Business as usual

Au milieu des années 1970, une équipe de trois chercheurs du MIT ont mathématiquement extrapolé le futur de notre civilisation en tenant compte de différents facteurs comme l’exploitation des ressources non renouvelables, l’accroissement de la population, etc. Ils ont appelé cette simulation « Business As Usual » afin de signifier qu’elle ne faisait intervenir aucun changement de comportement de notre part. Ils ont modifié leurs données en rajoutant des ressources, en diminuant le taux de natalité, en réduisant notre consommation individuelle, rien n’y faisait, une dégringolade brutale finissait toujours par survenir. Seule la date de l’inflexion de la courbe changeait.

Les résultats de leurs calculs montrent une étonnante ressemblance avec les chiffres réels rapportés durant les 50 ans ayant suivi cette étude. En fait, nous avons légèrement fait pire que leurs prédictions. Faut-il s’en étonner ? Aujourd’hui, leur conclusion alarmiste de l’époque n’étonne plus. Afin d’éviter cette catastrophe, ils recommandaient un changement immédiat de comportement de consommation si nous voulions éviter l’effondrement global anticipé aux alentours des années 2025-2050 selon le modèle.

Nous frôlons l’année 2021 et nous n’avons rien changé alors que l’alarme a été entendue depuis longtemps, toutes les preuves mathématiques à l’appui. Maintenant, l’effondrement surviendra à coup sûr. Il est bien trop tard pour croire changer quelque chose même si nous passions au neutre, même si nous mettions tous les chevaux à la renverse.

L’épisode de la COrVID-19 nous aura servi de coup de semonce. Les historiens du futur, s’il en reste, diront de l’année 2020 qu’elle aura vu poindre le premier signe évident mondial de cette bascule. Ils tenteront de nous trouver des excuses pour avoir laissé le train filer droit dans le précipice, mais leur verdict restera sans appel. Au mieux ils statueront que nous nous sommes comportés en parfaits idiots. Plus probable qu’ils arrêtent leur décision sur le fait que nous avons été de dangereux crétins égocentriques.

N’ayez aucun doute, c’est en ces termes qu’ils nous définiront et ils auront entièrement raison. Parce que nous regardions notre maison flamber et plutôt que de réagir, nous avons continué à festoyer, à faire bombance, à faire du business as usual.

Espèce d’animal !

Un court article que je publie ce dimanche en fin de journée. Pour vous, mes lecteurs d’Europe, d’Afrique, d’Océanie et d’Asie, c’est déjà lundi, mais qu’importe.

Je vais sortir de mon mode d’écriture normal pour vous proposer quelque chose de différent, un article à caractère plus participatif. Je m’explique.

Dernièrement, j’ai regardé plusieurs reportages ou capsules vidéos dans lesquelles des réactions ou comportements animaux nous surprennent, étonnent et même nous subjuguent.

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Dernièrement, je vous faisais part de l’intelligence des corbeaux mise en évidence par de nouvelles études scientifiques. De plus en plus de recherches mettent en lumière certaines attitudes que nous réservions autrefois à nous, les humains.

Nos animaux de compagnie ne sont plus les seuls à adopter des comportements surprenants, à démontrer des personnalités complexes. On découvre chez un grand nombre d’animaux sauvages d’étonnantes attitudes et aptitudes qu’on n’aurait jamais cru rencontrer chez ces espèces principalement préoccupées à travailler pour survivre.

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Nos paradigmes envers les autres espèces animales s’en trouvent chamboulés. De plus en plus de gens n’acceptent plus les mauvais traitements que nous leur infligeons et encore moins les extinctions massives que notre mode de vie et notre main mise sur l’environnement leur occasionnent.

J’aimerais connaitre vos expériences récentes ou des vidéos-chocs en rapport avec des attitudes animales particulières qui risqueraient d’ébranler les fondements de nos pensées et de nos rapports avec les autres habitants mobiles de notre planète.

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N’oubliez pas, si tel est votre désir, de rajouter votre opinion personnelle aux références ou à votre description des faits. Je suis curieux de la connaitre.

Vous pouvez déposer un commentaire ou encore m’envoyer un courriel si vous préférez me laisser le soin de résumer vos propos en préservant votre anonymat au besoin.