Le salon Clandestin

Ce samedi 4 septembre se tenait le salon Clandestin, un petit salon du livre sans prétention tenu à l’extérieur sur les magnifiques terrains d’une « cabane à sucre » au mont Saint-Grégoire en Montérégie (banlieue de Montréal).

Cet événement était organisé par un groupe privé Facebook, celui des Lecteurs-Lectrices de Fantasy-Fantastique.

Les exposants apportent leur table pliante, leur nappe, leurs présentoirs et leurs livres. Ils les disposent de chaque côté d’un petit chemin qu’empruntent les lecteurs en quête de trouvailles.

Je m’y suis présenté pour la toute première fois en tant qu’exposant. Mon recueil de nouvelles, « Scénarios de fins du monde 1 », correspond aux critères de ce groupe de lecture puisque plusieurs textes sont de nature fantastique tout en ayant pour la majorité d’entre eux un côté, à l’évidence, horrifiant.

La journée fut magnifique, sa température clémente avec son soleil généreux d’une luminosité préautomnale. Les feuilles, pas celles des livres mais des arbres, toujours accrochées aux branches, ont déjà commencé à adopter quelques teintes plus éclatantes que les érables à sucre finiront bientôt par faire exploser en une orgie de couleurs aux imitations réussies d’un gigantesque feu de forêt.

Ces moments quasi magiques furent ponctués de belles rencontres avec des lecteurs enthousiastes et des auteurs dont nous partageons une passion commune, l’écriture. La photo d’entête montre quelques-uns des auteurs-autrices présents durant ce salon vraiment original. Je fais partie de ce collectif sur cette photo. Pour ceux qui me connaissent, prière de ne pas dévoiler mon identité.

J’ai discuté avec deux étudiants amoureux de la lecture, Nathaniel et Li-Anne. Je les ai revus un peu plus tard. J’en ai profité pour leur donner deux livres, SFM1 et DOW. Je sais combien il est difficile de se procurer des livres lorsqu’on promène encore ses fesses sur les bancs d’école. Étrangement, ce geste fut pour moi l’événement le plus satisfaisant de ma journée, plus que mes ventes.

Je remercie également Johanne qui m’accompagnait et tenait le fort (pas dans le sens « bouteille de scotch » du terme) durant mes absences.

DOW – Avant-propos

Comme vous le savez probablement maintenant, DOW est l’acronyme du titre de mon tout dernier roman « Le domaine Ondana–Watermore ». Dans mon article précédent, je vous avais promis l’avant-propos. Or, le voici.

Avant-propos

L’écriture d’un roman dont tous les événements et les personnages sont purement fictifs exige de son auteur un labeur méthodique puisque sa mémoire ne lui apporte aucun secours. Tous les détails de l’œuvre, les lieux, les moments, les personnages, les objets, les dialogues et la trame historique étant inventés, les pièges augmentent quadratiquement en fonction de la longueur du récit, du nombre de personnages et de la complexité contextuelle.

Écrire une œuvre aussi volumineuse ne relève pas d’une décision préalable. Les sections ont simplement buissonné tout au cours de l’évolution de l’écriture. Je les ai ensuite raboutées pour créer le fil du récit et surtout, je me suis ensuite attelé à traquer et à corriger toutes les anomalies engendrées par une écriture percolée.

Mon travail quotidien de composition, d’assemblage, de révision et de correction m’a fait vivre une profonde solitude qui s’est étirée sur plusieurs années. Bien sûr, j’ai choisi cette existence et l’idée ne consiste pas à me plaindre, mais à être compris et, j’espère, à être pardonné.

Tout au long de cette aventure, je vous partage les pensées de la myriade de personnages peuplant ce livre, y compris durant l’action. J’ai extirpé leurs réflexions pour mieux vous les faire connaitre, car la vraie richesse n’est-elle pas d’accéder à l’esprit des gens ?

Conséquence directe de mes choix littéraires, ce livre est conçu pour être dévoré avec parcimonie. Il s’oppose volontairement aux œuvres haletantes qu’on termine en quelques heures et qu’on oublie après quelques jours. Sa longueur, sa densité et sa complexité constituent des choix assumés. Et n’espérez pas des répits de cogitation lorsque vous entamerez une partie bardée de dialogues. Qu’ils soient exprimés ou racontés, tous les détails acquièrent ici leur importance.

Voyez ce livre comme un éloge à la lenteur. Pour vous guider dans cette voie, je l’ai subdivisé en 223 sections réunies en 21 chapitres. Ayant moi-même horreur de couper court à ma lecture au beau milieu d’une intrigue, terminer une section avant de fermer le livre pour la nuit ne devrait ici vous prendre que quelques minutes.

Avant d’entamer votre lecture, équipez-vous d’un peu de persévérance, car quelques sections vous demanderont un plus haut degré de concentration. Allez, maintenant, amusez-vous !

Lir la quatrième de couverture

Si vous désirez me faire part de questions qui vous assaillent, laissez un commentaire.

Mon tout nouveau roman est maintenant en vente !

Eh bien ! Ça y est ! Après de nombreuses années à souquer ferme, mon nouveau roman vient tout juste de paraitre.

Son titre : « Le domaine Ondana–Watermore », DOW pour les intimes.

En fait, cette œuvre constitue un préambule à un roman terminé en 2000, mais qui n’a jamais été édité. J’en ai donc profité pour ramener plusieurs personnages vingt ans dans le passé, au début de leur vie d’adulte, mais je les ai également situés dans un contexte contemporain. Évidemment, en agissant ainsi, je signais la mort de ma précédente œuvre que je devrai réécrire en totalité.

Vous pouvez lire le texte couché au dos de ce roman titanesque et, si votre cœur en éprouve le désir, vous le procurer en format PDF en cliquant ici.

Si vous avez des questions à m’adresser avant de dépenser le montant pour l’acquérir, n’hésitez pas à me laisser un commentaire ou à m’envoyer un courriel à l’adresse que vous trouverez ici.

Pour obtenir la version papier, communiquez directement avec moi. Je vous avise toutefois que, pour un poids totalisant plus de 900 g, les frais de poste ne sont pas négligeables et le délai de livraison peut atteindre plusieurs jours, plusieurs semaines, voire plusieurs mois si vous habitez en Europe, gracieuseté de cette chère COVID et de ses variants.

Bonne nouvelle, cependant. Pour ceux qui achètent la version PDF, vous la payez 25 % moins cher que la version papier. Qui plus est, si vous décidez ensuite d’acheter la version lourde, vous n’avez qu’à débourser la différence (ainsi que les frais de manipulation et de transport). Vous obtiendrez ainsi le livre dans ses deux formats en ne payant que l’équivalent de la version papier.

Évidemment, pour ceux qui achètent immédiatement la version physique, vous obtiendrez la version électronique sans frais additionnels.

Quant à mon prochain article de blogue, il contiendra l’avant-propos du livre.

Après tout ce travail, j’avoue d’emblée que la fatigue est au rendez-vous et je compte bien profiter pleinement de mes vacances simplement pour me reposer, car plusieurs autres projets seront étalés sur ma table de travail lorsque je reprendrai le collier cet automne. Entre autres, je préparerai une seconde édition de mon premier recueil de nouvelles, j’ai aussi dans mes cartons un recueil de novellas (nouvelles longues) ainsi qu’un recueil de poésie. Et enfin, j’ai entamé l’écriture de la suite du roman DOW. Mis à part ce dernier projet à l’état embryonnaire, tous les autres sont déjà bien avancés et, chose certaine, l’année 2022 verra la publication d’une ou de plusieurs œuvres en cours de production.