« Tu es la plus belle ! »

Quelle femme ne désire pas entendre ces mots de la bouche d’un amoureux? Pourtant, ils sont lourds de conséquences pour vous, mesdames.

J’ai connu deux relations amoureuses durant lesquelles les femmes étaient jalouses. Ce défaut étant absent chez moi, ce sentiment s’avère difficile à comprendre sur le coup et ses motifs, motivations et mécanismes sous-jacents restent nébuleux. J’ai simplement constaté un empoisonnement constant et croissant de mes deux relations sans que je puisse y faire grand-chose.

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Lorsqu’un homme ose déclarer à une femme qu’elle est la plus belle, c’est un mélange de vérité et de sentiments personnels indéfinissables. J’oublie les frimeurs, les menteurs, les manipulateurs qui ne se gênent aucunement à utiliser cette phrase comme un papier collant. Je parle des hommes qui le pensent sincèrement, et ce malgré l’extrême formule utilisée.

Lorsqu’un homme se déclare de la sorte, il ne veut aucunement dire qu’il ne vous trouve aucun défaut physique ou psychologique, ni même que vous êtes la reine de beauté de tout l’Univers. Il devient donc inutile de lui dresser une liste des défauts que la femme se reconnait.ventre-cuisses-fesses-les-francais-sont-complexes.jpeg

«Mon ventre n’est pas plat, mes seins tombent trop à mon goût, j’ai des vergetures, de la cellulite, une tignasse, des grains de beauté mal situés, le gras des bras mous, les gros orteils déviés, un nez aquilin, de trop grosses fesses» et tutti quanti.

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Que croyez-vous, mesdames? Qu’il n’avait rien vu de tout cela? Vous croyez vraiment qu’il est aveugle ou imbécile? Quand un homme déclare que vous êtes la plus jolie, il inclut tous vos propres reproches dans son appréciation. Il dit pourtant la vérité, car selon l’homme, la beauté féminine comporte bien plus qu’une simple facette, votre beauté se situe au-delà d’une appréciation physique cruelle. Pourtant, combien d’entre vous croient le contraire

Pour en arriver à ce constat bien personnel, il vous a comparé à d’autres femmes qui n’ont pas fait le poids lorsqu’il a tout mis les aspects de la beauté dans la balance. Mais pour avoir comparé, il a observé d’autres femmes. Et c’est seulement parce qu’il a comparé qu’il peut déclarer sincèrement que «vous êtes LA plus belle». Sans comparaison, vous ne pouvez pas être mieux que simplement « belle ».

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Regarder sans concupiscence d’autres femmes est normal. Il voit sa compagne, il voit aussi les autres femmes et les aguicheuses ne peuvent nier leur pouvoir en ce sens. Ce processus permet au bout du compte de déclarer sans mentir que «vous êtes la plus jolie». Celles qui reprochent à leur amoureux certains regards en direction de la gent féminine les privent du moyen essentiel permettant de leur dire avec le plus grand sérieux du monde qu’elles sont à leurs yeux la plus belle de toutes les femmes.

Elles risquent en revanche de transformer ses simples regards en œillades, ses compliments en mensonges et ses projets d’avenir en issues de secours. La jalousie injustifiée constitue d’abord et avant tout une injustice et l’homme est conçu pour fortement y réagir.

La jalousie n’a jamais empêché l’infidélité, au contraire elle l’attise. Bien peu d’hommes trouvent la jalousie sexy, de bon goût ou adéquate. Le plaisir de se sentir désiré cède rapidement devant les désagréables conséquences d’une jalousie constante.

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De plus, elle privera la femme du plus beau cadeau qu’un homme puisse faire à une femme, lui dire de manière honnête et amoureuse: «Tu es la plus belle».

Pour celles qui possèdent de bonnes raisons de douter de la fidélité de leur compagnon, encore une fois la jalousie ne règle rien. Le contrôler par ce moyen ou par un autre échouera lamentablement. En contrepartie, les femmes gardent le contrôle de leurs propres pensées, décisions et actes.

Quitter un homme affublé d’un défaut impossible à tolérer reste la meilleure des solutions. Accepter son défaut reste un choix difficile, voire impossible, mais un meilleur choix tout de même que de tomber dans la jalousie lorsque la séparation est écartée de l’équation. Passer un pacte librement et mutuellement consenti n’aura de sens que si les termes sont clairs et réalistes.

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Lorsqu’un homme déclare à une femme jalouse qu’elle est la plus belle, vous pouvez être assurés qu’il ment. On doit plutôt y comprendre: «Ce compliment va-t-il calmer tes sangs?»

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Si déclarer sincèrement à une femme qu’elle est la plus belle revient à l’homme, il revient à la femme de faire en sorte qu’il se sente honnête lorsque viendra le temps de le répéter.

En volcanisme, il y a danger et danger

Aussi impressionnantes que soient les images de l’éruption du volcan Kīlauea à Hawaï, ce type de volcanisme est très gentil en comparaison avec l’autre type beaucoup plus violent.

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Effusions de lave du Kilauea

Il existe plusieurs façons de catégoriser les volcans, l’une est par sa «couleur». Le Kilauea est un volcan rouge ou effusif. C’est-à-dire que de la lave s’en écoule en jaillissant d’un ou de plusieurs cratères pour dévaler le cône et envahir les environs. Plus la lave est pauvre en silice, plus elle est liquide et plus elle s’écoule vite. Pourtant, ce volcanisme est très peu dangereux. Oui, il incendie des villas construites beaucoup trop près, détruit des routes, brûle des champs et des boisés, mais il ne fait que très peu de victimes. Ses coulées et ses effusions sont spectaculaires, mais les dégâts restent habituellement bien en deçà de ce que peut causer un incendie de forêt moyen.

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Cratère du Kīlauea – Hier

Le Kilauea est un volcan rouge tout comme le mont Erebus en Antarctique, le piton de la Fournaise à l’ile de la Réunion, le Nyiragongo en République démocratique du Congo, L’Etna en Italie. Ils sont presque tous en éruption, dont certains en permanence. Pourtant ils ne font que très peu de victimes chaque année et bien souvent, les vies fauchées sont des gens qui ont manqué à la plus primaire des prudences.

Plus la lave est siliceuse, plus elle s’écoule lentement. On serait tenté de croire que de la lave lente est moins dangereuse, pourtant, c’est le contraire. Lorsque la lave est trop lente pour s’écouler, elle forme des bouchons dans les puits qui remontent le magma vers la surface et empêchent les gaz contenus dans cette roche liquide d’être évacués. Lorsque le magma remonte vers la surface, la pression le comprimant s’amoindrit. Cette diminution de pression sur le liquide brûlant a pour effet de dégazer le magma. Le gaz libéré est principalement et de la vapeur d’eau, du dioxyde de carbone et du dioxyde de soufre. Si un bouchon de lave durcie bloque ces gaz en sous-sol, la pression interne va grimper jusqu’à ce que le bouchon de la marmite saute.

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Mont Pinatubo – Philippines 1991

On se retrouve alors avec un volcanisme gris parce qu’il n’engendre que très peu de lave, mais beaucoup de cendres, de pierres ponces et de nuées ardentes. Les volcans gris sont extrêmement dangereux, car ils explosent, détruisant tout sur des dizaines de kilomètres à la ronde. Les nuées ardentes sont des gaz et des poussières à très haute température, plusieurs centaines de degrés Celsius, qui dévalent les flancs des volcans à des centaines de kilomètres à l’heure, prenant n’importe qui par surprise. Ils brûlent les gens autant de l’intérieur lorsque les gaz sont inhalés que de l’extérieur. Les panaches de poussières que ces volcans éjectent peuvent atteindre des hauteurs de plus de 35 kilomètres d’altitude. Ces particules en suspension font parfois plusieurs fois le tour de la Terre et selon la quantité émise, elles peuvent modifier le climat global sur plus d’une année.

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Mont Agung – Bali

L’éruption du Vésuve en 79 de notre ère était une éruption plinienne caractérisée par un volcanisme gris. Le Krakatoa a explosé en 1883, c’était un volcan gris. Le mont Saint Helens est un volcan gris (1980). Le Pinatubo ayant explosé en 1991 est un volcan gris. Il a déréglé le climat de la planète entière. Le mont Thera (Stromboli) qui a balayé tout un peuple, les Minoeens, dans l’antiquité est un volcan gris. Il est en partie responsable du mythe de l’Atlantide. Le mont Agung à Bali est un volcan gris. Le Popocatepetl au Mexique est un volcan gris. Tous ces volcans ont été ou sont encore très dangereux.

Le Kīlauea n’explosera pas et son principal danger provient surtout de ses émissions de dioxyde de soufre. Sur l’ile d’Hawaï, tout près de lui vit son grand frère, le Mauna Loa, un autre volcan rouge toujours actif, mais d’une dimension de plusieurs dizaines de fois plus importantes que celles du Kīlauea.

Voici une vidéo en anglais sur l’étude du Kīlauea.

Pauvre Charles Darwin !

Les détracteurs de la théorie de l’origine et de l’évolution des espèces de Darwin sont nombreux. Les créationnistes sont probablement les mieux connus, mais il en existe plein d’autres, dont plusieurs théologiens et les néo-évhéméristes qui considèrent les progrès fulgurants de l’espèce humaine comme étant dus à des manipulations génétiques opérées par des extraterrestres en vue d’accélérer notre évolution plutôt qu’à des changements dus uniquement à la façon dont la Nature fonctionne et à nos activités parmi celle-ci.

On tente également de réfuter Darwin à partir de l’évolution de notre pilosité. D’après ces penseurs, perdre sa fourrure ne constitue pas une évolution puisqu’elle nous aurait obligé à nous vêtir, ce qui constitue une mésadaptation dans le cadre d’une nature où règnent généralement le trop froid ou le trop chaud. Les poils isolent bien la peau des sévices causés par ces deux extrêmes. Un autre exemple bien connu est le fait que le grand naturaliste aurait dit que l’humain descend du singe.

Je dois dire à tous ces gens qu’ils auraient dû lire « L’origine des espèces » et le lire en entier, et le lire pour le comprendre, parce que Darwin n’a jamais dit l’une ou l’autre de ces faussetés. Je suis certain qu’ils ne se basent pas sur leur propre lecture, mais sur des interprétations de gens désirant à tout prix démolir cette théorie à coups d’arguments fallacieux et de propos tirés de leur seule imagination plutôt que des écrits réels de Darwin.

Pour ceux qui croient que la vitesse de l’évolution de l’humain ne peut pas avoir été naturelle, j’aimerais qu’ils me fournissent une liste des autres espèces aussi évoluées que nous, ou plus, qui habitent sur d’autres planètes et qui ont connu une évolution beaucoup plus lente que la nôtre, prouvant que nous n’aurions pas pu évoluer aussi rapidement sans un coup de pouce (ou peu importe le nom que les extraterrestres lui donne) de créatures extra planétaires. Il me faudrait également la liste des espèces ayant reçu ce coup de pouce pour comparer les vitesses d’évolution des deux groupes témoins à la nôtre. Nous pourrions ainsi douter, sans encore toutefois en être totalement certains, que notre évolution ressemble plus à celle du premier ou du second groupe témoin et ainsi en tirer une hypothèse réaliste. Malheureusement, seules des archives permettraient de déterminer, sans conteste possible, si nous avons évolué seuls ou en étant aidés d’une quelconque façon. Conclusion, sans posséder aucun point de comparaison scientifique réellement comparable et dénué d’arguments démagogiques, on ne peut absolument rien déclarer sur la vitesse de notre évolution, peu importe qu’on la trouve rapide ou même époustouflante.

En ce qui concerne notre pilosité ainsi que d’autres exemples du même acabit, Darwin a insisté plusieurs fois dans son livre sur le fait qu’évoluer ne signifie en rien s’améliorer. L’évolution est aléatoire. Certaines espèces en bénéficient, d’autres y perdent au change et plusieurs en sont indépendantes. Perdre nos poils n’a pas été un avantage face à une nature inclémente. Il peut toutefois avoir accéléré nos besoins de trouver rapidement une parade et notre recouvrement par la peau d’un animal mort aurait été notre réponse. Ce faisant, l’obligation de se promener avec une fourrure naturelle serait devenue moins importante, ce qui aurait permis aux partiellement glabres et ensuite aux glabres de continuer à se reproduire et ainsi de transmettre ce caractère génétique à leur descendance. Les détracteurs omettent également le fait que l’humain a pratiquement été exterminé de la surface de la terre à quelques reprises. Mais ça ferait tache parmi leurs arguments déjà pauvres en quantité et nuls en qualité.

Et enfin, pour en finir avec le fait que Darwin nous aurait comparés à des singes en nous plaçant dans leur filiation, c’est un autre mensonge éhonté. Les singes et l’humain sont des branches bien distinctes dans un immense arbre dont le tronc est un organisme unicellulaire vivant il y a 4 milliards d’années. Alors, tant qu’à faire, en utilisant leur même logique défaillante, je les compare à une éponge, à une amibe ainsi qu’à une algue puisque ces trois organismes partagent également des ancêtres communs avec nous. Peut-être trouveront-ils ainsi le singe plus acceptable après tout. Quoique le plaisir que je ressens à les associer à une éponge ou à une algue est trop grand. Je pense que je vais écrire un livre pour parler d’eux. Je l’intitulerai « L’origine des espèces… ignares et fières de le rester ».

Dans un autre article, j’aborderai une erreur commise par Darwin et elle ne concerne pas ce dont je viens de parler. Une erreur qui semble lui avoir passé sous le nez. C’est tout de même encourageant pour nous. Elle permet de constater que personne n’est à l’abri d’en commettre.