Cerutti mastodon

En 2017, près de San Diego aux États-Unis d’Amérique, ont été datés les restes d’un mastodonte mammut americanum débité par des humains équipés d’outils de pierre voilà 130700 ans ± 9000 ans. Ce site exceptionnel est connu sous le nom de Cerutti mastodon.

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Tom Deméré, du Musée d’Histoire Naturelle de San Diego, commentait au magazine National Geographic que les fouilles sur ce site ont commencé vers 1990, mais ce n’est que très récemment que la méthode de datation uranium-thorium a été utilisée pour confirmer l’âge des os.

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La nouvelle n’a pas fait les grosses manchettes, comme tout ce qui concerne des preuves de l’arrivée de l’humain sur ce continent avant la culture dite de Clovis. Pourtant ces faits s’accumulent malgré les efforts acharnés de certains scientifiques pour les faire taire.

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Beaucoup de preuves similaires ont antérieurement été « perdues » par le Smithsonian Institute et celles-ci risquent de subir le même sort. Toutefois, un jour, les vieilles barbes et leurs sbires finiront par ne plus pouvoir cacher et passer sous silence ces faits qui s’accumulent, découverts dans le sud-ouest des É.-U.A. et également dans plusieurs régions de l’Amérique du sud.

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Nous aurons l’assurance que d’autres peuples ont traversé l’océan bien avant la dernière période glaciaire où des Asiatiques ont utilisé le détroit de Béring alors asséché pour sauter d’un continent à l’autre voilà seulement 15000 ans.

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Le problème consiste à comprendre comment un groupe d’un genre homo non identifié aurait atteint le continent américain à une époque où nos théories actuellement admises considèrent que les Africains n’avaient pas encore quitté leur continent pour migrer vers l’Europe et l’Asie. Toutefois, de nouvelles preuves à ce sujet repousseraient l’époque dite de la « Sortie d’Afrique », « Out of Africa », à environ 175000 ans. On voit bien que les restes de Cerruti mastodon ne sont plus en décalage et ils deviennent alors très plausibles._DSC1946_HDR

Nous nous rapprochons graduellement de la reconstitution de l’histoire réelle du genre humain sur la Terre. Chaque nouvelle découverte nous rappelle des légendes et celle des Atlantes est très certainement celle qui enflamme le plus nos imaginations.

Ceinture d’Orion

La constellation d’Orion forme un quadrangle bien connu des habitants de l’hémisphère nord. Elle est facilement repérable grâce à ses étoiles plus brillantes que la moyenne. Parmi celles-ci, Betelgeuse et Rigel se démarquent, la première pour être une digne représentante des supergéantes rouges en fin de vie et la seconde comme étant l’archétype de la supergéante bleue qui finira en supernova et fort probablement en trou noir. Dans l’Égypte ancienne, ce dessin d’étoiles représentait le dieu Osiris, la plus importante figure du panthéon égyptien.

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Cependant, je veux m’attarder aux trois étoiles centrales de ce polygone formant ce qu’on appelle la ceinture de ce chasseur céleste. Presque parfaitement alignées, ces trois supergéantes bleues se nomment Alnitak, Alnilam et Mintaka. Cet alignement n’est qu’illusion, car en regardant en trois dimensions, elles sont toutes situées dans des plans différents. Elles se situent donc à des distances différentes de nous.

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On associe souvent ces trois étoiles à des constructions mégalithiques formant au sol un une forme géométrique semblable. Les trois principales pyramides du plateau de Gizeh ainsi que celles de Teotihuacan semblent vouloir imiter ce quasi-alignement. Plusieurs se sont rués sans vergogne sur la hasardeuse hypothèse que cette fameuse ceinture serait le lieu d’origine des extraterrestres qui auraient participé à la construction de ces beautés de pierres. C’est peu probable, pour différentes raisons dont celle passablement importante que les étoiles les plus brillantes sont celles qui risquent le moins d’abriter la vie.

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De fait, ce ne sont que de gros bébés joufflus de seulement quelques millions d’années d’existence issus d’une même pouponnière d’étoiles, la grande nébuleuse d’Orion. La vie intelligente et technologique ne peut pas se développer si rapidement. D’autre part, les cataclysmiques bouffées de particules éjectées de ces monstres stellaires tuent certainement toute vie qui pourrait se trouver dans un rayon passablement grand autour d’elles.

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Alnitak se trouve à 843 années-lumière de la Terre. Elle n’est pas constituée d’une seule, mais bien de trois étoiles, dont deux tournent rapidement l’une autour de l’autre. La plus brillante possède 33 fois la masse de notre Soleil et finira certainement en trou noir dans un avenir céleste pas si lointain.

Alnilam se situe loin derrière les deux autres, mais elle semble ne posséder aucun compagnon. En revanche, elle pourrait bien abriter un grand nombre de planètes et de lunes. Son imposante masse de 136 fois celle de notre Soleil chauffe toutefois les surfaces planétaires et lunaires à des températures infernales.

La troisième étoile de la ceinture, Mintaka, s’auréole de mystères. On pense qu’elle est constituée d’au moins quatre étoiles bleues ou supergéantes bleues dont la plus massive ferait 22,5 fois la masse du Soleil. Une cinquième étoile moins massive et moins chaude ferait partie de ce système.ufovni2012-sirius-orion

Sans pouvoir l’affirmer, il est très peu probable que la vie soit apparue et ait prospéré dans cette région précise du ciel. Attribuer les dispositions des pyramides à l’origine des extraterrestres qui seraient responsables de leur construction me semble une spéculation aux probabilités frôlant la nullité.

Oui, ces étoiles nous apparaissent exceptionnelles vu de la Terre, mais pour évoluer la vie n’en demande pas tant. Bien au contraire, elle préfère la quiétude, les étoiles beaucoup plus petites et relativement froides, les banlieues retirées, et surtout du temps, énormément de temps. Ces conditions particulières ne se retrouvent pas dans la ceinture d’Orion.

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En prenant pour acquis, ce qui est loin d’être prouvé, que les pyramides imitent le schéma des étoiles de la ceinture d’Orion, il faut chercher la raison véritable ailleurs que dans le lieu d’origine des extraterrestres bâtisseurs.

Que les anciens peuples aient simplement associé les étoiles de cette constellation à un de leurs dieux est, à mon avis, bien suffisant. Chez les Égyptiens, le culte d’Osiris est si ancien qu’il pourrait remonter à la première dynastie pharaonique. Qu’on ait voulu lui donner une des meilleures places dans le ciel me semble très logique sans devoir chercher d’autres raisons.

Que les grands bâtisseurs aient ensuite imité sur Terre la position des étoiles de cette constellation est de faire honneur à leur dieu le plus important. Toutes nos églises, cathédrales, oratoires, basiliques, etc. témoignent du même engouement religieux.

 

Géologie

La recherche de pétrole et autres hydrocarbures reste l’une des occupations les plus populaires des géologues. Apprendre les couches géologiques dans cet unique but m’a toujours très peu intéressé, pour ne pas dire rebuté.

Je n’ai jamais étudié dans ce champ d’expertise et pourtant ce sujet m’habite énormément pour d’autres raisons que d’y découvrir des pseudo-richesses aux dessous catastrophiques. Le plus intéressant est de remonter le cours du temps, de jouer au détective, de chercher des indices, des preuves d’un passé disparu depuis des millénaires, des millions voire des milliards d’années.

Retrouver l’histoire de notre planète, de ses différents continents et de ses régions après tant de temps peut paraitre impossible tellement tout a bougé, tout s’est érodé et a finalement disparu au plus profond du manteau terrestre ou sous le pic des excavateurs. Mais il reste encore beaucoup de lieux préservés, encore vierges, où des yeux exercés et des analyses poussées parviennent à faire parler certains témoins de ces temps immémoriaux.

À l’instar des strates qu’ils étudient, les géologues sont parvenus à subdiviser l’histoire de notre planète en une série de couches temporelles distinctes appelées âges, eux-mêmes groupés en époques, puis en périodes, en ères, éons et superéon. Chaque groupe possède des éléments communs et distinctifs. C’est ainsi que le turbulent passé de notre planète nous est révélé depuis ses origines hadéennes jusqu’au Meghalayen actuel.

Des surprises de taille ont émergé des études du sol et du sous-sol terrestre. Tout d’abord, l’âge de notre Terre. Décrété par les interprètes des saintes Écritures à environ 6000 ans, celui-ci a bondi pour atteindre une fourchette entre 24 et 400 millions d’années grâce aux travaux de Lord Kelvin. Mais ce dernier ignorait alors le rôle et donc l’importance de la radioactivité souterraine dans son échauffement. La Terre a atteint son âge actuel estimé à 4,54 milliards d’années lorsque les géologues ont analysé et recoupé les résultats des désintégrations d’uranium, de thorium, de potassium et d’iode.

La géologie met en lumière et explique l’apparition et la disparition d’espèces végétales et animales. Elle établit une carte précise des climats locaux et global du passé. Elle explique tous les désastres naturels et les raisons pour lesquelles les volcans, les séismes et les tsunamis ont sévi et continuent constamment de le faire.

Elle donne un sens et un âge aux grandes chaines de montagnes et jusqu’aux plus petites formations terrestres. Elle explique la formation des roches sédimentaires, des cristaux de tous genres, y compris toutes les gemmes. Elle retrouve la latitude des continents à travers les âges, leurs télescopages et leurs séparations. Elle établit la chronologie de la série d’inversions des pôles magnétiques à travers le temps.

Elle retrouve les traces de cataclysmes sidéraux, de notre Soleil, mais aussi de supernovæ et autres tempêtes venues des confins de notre Univers. Elle met en évidence les astroblèmes créés par des météorites dont certaines ont changé de façon définitive l’avenir de notre monde et par incidence le nôtre.

La géologie s’intéresse aux cycles de l’eau et des vents, elle retrace les érosions, les périodes glaciaires, les retraits des glaciers, les rebonds glaciaires, les inondations monstrueuses et les sécheresses. Elle confirme des légendes qui, sans elle, ne seraient restées que des histoires mythiques.

Elle explique les vallées, les falaises, les mornes, les moraines, les veines de métaux dans la roche, les chapelets d’iles ou de collines, les canyons, les fosses abyssales, les dérives des continents, la subduction et les failles géologiques.

La géologie continue pourtant de transporter des cadavres dans ses placards. Elle garde de lourds secrets, dont certains impacts de l’humain sur sa planète. L’exploitation des gaz de schistes à partir de la fracturation hydraulique engendre des effets géologiques qui sont systématiquement dissimulés. Des apparitions subites de dolines et de cénotes (sinkholes) obtiennent des explications bancales qui puent la dissimulation des vraies raisons pour des considérations économiques et politiques.

Carte-geologique

La géologie est fortement subventionnée par le public. Quant au privé, il enferme ses propres conclusions défavorables dans des voûtes bien gardées. Lorsque le pouvoir possède également celui de taire la vérité, la science obtient le même traitement que les fausses nouvelles.

Faire de la géologie constitue une superbe aventure qui permet également de profiter de la nature, de se promener dans des lieux jamais explorés, de voyager à travers le monde, de trouver des beautés naturelles inconnues. Pour les amoureux de plein air, de la Nature, des énigmes à la CSI et des voyages exotiques, la géologie est l’une des plus belles branches scientifiques à laquelle des jeunes peuvent s’adonner.