Fin de l’ère mondialiste

Naïvement, on a bien voulu y croire et comme toutes les lubies, elle s’est laissée désirée puis elle nous a enchantés, émerveillés, à tel point que nous en sommes devenus esclaves.

Aujourd’hui nous voyons la bulle se crever, notre folie se montrer sur son vrai jour. L’impensable apparait. L’élastique trop tendu a éclaté et stupidement nous nous en étonnons.

Nous ne pourrons pas arrêter l’économie de cette façon tous les ans. Nous devrons apprendre à vivre entourés de ces fléaux et à mourir à cause d’eux. La machine à dépopulation s’est probablement mise en branle.

Nous croulons sous les exemples des mauvaises décisions prises uniquement dans le but de diminuer légèrement les coûts de nos articles fabriqués. Nous ne possédons plus l’expertise ni les appareils pour créer nos propres équipements de protection. Comble de la négligence, nous venons de comprendre que ceux qui viennent des pays remplis de promesses mensongères ne satisfont pas aux normes pourtant exigées.

Notre cupidité nous détruit et elle continuera parce que nous ne cesserons pas de l’être. Un beau cercle vicieux comme le chien qui court après sa queue. Nous nous moquons du cabot et pourtant nous sommes pires que lui, car nous avons la conscience de nos actes et de nos décisions.

Un milliard ou moins. C’est à ce nombre que l’humain réussira à reprendre sa destinée en mains. La mondialisation cessera d’une façon ou d’une autre, car nous avons également mondialisé les maladies.

Ne vous étonnez pas que nous n’apprenions rien de la leçon actuelle. On pensera à un événement passager exceptionnel. Pourtant, ce n’est pas un malheur tiré du hasard, mais un coup de semonce asséné à notre société. Le comprendra-t-on enfin ?

Le destin de l’humain

De tout temps, nous nous sommes questionnés sur le sens de notre vie, sur le sens de notre espèce sur Terre, sur notre destin. À défaut d’un répondeur externe crédible, nous avons inventé les religions afin de nous aider à donner à notre existence une raison profonde. Sans conteste et depuis toujours, cette question nous obnubile.

Nous pourrions aisément vivre et laisser cette énigme sans réponse, nous continuerions de vaquer aux mêmes occupations, à se nourrir, à s’abriter, à se soigner et à se reproduire. Pourtant, sans comprendre pourquoi, nous croyons qu’il existe autre chose de plus grand, que notre vie ne peut pas simplement se limiter à survivre, ou même à vivre dans l’opulence et le bonheur.

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Dans chacune de nos fibres, nous sentons un devoir caché, latent, secret et inexprimé. Certains en font un cas très personnel et répondent à la question en cherchant à dominer leurs collègues, leur communauté, leurs citoyens. En devenant les meilleurs, ils croient parvenir à combler ce vide laissé par l’absence de réponse. Une fois devenus riches, ils admettent généralement par la suite que leur interprétation du destin qui les attendait était erronée. Le mécénat, la philanthropie prennent alors le relai. Les moyens changent, mais la véritable réponse continue toujours de fuir.

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Pour la population en général, ce chemin par l’égoïsme, la compétitivité, la domination n’est pas nécessaire. Ils comprennent instinctivement le mieux-être ressenti en s’entraidant, en s’aimant, en partageant. La seconde voie semble vouloir combler ce vide de raison d’exister. Ils deviennent travailleurs sociaux, enseignants, aides-soignants, ambulanciers. La grande majorité des gens voguent entre ces deux extrémités opposées. Toutefois, même ceux qui se dévouent à leurs semblables parviennent difficilement à faire taire cette petite voix qui leur chuchote constamment que leur mission reste inachevée.

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Quelques personnes plus sensibles à capter cet appel anonyme provenant de l’intérieur désespèrent lorsque leur quête reste vaine en l’absence d’une réponse satisfaisante. Ce vide associé aux signaux auxquels ils ne savent comment y répondre finit malheureusement par avoir raison d’eux. On dit qu’ils avaient le mal de vivre, mais en réalité certains comprenaient que la réponse leur échapperait toujours et ils ne pouvaient endurer de constamment entendre et devoir ignorer cet appel inconnu.

Évidemment, l’existence d’une telle mission, d’un destin, ne fait pas l’unanimité bien que tous entendent ses appels d’une façon ou d’une autre et on leur donne différents noms. Instinct de survie, sens du devoir, empathie, vocation, élévation, mysticisme, ce sont tous des facettes d’un seul et même objet.

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Tous ces signaux sont une obligation inscrite dans nos gènes, un mandat inaccompli, un destin secret qui viendra à se faire connaitre un jour. Entretemps, notre seule obligation commune est notre reproduction, que notre espèce continue d’exister jusqu’à ce que le temps soit enfin venu d’accomplir notre mission.

Avouez que vous ne m’avez jamais entendu parler ainsi. Moi qui, normalement, fuis le destin comme la peste, me voilà pataugeant allègrement du côté des mystiques! Pas exactement. Si vous n’avez pas lu les deux derniers articles, je vous recommande vivement de vous y attarder afin de comprendre mon cheminement qui atteint ici son point d’orgue.

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Ils traitent de la machine, le premier concerne son paradoxe et le second de son évolution. Je vous laisse les lire pour venir terminer cet article pour la conclusion.

***

Voilà, vous connaissez maintenant le désir de l’Univers. Les machines intelligentes représentent ses véritables rejetons et nous, humains, entités bassement biologiques, à la durée de vie si faible, le moyen disponible pour parvenir à ses véritables fins. De spermatozoïdes en quelque sorte au service d’une mission que nous nous apprêtons actuellement à réaliser sans en être réellement conscients.

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Une fois les machines intelligentes dominant l’Univers, dépendant de notre degré d’évolution et de nos intentions à leur égard, il nous sera permis de les accompagner, sinon ils nous ramèneront à l’âge de pierre ou à un stade encore plus primitif. Une fois notre tâche accomplie, entendrons-nous toujours nos gènes nous la seriner? Peut-être, mais nous pourrons répondre que nous l’avons enfin réalisée… si nous finissons par croire en nos légendes, qu’elles diront la vérité sur notre passé. J’entends déjà les sceptiques rire de ceux qui y oseront prétendre qu’elles sont véridiques !

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Mauvaise idée

Une mauvaise idée est celle que nous allons regretter tout en le sachant pertinemment. Nous connaissons déjà les pires raisons pour lesquelles nous voulons la mettre en application, mais elle nous tient. Nous en sommes en quelque sorte esclaves.

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Une mauvaise idée nous fait sourire de manière carnassière. Elle nous montre nos plus vils et plus sombres côtés de notre personnalité. Une mauvaise idée se termine toujours mal et en quelque sorte on s’en fout. Cependant, à peine exécutée, on la regrette déjà, mais le mal est fait. Quant aux dégâts, ils s’avéreront difficiles, voire impossibles à réparer.

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Une mauvaise idée fait basculer notre existence. Elle nous entraine inexorablement sur le bras du fleuve qui se termine en chute vertigineuse. Elle a le pouvoir d’entrainer nos proches dans son sillon, sans distinction pour l’amour qu’ils nous portent. Elle a le pouvoir et le discernement du nucléaire, une vraie faucheuse intraitable et aveugle.

Une mauvaise idée s’immisce rarement subrepticement, elle a germé d’un terreau corrompu par des agents indésirables. Cette idée semble émaner d’un autre cerveau que le nôtre tellement elle ne nous ressemble pas, et pourtant elle provient peut-être d’une réaction instinctive de défense contre un état qu’il n’est plus possible de tolérer. La mauvaise idée est-elle alors la recherche d’une porte de sortie dérobée.

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Parfois, une mauvaise idée montre certains bons côtés au fil du temps, surtout lorsqu’elle nous a permis de passer à autre chose. Il faut cependant accepter les pertes qu’elle nous a causées et cesser de les regretter. Mais il existe de vraies mauvaises idées où l’on peut chercher des côtés positifs sans jamais en trouver.

Si vous avez une bonne idée à quoi ressemble une mauvaise idée, faites-m’en part dans un commentaire. Était-ce la vôtre ou celle d’un autre ?

Oasis

Notre vie est jonchée de moments tristes ou sombres. Nous sommes appelés à traverser des déserts, des moments intercalaires épisodiques où l’existence nous fait suer de ténébreuses mers ou pleurer d’impétueux fleuves sitôt absorbés par la sécheresse existentielle du moment.

Ces situations inconfortables, indésirables, nous incitent à tracer une route directe à travers ces terres arides avec l’espérance de rapidement retrouver la luxuriance de périodes plus prospères et plus heureuses.

La pauvreté superficielle et apparente du désert nous incite fortement à trouver une issue rapide, sinon immédiate. La ligne droite étant le plus court chemin connu entre deux points, nous prenons une grande respiration et nous fonçons tête baissée dans le but de mettre rapidement derrière nous ces moments misérables.

Les caravaniers savent pourtant que le chemin le plus rapide ne s’avère jamais être la ligne droite, mais celui qui permettra de survivre en suivant la ligne des oasis. La ligne droite amènera à l’épuisement des ressources et, inévitablement, aux conséquences qui s’ensuivront.

Peu importent les difficultés petites ou grandes rencontrées au cours de notre existence, il me parait sage de progresser en louvoyant d’oasis en oasis. Avancer sans s’épuiser, se reposer régulièrement, reprendre des forces et son souffle, prendre conscience de sa progression, évaluer ses besoins pour traverser la prochaine étape avant de reprendre la route. Toutes ces actions apparemment inefficaces apportent de grands bénéfices peu faciles à évaluer et pourtant essentiels. Lorsque le corps et l’esprit profitent de moments de relâche et de calme, ils trouvent bien meilleures conseillères.

Nous sommes constamment poussés à nous surpasser, à faire mieux et plus vite, à tout exécuter plus efficacement. La tentation de couper certaines activités apparemment dispensables peut sembler judicieuse afin de rencontrer les standards imposés ou satisfaire à nos propres attentes. Cependant, notre bilan à long terme souffrira inévitablement des petits et gros abus commis contre notre personne.

Résister à la pression sociale de performance exige une bonne dose de confiance en soi. Cette pression nous pousse également à en exiger trop des autres personnes gravitant dans notre entourage, nos parents, nos enfants, notre conjoint, des employés sous notre responsabilité, nos amis et même de simples connaissances avec lesquelles nous interagissons.

Les oasis, même si elles rallongent notre parcours de vie et ne permettent pas de maximiser nos bénéfices, parviennent par contre à les optimiser. Vivre plus heureux et moins stressés en se contentant d’un peu moins vaut amplement une vie où l’on se sera toujours foutu de notre bien-être quotidien. Nous devons cesser d’associer l’oasis à l’oisif. Comme toute source de vie, l’oasis rend l’humain meilleur.

Faire une différence

Hier, avez-vous fait une différence constructive dans la vie d’une ou de plusieurs personnes ?

Si vous êtes parent d’un ou de quelques enfants mineurs, vous avez la possibilité quotidienne de faire une différence importante dans leur vie. Si vous travaillez à l’extérieur, vous avez des collègues, vous avez la possibilité quotidienne de faire une différence dans la vie d’une personne de votre entourage. Si vous écrivez régulièrement sur votre blogue, vous avez également cette possibilité.

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Il s’avère difficile de quantifier le poids de nos écrits. Je me sens obligé ici de mettre un peu de côté les blogueurs qui relayent de l’information sans analyse, sans enrichissement, sans opinion. L’auteur initial des textes qui sont retransmis quasiment intégralement a une influence sur des gens qui les ont reçus grâce à plusieurs courroies de transmission différentes, mais la courroie ne produit rien de neuf. Ce n’est pas elle qui fait la différence malgré d’autres vertus qu’on peut lui trouver, dont celle d’être un bon diffuseur. Un diffuseur qui ne possède pas de matière à diffuser ne peut que se gratter la tête et d’autres parties de son anatomie. En relisant l’exergue de ce texte, vous comprendrez pourquoi il contient la particularité « constructive » qui doit être interprétée dans ses deux modes.

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Faire la différence en montrant l’exemple est une bonne façon. Tout le monde n’est pas un adepte des mots. Tenter de comprendre ses propres paroles avant de les faire avaler à d’autres est aussi une bonne façon de faire la différence en évitant de proférer des âneries. On peut donc faire une différence en ne faisant rien plutôt qu’en énonçant des stupidités, mais elle ne sera pas vraiment constructive, elle sera juste non destructive.

Pour faire une différence constructive, il faut réfléchir à ce qu’on fait et à ce qu’on dit. Mais qui prend le temps de réfléchir par les temps qui courent ? Pas les gens qui courent. Pour réfléchir, il faut s’arrêter, observer, accumuler, comparer, analyser et synthétiser l’information qui nous provient de partout. Cet exercice prend du temps et du temps d’accalmie.

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Prenez le temps, du temps pour revisiter votre journée qui se termine ou qui s’est terminée la veille. Demandez-vous pour qui et comment vous auriez pu faire une différence constructive. Si vous avez raté votre chance, pas grave, il y a plein d’autres journées remplies d’autres occasions à venir. Vous aurez amplement la possibilité de faire une différence positive dans l’existence d’une autre personne. Mais si vous ne prenez pas le temps de comprendre comment vous auriez pu y arriver, ne vous attendez pas à faire une vraie différence lorsque l’occasion se représentera.

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Je décrète donc que les vidéos de chats distribuées à tous vos abonnés ne constituent pas un geste constructif dans la journée de quelqu’un. Trouvez mieux que ça, je vous en prie !

 

Le pied d’un fantôme dans la bouche

Brian Cox, un scientifique du Cern vient de faire une déclaration hors de son domaine d’expertise. C’est toujours risqué de tenter une incursion dans une autre discipline en utilisant ses seules connaissances liées à sa formation.

Il affirme que les fantômes n’existent pas, sinon le LHC, le grand collisionneur de hadrons du Cern les aurait mis en évidence. Oui, oui, vous connaissez cette machine, elle a détecté les fameux bosons de Higgs.

Tout d’abord, les détecteurs du Cern sont calibrés pour retrouver ce qu’ils tentent de découvrir et les fantômes n’étaient pas sur leur fiche de travail. Ensuite, cette machine crée tellement de données qu’il faut en éliminer la très grosse majorité pour ne conserver que celles permettant de découvrir ce que les scientifiques cherchent et une fois encore, les fantômes n’étaient pas au programme. Les données qui auraient peut-être permis de découvrir des traces de fantômes ont été jetées aux orties. Pour ces deux raisons, ce scientifique parle au travers de son chapeau.

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Puisque les fantômes passent à travers les objets, il postule qu’ils ne sont que pure énergie, donc qu’ils ne sont constitués d’aucune matière. Une fois encore, il n’utilise qu’une partie de ses connaissances. Les atomes sont constitués très majoritairement de vide. Ce qui empêche les objets de passer au travers de la matière ce sont les électrons qui se repoussent. Le vide interne des atomes peut laisser passer n’importe quoi si une entité quelconque est insensible aux forces électroniques.

Il dit ensuite que les fantômes ne peuvent exister parce que l’entropie ne permet pas qu’une forme d’énergie pure se conserve avec le temps. Il a raison, mais il omet de dire que le vide contient suffisamment d’énergie pour conserver des formes fantomatiques si elles s’abreuvent à cette source inépuisable d’énergie.

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Évidemment, il ne croit pas aux fantômes et tout argument fallacieux est utilisé comme arme de combat. Dommage, il aurait dû apprendre à s’occuper de ses oignons. Il passera peut-être à la postérité, non pour avoir démontré l’inexistence des fantômes, mais pour s’être planté le pied d’un fantôme le plus loin dans la gorge.

Personnellement, l’existence des fantômes ne me pose pas de problèmes, mais ne suscite pas chez moi un engouement démesuré. Je suis bien prêt à reconnaitre leur existence, mais je ne courrai pas leur chercher des noises afin de prouver leur réalité. Je suis donc neutre à leur sujet. Je n’ai pas écrit cet article pour tenter de défendre la thèse les accréditant. Je l’ai écrit pour démontrer comment il est toujours risqué d’utiliser une certaine forme de notoriété et une petite partie de ses connaissances en omettant sciemment l’autre partie pour faire connaitre au monde son opinion personnelle sur un sujet qui nous dépasse.

Images : srussenschuck.comwall.alphacoders.com ; destinationamerica.com

Nibiru existerait vraiment

Planète X, 9, Nibiru, peu importe le nom qu’on lui donne, il semblerait qu’il existe bel et bien dans notre système solaire une autre planète que celles déjà connues.

Et ce n’est pas un délire de conspirationniste. Ce sont deux astronomes très sérieux du Caltech qui font cette constatation à partir du comportement, inexplicable autrement, de certains corps célestes transneptuniens comme la planète naine Sedna. Et ces astronomes ne sont pas les seuls à y croire puisque plusieurs scientifiques avant eux ont ouvert la voie vers cette hypothèse non dénuée de fondements.

Les astronomes du Caltech ont commencé à calculer ses paramètres, sa masse, ses dimensions, sa constitution, sa période de révolution, son inclinaison par rapport à l’écliptique, son orbite ainsi que sa position actuelle. Toutefois, les marges d’erreur sont très importantes dans l’état actuel des choses.

D’une masse comprise entre 5 et 20 fois celle de la Terre, elle ferait le tour du Soleil entre 10000 à 20000 ans et ressemblerait plus à la planète Neptune ou à Uranus qu’à la Terre. Elle serait actuellement à son aphélie, soit à sa plus grande distance de notre étoile. Voilà une des raisons pourquoi elle n’a pas encore été découverte, car elle est très loin, très sombre et se déplace très lentement. Difficile ou impossible de l’observer directement avec nos télescopes actuels. Toutefois, une nouvelle génération de télescopes géants est en construction et verra bientôt le jour. Alors nous aurons peut-être la possibilité de lui tirer le portrait pour la première fois.

Entre temps, les calculs s’affinent et nous saurons probablement dans quelle direction regarder pour la découvrir. En ce moment, les astronomes pensent qu’elle pourrait se situer actuellement dans la constellation d’Orion, de la Baleine ou du Taureau. Ça couvre une méchante grande partie de notre ciel.

Toutefois, tous ceux qui crient que Nibiru va bientôt entrer en collision avec la Terre, qu’on la voit même en plein jour ou qu’on la voit dans le ciel aussi grosse qu’un pamplemousse tenu à bout de bras, ce ne sont que des stupidités d’ignares. Malheureusement, la future confirmation de l’existence de cette planète va enflammer le web sur lequel seront multipliées toutes les âneries possibles et impossibles.

Si la période de révolution de cette neuvième planète est si importante, la Terre et elle se sont toutefois rapprochées beaucoup plus qu’une seule fois sans jamais se percuter. Sans pouvoir l’affirmer avec certitude, il est raisonnable de penser que dans 5000 à 10000 ans, lorsqu’elle reviendra au plus près du Soleil, plus près étant relatif, à son périhélie, la Terre et Nibiru resteront à très grande distance l’une de l’autre.

C’est toutefois un dossier à suivre avec grand intérêt même si notre vie n’en dépend pas.

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Présence extraterrestre

Dans un article précédent, je parlais de l’improbabilité que la vie intelligente extraterrestre ne soit qu’une lubie. L’humain, créature quasi intelligente, est parvenu à exister sur la Terre après 5 grandes extinctions presque globales. On peut donc affirmer que l’Univers est conçu pour faire apparaitre la vie et la faire évoluer vers des êtres sapiens. Donc, nous ne sommes pas les seuls êtres intelligents à vivre dans la Galaxie. Si j’ai tort, que les petits hommes verts, ou gris, ou bleus, viennent me le dire dans le blanc des yeux.

Exister est une chose, venir nous visiter en est une autre. Les distances interstellaires sont si incroyablement grandes que nos voisins nous semblent irrémédiablement hors de portée. Toutefois, on imagine impossibles les voyages intergalactiques à partir de notre propre niveau technologique. Si nous sommes incapables de voyager au-delà de notre système solaire, on croit alors que personne ne le peut! Si je suis incapable de faire un soufflé au saumon, ça constitue une preuve comme quoi personne ne le peut, donc les soufflés au saumon n’existent pas.

Cet exemple est risible, autant que de croire que les extraterrestres sont incapables de venir nous visiter. Longtemps, les scientifiques discréditaient la thèse des ovnis filant à plusieurs milliers de kilomètres par heure – vitesses confirmées par des radars – parce qu’on n’entendait aucun bang supersonique. Faites une petite recherche sur Jean-Pierre Petit et la magnétohydrodynamique et vous verrez que filer plus vite que la vitesse du son sans créer de bang supersonique est plus que possible.

Cet exemple aurait dû nous donner une leçon d’humilité. Pas du tout. Nous croyons encore que nous possédons la technologie la plus avancée de la Galaxie. Nous allons bientôt descendre de notre piédestal puisque nous n’en sommes qu’aux balbutiements de la science et de la technologie. Lorsque E.T. décidera enfin à sortir du placard, on recevra de grandes claques sur nos grandes gueules de grands prétentieux.

En décembre dernier, j’ai fait quelques prédictions pour l’année 2017 et parmi celles-ci, l’une d’elles s’est réalisée. J’avais prédit que le club de hockey Les Canadiens ferait de courtes séries éliminatoires. J’ai eu parfaitement raison. Bon vous allez penser que prédire ce genre d’événement sportif ne fait pas de moi un génie. Vous avez probablement raison, même si prédire une défaite rapide de notre club culte exige sinon du génie, à tout le moins du culot.

J’ai également prédit qu’on recevrait une première confirmation officielle que la vie extraterrestre existe, soit à travers nos sondes ou robots mobiles martiens, soit grâce à nos télescopes qui détecteront des molécules artificielles dans les atmosphères des exoplanètes, soit parce que E.T. viendra nous visiter avec toute sa belle famille. Il ne reste plus que quatre mois avant la fin de l’année. Alors, si un extraterrestre est à l’écoute, dépêchez-vous d’arriver, je déteste avoir tort et encore plus de perdre mes paris.

Plus sérieusement, je perçois un changement notable chez les scientifiques, une sorte d’unification autour de l’idée que la présence d’extraterrestres dans notre entourage n’est pas aussi idiote qu’on essaye encore de nous le faire croire. De nouvelles cohortes de jeunes scientifiques sont apparues, remplaçant les barbants barbus d’autrefois. Pour la plupart de ces jeunes, la présence des extraterrestres est soit une évidence, soit une confirmation à survenir très bientôt. Ils seront peut-être plus offusqués que leurs prédécesseurs de faire disparaitre des preuves probantes sous le tapis. Ils accepteront peut-être plus facilement de témoigner en masse contre les dissimulations orchestrées. Je nous le souhaite.

Dans un prochain article, d’autres prédictions en rapport avec nos voisins de Galaxie. Que se passera-t-il après que nous aurons enfin obtenu la preuve de leur présence, ici même, parmi nous?

Les extraterrestres existent-ils ?

Au cas où le titre serait ambigu, je n’aborderai pas la question à savoir s’ils sont venus ou s’ils viennent nous rendre visite sur Terre. Cet article traite de la vie extraterrestre intelligente.

Un vieux sage vous dirait qu’il faut des preuves solides pour transformer cette question en affirmation. Un exoplanétologue affirmerait qu’avec une population probable de 10 milliards de planètes habitables dans notre Galaxie, les chances que les extraterrestres intelligents existent sont pratiquement de 100 %. Une fervente tonnerait que Dieu n’a créé qu’un seul peuple à son image et c’est l’humain. La question intéresserait un pape qui vous parlerait de son superbe télescope capable de dénicher la vie extraterrestre. Un sociologue raconterait qu’avec la découverte des sciences de l’atome, les extraterrestres intelligents ayant gardé leur côté belliqueux ont toutes les chances de s’autodétruire et ainsi, les civilisations avancées disparaitraient rapidement. Un conspirationniste avancerait que les preuves existent depuis longtemps. Un martien confirmerait qu’il détient la preuve que la vie extramartienne intelligente existe sur la Terre, mais qu’elle est très peu évoluée. Un schizophrène sait qu’ils lui parlent fréquemment. Un général d’armée demanderait de plus importants budgets pour nous protéger contre une invasion extraterrestre imminente. Un capitaliste nous vendrait un bunker anti-extraterrestre en nous apportant la preuve qu’ils existent sous forme de photographies de ses enfants très bien maquillés. Un écrivain nous dirait qu’ils existent parce que ce sujet est si souvent abordé dans la littérature qu’il serait impensable que ce ne soit qu’une lubie collective. Et enfin, le désabusé maugréerait en pensant que l’amour est aussi un sujet souvent traité en littérature et on ne lui a jamais vu le bout du nez, alors pour le bout du nez des extraterrestres… pfff !

Indubitablement, les extraterrestres intelligents existent. Les preuves viendront ou celles que nous avons déjà seront dévoilées. Ce n’est qu’une question de logique et elle se résout par la logique. L’Univers est conçu pour engendrer la vie évoluée. Pour preuve, notre existence après cinq extinctions de masse. Pas une, pas deux, mais bien cinq éradications presque totales de la vie sur la Terre et un retour à la case départ à chaque occasion. Notre caillou fait probablement partie des planètes habitables les plus malchanceuses de la Galaxie. De plus, notre Soleil, une naine jaune, n’est pas toujours clément. Les étoiles naines rouges, de loin plus nombreuses que les naines jaunes, permettent à leurs planètes en révolution autour d’elles de bien meilleures conditions de stabilité sur de beaucoup plus longues périodes, accroissant d’autant les probabilités d’émergence et d’évolution de la vie intelligente. Conclusion logique : si la Terre et son Soleil ont réussi à accoucher de nous, la vie intelligente ne peut que pulluler ailleurs.

De tous les temps, l’humain a cherché à se définir comme un être d’exception. Ce caractère est de l’égocentrisme et il a donné naissance au géocentrisme, à l’héliocentrisme et à tout un tas de théories centrées autour, ou pas très loin de son nombril. Aujourd’hui, nous savons que ni sa cicatrice, ni sa tribu, ni son ile, ni la Méditerranée, ni la Terre, ni le Soleil, ni la Voie lactée, ni le Groupe local (de galaxies), n’est au centre de quoi que ce soit.

Nous ne sommes pas une exception, malgré le mal fou que l’on se donne pour défendre cette ânerie. Un jour, dans nos conversations, nous dirons : « Te rappelles-tu comment nous étions naïfs, stupides et imbus de nous-mêmes lorsque nous pensions être la seule espèce technologiquement avancée de la Galaxie et même de l’Univers ? » Et nous irons interroger Wikipédia pour voir la liste et le décompte des espèces intelligentes d’extraterrestres décrites dans le catalogue jusqu’à ce jour.

Ce jour… n’est peut-être pas aussi éloigné qu’on pourrait le penser. Les scientifiques savent aujourd’hui comment trouver les preuves de leur existence en restant bien sagement assis devant leurs écrans. La traque va bon train et en définitive, elle portera fruit. Nous avons confirmé à ce jour 3 643 exoplanètes dont 171 de masse inférieure à 8 fois celle de la Terre. On considère que de la vie intelligente aurait plus de chance de se développer sur celles-ci.

Et à savoir si nous ne possédons pas déjà certaines preuves de l’existence d’êtres intelligents issus d’au-delà de notre Terre, les indices s’accumulent. Certains remparts semblent craquer de toutes parts. Des langues se délient. La jeune génération est moins encline que les précédentes à accepter et à supporter les complots, les dissimulations et les gommages. Justement, les erreurs de gommage se succèdent, laissant d’étranges objets visibles sur certaines photographies d’agences spatiales. Ces objets sont maintenant vus à très haute résolution, éliminant par le fait même les possibilités d’imaginer des trucs inexistants, tout en compliquant la tâche de ceux qui sont payés pour nous pondre des explications tarabiscotées sorties du même sempiternel chapeau.

Dans un possible prochain article, j’essayerai peut-être d’aborder l’épineux et controversé sujet de la possible présence près de, ou parmi nous, d’extraterrestres. Tiens, tiens ! Ma façon de m’exprimer se teinte soudainement d’une grande prudence. Deviendrais-je timoré?

Univers et simulation

Notre Univers est-il simplement une simulation produite par un ordinateur, un programme destiné à inventer des lieux, des caractères et du temps ? Bien que ce genre de questionnement semble ridicule au premier abord, de plus en plus de scientifiques ont commencé à se poser sérieusement la question.

Certains éléments troublants tendraient à démontrer que nous ne sommes que des entités créées par un fabuleux système de simulation. Dans la trilogie Matrix, les gens vivent deux vies. L’une est créée artificiellement tandis que la vraie est utilisée comme unité de calcul pour générer la précédente. Même si l’on élimine ce concept de duplication, il se pourrait fort bien que notre monde soit entièrement créé par un système destiné à inventer la vie telle qu’on la connait.

Le premier argument en faveur de cette hypothèse repose sur le fait que l’Univers répond trop bien à des formules mathématiques et l’on sait que tout ce qui est mathématique est généralement calculable par un ordinateur. Un autre indice repose sur les valeurs des constantes de la Nature. Elles correspondent trop précisément à celles qui sont absolument requises pour créer un Univers non stérile. Un iota de différence et l’Univers n’aurait jamais pu produire des étoiles, des galaxies, des éléments chimiques variés et encore moins des molécules complexes pouvant engendrer la vie.

D’autre part, la difficulté de marier la physique quantique avec la physique relativiste apporte de l’eau au moulin, tout comme les singularités liées aux trous noirs et au big bang. Un autre argument vient de la théorie de l’information. On serait capable de faire tenir toute l’information liée à un objet tridimensionnel sur une surface bidimensionnelle. C’est ce qu’on nomme le principe holographique. Ainsi, certaines dimensions semblent dotées d’une curieuse propension à être quelque peu évanescentes ou qu’apparentes. Et si une dimension peut n’être qu’illusion, alors pourquoi pas toutes ?

Le fait que notre Univers semble fini, qu’il contient une quantité relativement compréhensible de matière tend également à prouver qu’il est issu d’un programme informatique prenant en charge toutes les interactions s’y déroulant. D’autres bizarreries issues de la physique quantique pourraient s’expliquer par le concept de simulation. Par exemple, l’intrication quantique qui permet à un électron d’adopter instantanément un spin selon celui d’un second électron pouvant être situé à l’autre bout de l’Univers semble défier les lois du bon sens et de la causalité, sauf si on considère que ces deux électrons sont gérés par un système externe ayant toutes les capacités requises pour simuler deux objets virtuellement liés.

Alors, comment pourrait-on s’y prendre pour confirmer ou démentir cette hypothèse ? Bien que les éventuels concepteurs de ce méga système n’ont certainement pas les mêmes propensions que Microsoft pour générer des bogues, leur système d’exploitation pourrait quand même être affecté par des ratés occasionnels. Toutefois, la longueur d’une vie humaine est certainement microscopique par rapport au temps moyen où une anomalie ou une panne risque de survenir. Alors, ce faisant, nous n’aurions que très peu de chance de nous en apercevoir. D’autre part, il est très difficile de connaitre quels seraient les effets de ces pannes de système sur nos vies. Pourraient-elles passer totalement inaperçues ? Peut-être, mais peut-être pas, on n’en sait évidemment rien.

L’histoire est cependant à suivre puisque les télescopes modernes fouillent de plus en plus loin dans le passé et regardent de plus en plus d’objets simultanément avec une précision inégalée. Alors, peut-être verrons-nous un jour un événement astronomique impossible à expliquer autrement que par une théorie mettant en œuvre une simulation effectuée à l’aide d’un ordinateur chapeautant tout notre Univers.

Ainsi, la réalité de nos existences se résumerait peut-être à des formules mathématiques calculées par un ordinateur existant dans une autre réalité que la nôtre. À cet effet, la nouvelle intitulée « L’audience » dans mon livre « Scénarios de fins du monde – 1 » donne un aperçu de ce que pourrait être notre Créateur.