Mon tout nouveau roman est maintenant en vente !

Eh bien ! Ça y est ! Après de nombreuses années à souquer ferme, mon nouveau roman vient tout juste de paraitre.

Son titre : « Le domaine Ondana–Watermore », DOW pour les intimes.

En fait, cette œuvre constitue un préambule à un roman terminé en 2000, mais qui n’a jamais été édité. J’en ai donc profité pour ramener plusieurs personnages vingt ans dans le passé, au début de leur vie d’adulte, mais je les ai également situés dans un contexte contemporain. Évidemment, en agissant ainsi, je signais la mort de ma précédente œuvre que je devrai réécrire en totalité.

Vous pouvez lire le texte couché au dos de ce roman titanesque et, si votre cœur en éprouve le désir, vous le procurer en format PDF en cliquant ici.

Si vous avez des questions à m’adresser avant de dépenser le montant pour l’acquérir, n’hésitez pas à me laisser un commentaire ou à m’envoyer un courriel à l’adresse que vous trouverez ici.

Pour obtenir la version papier, communiquez directement avec moi. Je vous avise toutefois que, pour un poids totalisant plus de 900 g, les frais de poste ne sont pas négligeables et le délai de livraison peut atteindre plusieurs jours, plusieurs semaines, voire plusieurs mois si vous habitez en Europe, gracieuseté de cette chère COVID et de ses variants.

Bonne nouvelle, cependant. Pour ceux qui achètent la version PDF, vous la payez 25 % moins cher que la version papier. Qui plus est, si vous décidez ensuite d’acheter la version lourde, vous n’avez qu’à débourser la différence (ainsi que les frais de manipulation et de transport). Vous obtiendrez ainsi le livre dans ses deux formats en ne payant que l’équivalent de la version papier.

Évidemment, pour ceux qui achètent immédiatement la version physique, vous obtiendrez la version électronique sans frais additionnels.

Quant à mon prochain article de blogue, il contiendra l’avant-propos du livre.

Après tout ce travail, j’avoue d’emblée que la fatigue est au rendez-vous et je compte bien profiter pleinement de mes vacances simplement pour me reposer, car plusieurs autres projets seront étalés sur ma table de travail lorsque je reprendrai le collier cet automne. Entre autres, je préparerai une seconde édition de mon premier recueil de nouvelles, j’ai aussi dans mes cartons un recueil de novellas (nouvelles longues) ainsi qu’un recueil de poésie. Et enfin, j’ai entamé l’écriture de la suite du roman DOW. Mis à part ce dernier projet à l’état embryonnaire, tous les autres sont déjà bien avancés et, chose certaine, l’année 2022 verra la publication d’une ou de plusieurs œuvres en cours de production.

Discuter pour vivre ensemble

Il est facile de parler sans se comprendre. Plusieurs causes de mésententes coulent de source, elles tirent leurs origines de l’objectif même de la discussion entreprise avec une autre personne.

Cherche-t-on vraiment à discuter qui oblige à échanger? Il est facile de camoufler un diktat sous des airs de discussion. Elle ne sert bien souvent que d’outil de manipulation. On l’utilise pour faire connaitre une décision déjà prise. On demande l’avis de l’autre sans vouloir en tenir compte s’il diverge du nôtre. Ce n’est que de la poudre aux yeux destinée à prouver une fausse bonne foi.

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La discussion vise parfois un but inavouable et inavoué. En usant de moyens destinés à noyer le poisson, à éloigner l’autre de la vérité, la discussion déraille, l’impatience gagne les deux parties et les conséquences s’ensuivent. Tout ce qui ne tombe pas sous le sens est discutable et devrait être discuté lorsque l’autre partie se rend compte d’une argumentation à la logique bousculée, triturée, contorsionnée qui vise à insérer une cheville carrée dans un trou rond sans trop le faire paraitre.

Mais qui est prêt à se remettre en question devant son partenaire? À réfléchir tout haut? À entreprendre une démarche de questions-réponses sans préparations? À livrer ses propres incertitudes, ses doutes, ses faiblesses?

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Ce qu’on devrait toujours faire est de réfléchir à l’argumentation adverse avant de répondre, quitte à reporter la discussion si nécessaire. En revanche, toujours ramener sur le tapis un sujet laissé en suspens. Répondre franchement aux questions légitimes. Éviter de mêler plusieurs sujets, au contraire, leur donner une priorité. Reconnaitre ses subterfuges, ses camouflages et s’en départir.

La règle d’or est tellement simple que tous les grands humanistes l’ont reprise dans leurs discours.

«Traite les autres comme tu souhaiterais être traité.»

Tu ne peux exiger d’une personne d’être ouverte, franche, conciliante, de bonne foi si tu lui refuses les mêmes comportements.

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Lorsqu’il existe une barrière franche entre deux comportements, lorsque après maints efforts personne ne semble donner signe de bonne foi, il faut se questionner sur la pertinence de la relation. S’il y a refus de s’entendre de part et d’autre sur des règles du jeu communes, le plaisir n’existe plus. C’est une guerre déguisée, un conflit en habits de civilité.

Gagner sur une personne censée être son alliée n’est pas une victoire, mais une trahison et vous serez alors traité de la sorte. L’objectif ne devrait jamais être la victoire, mais le plaisir d’avoir obtenu un accord mutuel accepté de plein gré.

Si vous aimez vous battre contre un ennemi, choisissez donc celui-ci. Combattez votre goût, votre désir de gagner, d’avoir gain de cause, d’imposer vos idées, car voilà le vrai ennemi à abattre lorsqu’on choisit de vivre en couple et en société.

On peut ne pas s’entendre sur la destination, sur le chemin à emprunter, sur les haltes, tout cela reste en partie secondaire tant qu’on vise l’objectif de bien vivre ensemble.

Le choix de ses erreurs

George Bernard Shaw: «La réussite ne consiste pas à ne pas faire d’erreurs, mais à ne jamais refaire la même.»

Albert Einstein: «La folie, c’est de refaire toujours la même erreur et s’attendre à ce que les résultats soient différents.»

Akio Morita: «N’ayez pas peur de faire une erreur, mais faites en sorte de ne pas faire la même erreur deux fois.»

Francis Nicolas: «Tout le monde mérite une deuxième chance, mais pas pour les mêmes erreurs.»

Ces exemples reviennent comme pâquerettes au printemps. En lisant des centaines de blogues, il est fréquent de tomber sur l’une d’entre elles, ou l’une de ses variantes prétendant la même chose.

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Bon, on comprend le principe. Tu commets une erreur, tu saisis le message, tu changes de stratégie, tu ne fais plus cette erreur et tu finis par obtenir ce que tu voulais. C’est la recette la plus simple du succès.

Ce processus en rien compliqué vous semble la seule bonne chose à faire, n’est-ce pas? Comme le prétendait Einstein, seul le fou répète ses erreurs. Vous adhérez allègrement à ce concept d’une logique implacable. L’erreur est compréhensible, nous sommes tous humains, mais la répéter démontre un signe évident qu’un engrenage mental a perdu quelques dents.

Pourtant, aussi vrai que ce processus par lequel l’humain apprend de ses erreurs peut paraitre indiscutable, celui-ci contient un profond problème systémique. Cette belle mécanique ne comporte aucune morale.

Dans toutes ces belles citations, personne ne s’est penché sur la cause et la provenance de l’erreur initiale et lorsqu’on prend le temps de faire cette analyse, on découvre une vérité bien différente. Je vais donner un seul exemple, mais il en existe des centaines qui pourraient illustrer mes propos.

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Prenez une personne particulière dans un groupe de travail. Le projet sur lequel trime l’équipe échoue. Les autres individus utilisent un trait de caractère de cette personne pour lui jouer dans le dos, pour l’isoler, pour lui faire porter le chapeau des gaffes commises, des retards survenus, du chaos que certains ont sciemment entretenu. Cette caractéristique qui l’a rendue vulnérable n’est que sa franchise. En étant honnête, elle s’avère être dangereuse pour tous les autres puisqu’elle ne manquera pas de raconter une version passablement juste des événements réellement survenus au sein du groupe.

Cette personne honnête est jugée par ses supérieurs avant même d’avoir pu donner sa version des faits et même si elle le faisait, on ne la croirait pas puisque les autres l’ont désignée pour s’en servir comme bouc émissaire. Constituant une menace, elle doit disparaitre et elle portera les responsabilités de cet échec. Une pierre, deux coups. Tous ne peuvent mentir, croient alors les autorités. Pourtant elles ont tort, mais la personne honnête est écartée.

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Voilà la situation, voilà l’échec. La cause de celui-ci est d’avoir été une personne intègre vivant dans un monde qui ne l’est pas.

Si la personne est intelligente, d’après les dictons, elle ne refera plus cette erreur. La prochaine fois, elle s’alliera aux menteurs plutôt que de rester honnête et elle parviendra ainsi à éviter l’ostracisme.

Mais si elle choisit en toute conscience de ne pas verser du côté obscur de la Force, alors elle commettra la même erreur encore et encore.

Peut-on toujours considérer comme étant folle une personne faisant ce choix réfléchi et assumé? Folle de garder ses principes d’honnêteté et d’intégrité?

Je vais répondre pour vous. Oui, cette personne est réellement folle, car la vie ne fonctionne pas sur ces principes et il faut être complètement fêlé pour nager volontairement à contre-courant.

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J’étais, je suis et je resterai un de ces fous. J’ignore pourquoi, je sais simplement que je suis conçu ainsi. Les erreurs des autres, je les ai portées et je les porte encore.

La prochaine fois où vous entendrez, où vous lirez une de ces citations qui déclare que commettre plusieurs fois la même erreur est à éviter, est à proscrire de sa vie, rappelez-vous simplement que certains ne le font pas pour répéter une erreur, ils font ce choix parce que leur morale ne peut faire autrement que d’espérer un résultat différent avec des gens qui pourraient s’avérer différents, et ce malgré la répétition ininterrompue des actes de trahison.