta Reticuli situé à 39 années-lumière de nous. Ce système solaire double est également cité lors d’une séance d’hypnose en 1964 par le couple Betty et Barney Hill comme origine des Petits-Gris dans l’histoire de leur enlèvement par des extraterrestres survenu trois ans plus tôt. Situé dans le ciel de notre hémisphère sud, il est invisible depuis le Québec, la France ou tout autre lieu nordique.

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Certains physiciens ont démoli les assertions scientifiques de M. Lazar à l’aune des connaissances actuelles ! Évidemment, si nous, les humains, connaissions comment ces vaisseaux fonctionnent, nous en construirions. Il est donc tout à fait normal que les physiciens s’opposent et déclarent que c’est impossible. Si on demandait aux éléphants d’expliquer la physique quantique et qu’ils s’en montraient incapables, serions-nous en droit de déclarer qu’elle n’existe pas ? On ne peut attendre de ceux qui possèdent notre vérité scientifique actuelle de s’avouer ignorants !

Parmi les étrangetés scientifiques, Bob Lazar prétendait en 1989 que le carburant utilisé dans les soucoupes volantes est un isotope stable de l’élément chimique n° 115 l’ununpentium, théorisé mais totalement inconnu à l’époque et synthétisé bien plus tard, pour la première fois en 2003, désigné depuis peu sous le nom moscovium de symbole Mc.

Cet élément servirait à créer des ondes antigravitationnelles dirigées par trois tuyères situées sous l’engin afin de le propulser et de l’orienter dans toutes les directions désirées.

À l’intérieur du vaisseau, il y trouve trois sièges inadaptés aux dimensions des humains. Il n’aperçoit aucun filage, aucune manette ni tableau de bord. Il suppose donc que le vaisseau est commandé par l’esprit. Une fois encore, dans le domaine du contrôle d’objets par la pensée, nous avons effectué des percées significatives et aujourd’hui cela ne nous semble plus aussi impossible qu’à l’époque.

Le vaisseau semble conçu d’un seul matériau d’apparence métallique, sans soudures, rivets ou autres éléments d’assemblage. Tous les angles sont arrondis, les surfaces sont lisses et légèrement froides au contact de la main. M. Lazar ne peut pas identifier un matériau connu.

Comme dans tous les cas des lanceurs d’alerte, la crédibilité de ces témoins est fortement remise en cause. Tous les moyens sont utilisés pour entacher leur réputation, y compris l’effacement de certaines données personnelles et l’organisation de complots visant à les piéger dans des histoires louches ou illégales. Dénigrés, sans revenus, reniés de tous y compris de tous leurs proches, ils deviennent fragiles à n’importe quelle attaque.

Il existe toujours la possibilité que Bob Lazar soit un illuminé, une personne en mal de réputation et un mythomane de premier ordre, mais plusieurs signes semblent contredire cet étiquetage. Tout d’abord, il est évident que cet homme est un scientifique. Il en a le langage, le vocabulaire et le mode de pensée organisée et structurée. Ensuite, il s’est toujours tenu à un seul discours, ce qu’il racontait voilà 30 ans sur les vaisseaux reste encore mot pour mot ses paroles actuelles.

Il n’essaye pas d’enjoliver son discours par des hypothèses loufoques ou plausibles mais infondées. Il ne cherche pas à donner une réponse à toutes les questions qu’on lui pose, bien au contraire, il s’avoue ignorant d’un tas d’informations qu’on aimerait bien connaitre. Il a parlé en tout premier de l’ultrasecrète zone S4 retranchée à l’intérieur de la Zone 51 alors elle-même méconnue du public. Comment aurait-il pu connaitre cette information extrêmement sensible sans faire lui-même partie des 22 personnes habilitées à s’y rendre et à y travailler ?

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En 1989, il aurait perdu son emploi pour avoir amené des amis à proximité des sites d’où étaient effectués les essais aériens de ces engins extraterrestres. Des recherches plus poussées ont permis de confirmer les renseignements qu’il donne sur son passé, sur sa formation, sur ses emplois antérieurs, alors que ces institutions nient l’avoir connu. Il existe donc bel et bien un projet pour faire disparaitre les preuves de son implication et aussi pour dénigrer l’individu. Un gouvernement n’utilise pas ces méthodes extrêmes avec des mythomanes ou des illuminés, seulement avec des gens qui le dérange fortement et M. Lazar semble faire partie de cette rare catégorie de personnes qu’il veut neutraliser à tout prix. Se poser la question à savoir pourquoi, c’est évidemment y répondre.

Que pensez-vous de l’histoire que Robert Lazar raconte ?

Les Petits-Gris — 3 — Et s’ils étaient inventés ?

Ce troisième article traitant des Petits-Gris est moins factuel et ne traitera que de la possibilité qu’ils soient simplement issus de l’imagination des gens. J’aborderai la question des conséquences liées à leur éventuelle réalité dans un quatrième article. Mais tout d’abord, voyons si cette apparence qui aurait pu avoir été entièrement inventée possède quelque rationalité.

Il existe des facteurs très logiques qui expliquent leur aspect à la fois semblable et différent de celui des Terriens. Tout d’abord, le plus important, ils se présentent sous des traits humanoïdes. L’humain étant, selon lui, l’être le plus évolué de sa planète, préfèrera imaginer des extraterrestres ayant la capacité de lui rendre visite sous une forme semblable à la sienne. Ça prend beaucoup d’audace, une bonne dose d’imagination, mais surtout beaucoup d’humilité, caractère souvent absent chez l’espèce humaine, pour inventer des extraterrestres pacifiques, très évolués et ayant l’apparence d’un cafard géant, d’une autruche ou d’un tricératops. Les inventer avec une vague ressemblance préserve l’estime personnelle, malgré l’obligation de leur reconnaitre des compétences scientifiques et technologiques supérieures. Ainsi l’humain espère faire comme eux et arpenter les étoiles à la recherche de civilisations rendues elles aussi à l’inflexion de leur évolution.

Toutefois, il n’est pas anodin de voir les extraterrestres qu’on surnomme les Petits-Gris affublés d’une constitution fluette. S’ils dominent largement les Terriens du point de vue technologique, ces derniers les supplantent sans conteste sur le plan physique. Un certain équilibre des forces en présence s’instaure entre l’homme et sa créature. Aujourd’hui encore, l’homme physiquement puissant jouit de bonnes considérations quasi instantanément de la part de ses semblables, car juger le potentiel physique d’un simple regard est chose possible. En revanche, l’intelligence supérieure ne se découvre qu’après avoir soumis les sujets à une batterie de tests et souvent la précision des résultats est fortement discutable. Les Petits-Gris ne supplantent pas les humains sur tous les plans puisque leurs capacités physiques, le plus important critère inconsciemment utilisé, restent bien en deçà de celles des habitants de la Terre.

Toujours dans le contexte où l’homme aurait forgé de toute pièce l’existence des Petits-Gris, leur discrétion ne se discute donc pas. On ne peut pas utiliser ce critère ni pour appuyer ni pour discréditer la thèse en leur faveur. Il en va de même de leur côté pacifiste, car s’ils étaient réels et guerroyeurs, il ne resterait plus beaucoup d’humains sur Terre pour tergiverser à leur sujet.

Inventer ce type de visiteurs permet à l’humain de diminuer son angoisse provoquée par le grand questionnement existentiel sur la présence possible d’autres formes de vies évoluées dans l’Univers et par incidence, sur la banalité de sa propre existence en tant qu’espèce distincte. Avec l’accroissement des connaissances, la place de l’humain dans l’Univers n’a cessé de régresser. Un jour viendra où il aura la preuve formelle qu’elle est effectivement très ordinaire. Ainsi, il s’y prépare en se projetant dans ce futur où il côtoiera des races venues des confins de la Galaxie ou simplement au tournant de son étoile voisine. Les Petits-Gris seraient donc la représentation de ses espérances plutôt que de ses frayeurs. Au cinéma on retrouve ces deux extrêmes par l’entremise de E.T. de Steven Spielberg qui s’inscrit exactement dans l’optique des mignons gentils, alors que le film Alien de Ridley Scott varlope dans la direction totalement opposée. Entre les deux, le choix des créatures est nombreux et varié. Les Petits-Gris pourraient fort bien n’être rien d’autre que l’une d’entre elles. Ils auraient par contre bénéficié de la plus importante récupération en dehors des salles de cinéma. Voilà peut-être un bon moyen de contrôler la xénophobie galopante inhérente à notre race.

Dans la communauté ufologique, il existe un phénomène relativement bien connu que je nomme abduction. On peut considérer ce terme comme un calque de l’anglais. Je l’utiliserai tout de même, et ce malgré l’usage des mots enlèvement, rapt, kidnapping ou même ravissement. Le mot abduction possède déjà deux définitions bien différentes en français, mais je rajouterai cette troisième qui consiste à enlever des gens, les amener dans un laboratoire, communément à bord d’un vaisseau spatial, afin de leur faire subir différents tests scientifiques pour ensuite les ramener à leur point d’origine. Toute cette opération s’effectue sans violence, mais sans consentement, car les sujets disent avoir été paralysés. Un gap temporel associé à un trou de mémoire est remarqué au moment du retour.

Les personnes abductées auraient subi un lavage de cerveau afin d’effacer ces moments traumatisants de leur mémoire. Cette dernière opération semble plus ou moins bien fonctionner, puisque les gens disent souffrir de différents maux post-traumatiques. La résurgence de certains moments parviendrait à se faire sous hypnose. Certains témoignages de gens sans aucune relation entre elles concordent sur plusieurs points, dont l’apparence des ravisseurs qui est souvent associée à celle des Petits-Gris.

Si on applique le principe du rasoir d’Occam qui consiste à choisir la cause la plus simple comme étant généralement la vraie, nous devons accepter que ces abductions ne soient que de mauvais rêves effectués en état de semi-conscience au moment de s’endormir ou de se réveiller. La paralysie s’explique par un trouble du sommeil appelé parasomnie. Cette maladie est bien connue, très bien documentée, et aucun extraterrestre n’envahit les cliniques du sommeil lorsque les patients vivent une crise qui provoque les effets paralytiques décrits par les abductés.

N’en déplaise à bien des gens, ces abductions hypothétiques ne sont pas des preuves évidentes et convaincantes de l’existence des extraterrestres parmi la population, puisque des cauchemars associés à des phases de parasomnie pourraient causer les mêmes douloureuses réminiscences. Toutefois, à l’inverse, l’existence avérée de cette maladie ne peut pas totalement exclure de possibles abductions. Un détail étrange a toutefois été rapporté à plusieurs reprises par des personnes différentes. Il semblerait qu’une fois à bord de leur vaisseau, les gens auraient été confrontés à des Petits-Gris passablement plus grands que ceux décrits habituellement. Cet élément aura son importance dans le prochain article qui tentera de répondre à la question inverse: «Et si les Petits-Gris n’étaient pas inventés?»