L’insomnie pour contrer la bonne conscience

Regardez attentivement les initiatives prises en faveur du climat, de la pollution, des espèces en danger. Si vous les jugez honnêtement, vous constaterez que la plupart d’entre elles n’ont jamais été sincères. Elles furent prises simplement pour nous donner bonne conscience d’avoir agi. La preuve est qu’au fil des ans, on s’aperçoit que le recyclage ne fonctionne pas, la préservation de la biodiversité ne fonctionne pas, les changements climatiques s’accélèrent et ils causeront des ravages inqualifiables.

Le passé est garant du présent. Rien de ce qu’on entreprend aujourd’hui ne fonctionnera parce qu’on ne prend pas la peine de regarder l’ensemble du problème et de mettre en place des solutions globales.

On ne fait qu’effleurer la réalité, car dès qu’on creuse un peu, le bilan complet des conséquences de nos actes est pétrifiant tellement il est négatif. On préfère se bercer d’illusions plutôt que se retrousser les manches et tout changer.

Bien entendu, il faudrait tout refaire, de la cave au grenier. Tout le monde le sait et personne ne le fera. On tape ici et là sur quelques têtes de clous qui dépassent en se donnant l’illusion qu’on a bien rénové. C’est toujours une question de se donner bonne conscience.

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Le jour viendra où nos risibles efforts ne suffiront plus à abrier l’incurie. Lorsque nos sociétés s’écrouleront, nous clamerons à l’unisson : « Nous aurions dû faire quelque chose pendant qu’il en était encore temps ». Mais une fois de plus, pour nous donner bonne conscience, nous rajouterons : « Mais comment aurions-nous pu savoir ce qui allait survenir ? »

Encore et toujours de piètres mensonges afin de se donner bonne conscience !

Je comprends et j’accepte mes insomnies. Elles s’opposent à cette tendance de me fabriquer, moi aussi, une bonne conscience artificielle. Elles me gardent lucide sur l’itinéraire funeste qu’a choisi l’humain. Elles me répètent chaque nuit que rien de ce que nous faisons n’est une solution. Elles me disent que nous allons bientôt subir le retour du balancier.

Plutôt que de dormir en paix et mourir angoissé, je préfère dormir angoissé et mourir en paix avec ma conscience pas très bonne, mais intacte. Bonne nuit !

Le chemin du Roy, le temps d’une paix

Il existe deux façons et demie de parcourir le chemin entre les villes de Montréal et de Québec en passant par la rive nord du fleuve Saint-Laurent. Deux façons et demie, me direz-vous ? Et vous vous répondrez : « Certainement une histoire tordue à la Corbot ! » Laissez-moi vous expliquer la demi-façon de faire la chose.

Si vous êtes pressé ou blasé, ce serait dommage, l’autoroute 40 Est vous amène d’un point à l’autre en 165 minutes à vitesse permise. Les 250 km du cordon de béton se déroulent presque sans heurts, sans intersections, sans bouchons (une fois sorti de Montréal) et sans panoramas. La route passe loin du fleuve, loin des villages, loin de tout ce qui pourrait entraver le flot constant de véhicules.

Les touristes choisissent bien souvent cette option et, malheureusement, ils ratent le meilleur de ce qu’ils sont venus voir, soit la Nouvelle-France. Ils se forgent un horaire très serré afin de visiter un maximum de sites convenus et oublient souvent l’importance des distances dans un pays aussi grand que le Québec. Plutôt que des vacances, ils se livrent à une course permanente et finissent par se faire pousser des cernes jusqu’au menton.

L’alternative intelligente est de prendre son temps en évitant d’en faire trop. De toute façon, une bonne partie des touristes finissent par revenir, car sur place ils ont compris l’essentiel de ce que nous avons à offrir et ce ne sont pas nos autoroutes. En se pressant moins, le touriste futé choisira peut-être la route 138 Est, le chemin du Roy, pour se rendre à Québec à partir de Montréal. Cette route autrefois primitive longe le fleuve sur de très grandes portions et vous fait passer par tous les villes et villages. La plupart se sont convertis avec le temps à la vie moderne, mais tous ont un petit quelque chose à offrir de la Nouvelle-France.

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Je ne vous propose pas de les visiter si votre but réel est de vous rendre à Québec, mais vous découvrirez quand même une facette bien plus intéressante de notre histoire. Et vous voudrez certainement vous arrêter à plusieurs reprises, le temps d’une photo pittoresque.

Il est difficile pour moi de vous donner une estimation du temps requis pour compléter l’itinéraire, surtout si vous ne contournez pas la ville de Trois-Rivières située à mi-trajet. En planifiant le double du temps requis par l’autoroute 40, vous aurez quand même un aperçu valable.

Oui, je n’ai pas oublié, voici la demi-solution restante. À l’époque, la route 138 a été construite, elle aussi, en contournant occasionnellement le véritable chemin du Roy afin de préserver certains villages ou portions de villages où le passage de la grand-route aurait obligé la destruction de plusieurs maisons anciennes.

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Lorsqu’une bifurcation du genre est annoncée par un panneau indicateur routier bleu, le chemin du Roy vous propose de quitter la route 138 pour vous engager sur une bretelle qui vous ramènera un peu plus loin sur la grand-route. En empruntant ces segments, préparez-vous à effectuer un saut dans le temps. À plusieurs occasions, vous découvrirez la véritable Nouvelle-France campagnarde, agricole et religieuse.

Les bâtisses ont toutes été retapées avec un souci de conserver l’atmosphère d’antan. Le clin de bois est maintenant imputrescible et les fleurs abondent, les granges ne risquent plus de s’effondrer l’hiver, mais l’essentiel de l’apparence originale est préservé. Dans ces bourgs, le temps semble s’être arrêté, l’air respire la paix. Vous voudrez y acheter une maisonnette, tellement vous vous sentirez bien instantanément, même si votre passage ne dure que quelques instants. Certains tronçons doivent s’effectuer à 20 km/h, car la route très étroite se partage entre les véhicules à contresens, les vélos ainsi que les promeneurs à bottines. Respirez… le temps d’une paix.

Préjugés routiers

Bien conduire, c’est aussi chercher à prévoir les manœuvres des autres conducteurs, entrainant par le fait même la fabrication de préjugés… souvent fondés. La sécurité par l’anticipation est à ce prix. Sans en constituer des règles absolues, bien souvent elles s’avèrent. Voici quelques-uns de mes préjugés routiers favoris.

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Une berline beige roule toujours à 20 km/h de moins que la vitesse permise… même dans une zone de 30 km/h.

La BMW noire à votre droite va couper la ligne double avant de vous faire une queue de poisson.

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Si la première voiture à attendre dans la file au feu rouge est une Mercedes, vous êtes assuré que vous ne passerez pas au prochain feu vert parce que son conducteur perdra plusieurs précieuses secondes avant de se décider enfin à presser l’accélérateur.

Une voie réservée aux autobus et aux taxis semble l’être aussi pour les Lexus.

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Certains conducteurs de berlines beiges n’ont pas compris que la prudence ne signifie pas d’abandonner tout espoir.

Lorsque deux voies fusionnent et que le trafic est intense, les voitures alternent en « zipper », sauf les sous-compactes qui cherchent toujours à voler le tour.

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Si vous l’ignoriez, les voies de gauche ne sont permises qu’aux pickups et la limite de vitesse est automatiquement rehaussée de 20 km/h à leur intention et de 30 km/h s’ils tirent une remorque.

Une voiture qui ne semble pas savoir où aller est toujours conduite par une personne ne parlant pas votre langue, ce qui vous permet de lui signifier votre façon de penser avec l’avantage et l’inconvénient qu’elle ne comprendra pas un traitre mot de vos invectives.

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Si une automobile roule à 70 dans une zone de 100, c’est nécessairement une voiture neuve. Celle qui roule à 50 est tout aussi neuve et c’est une berline beige.

Les Cadillac sont programmées pour utiliser la voie la plus rapide, peu importe leur vitesse de croisière.

Les conducteurs de sous-compactes ont le don de faire rager les conducteurs de poids lourds. Complexe d’infériorité.

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Les BMW noires possèdent des vitres rendant les piétons invisibles.

Une minifourgonnette transportant une famille entière sera crottée comme si elle venait de faire du hors-piste tandis qu’un jeep reluira comme s’il venait d’être astiqué par une famille entière.

À une intersection possédant des arrêts obligatoires dans plus d’une direction, ce n’est jamais celui ayant priorité qui cherche à passer le premier.

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Il n’existe que deux vitesses sur une Cadillac, la T et la G, pour Tortue ou Guépard.

Une voiture qui zigzague dans une voie rapide et qui freine subitement sans raison apparente est conduite par un buveur de café qui vient de s’en échapper sur la fourche.

Message aux conducteurs de berlines beiges. Conduire est une activité dangereuse, mais relativement sécuritaire lorsque tout le monde agit de la même façon. Trop de prudence n’évite pas les accidents, ça en cause. Alors, grouillez !

Plus il y a d’enfants dans une minifourgonnette censée mettre la famille en sécurité, plus le véhicule est en état de décrépitude avancée et sa mécanique est totalement non sécuritaire.

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Ceux qui roulent dans une tempête de neige sont souvent ceux qui auraient pu et dû rester chez eux. Pour plusieurs d’entre eux, ils n’ont aucune expérience en la matière et leur véhicule n’est pas prêt pour la conduite hivernale. Le moyen de le savoir est facile, ils se trahissent eux-mêmes en ne déblayant ni leurs vitres ni leurs feux de circulation.

Conduire un superbolide sur la route ne fait pas un meilleur conducteur, mais un super corniaud de plus sur la route.

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Les casquettes dérèglent le sens de l’équilibre et brouillent la vue. Suffit de regarder la conduite de ceux qui en portent. Sans exception, ils slaloment en n’ayant aucune idée de la vitesse à laquelle ils manœuvrent.

Les Cadillac ne sont pas équipées de clignotants.

Divisez toujours par 2 la distance inscrite sur le panneau de signalisation indiquant la prochaine sortie si vous ne voulez pas la rater, votre GPS, lui, ne s’est pas fourvoyé.

Plus la pluie tombe drue ou plus il neige et plus il y a d’autos avec les feux de position éteints, et souvent ce sont des minifourgonnettes crottées et délabrées remplies de grouillantes marmailles.

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Je suis capable de déchiffrer les textos tapés par les conducteurs en observant leurs sorties de voies. Et aucun n’a d’importance.

Un véhicule sur deux qui me dépasse en zigzaguant à toute vitesse est un superbolide. L’autre est une minifourgonnette décrépite qui crache noir en donnant l’impression qu’il va rendre l’âme. Ah oui, la garderie ferme dans cinq minutes.

Les Cadillac ne sont pas équipées de vitres latérales permettant de regarder les angles morts.

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Sur la route, les pépères d’autrefois ont aujourd’hui 17 ans et les plus imprudents sont des pépères qui croient avoir encore 17 ans.

Les conducteurs de VUS sont les premiers à vous dépasser en malade durant l’hiver et les premiers à prendre le champ.

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Les conducteurs de voitures surbaissées ignorent que la neige change la conduite. Lorsqu’ils me dépassent à toute allure alors que la route est glacée, je suis heureux de rouler en VUS. Et où donc ai-je mis ma casquette ? Ah oui, sur mon gobelet de café. Ah ! Et puis ! « Tasse-toi, pépé ! » Lorsque j’avais 17 ans comme lui, je conduisais pas mal mieux et surtout beaucoup plus vite ! Les jeunes ne savent plus conduire vite et bien de nos jours !

Je m’en charge !

L’autre jour je conduisais l’automobile d’une amie, une manuelle 6 vitesses. J’ai toujours conduit et je conduis encore des automobiles manuelles et mon camion possède également 6 vitesses. Je ne croyais certainement pas être dépaysé en prenant le volant de cette auto.

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À trois reprises, mon amie m’a avisé que je trainais en 5e alors que j’aurais dû être en 6e depuis belle lurette. Après un coup d’œil au bras de vitesse, je me rendais à l’évidence, j’oubliais systématiquement d’enclencher la sixième.

Je m’étonnais de mon comportement et après la troisième «réprimande», j’ai commencé à me questionner sur la raison de mon incapacité à bien analyser la commande de vitesse. Quelque chose clochait et je doutais que mes compétences aient subitement chuté entre mon camion et cette automobile. Il devait y avoir autre chose. Mise à part la position de recul, toutes les six vitesses étaient placées de manière similaire, la première à gauche en haut jusqu’à la sixième à droite en bas. Je devais trouver la cause de mon erreur ailleurs.

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Et finalement, heureusement pour le faux diagnostic d’alzheimer, j’ai trouvé ce qui clochait. C’était le choc des générations. Bon! Je vous vois rire de moi, totalement incrédule ou, au mieux, sceptique face à l’excuse que je m’apprête à vous livrer. Pourtant, vous allez comprendre si vous me laissez expliquer la situation.

Ça n’a rien à voir avec l’âge de la propriétaire de l’auto qui tenait le siège passager, ça plutôt rapport avec sa voiture, un modèle récent.

Lorsque j’étais en 5e et que sa bagnole décidait qu’il était temps que je passe en sixième, elle me plantait dans la face un gros 6 pour me dire qu’elle décidait pour moi du moment approprié d’embrayer alors qu’elle ignorait tout du trafic actuel, des conditions routières, de mes intentions et de mon itinéraire.

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«T’es qui, toi, pour prendre ce genre de décision basée sur rien, basée au mieux sur rien d’autre que sur la révolution de ton moteur?»

«Moi, je possède toutes les autres informations qui me permettent de prendre une décision éclairée. Tout ce qui te reste à faire pour m’aider, si tu veux vraiment m’aider et non me nuire, c’est de m’afficher la position actuelle du bras de vitesse. Surtout pas de m’afficher ce que tu penses qu’il serait plus judicieux de faire sans en avoir la moindre idée.»

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En voyant le gros 6, instinctivement, je l’interprétais comme étant la position actuelle du bras de vitesse, pas comme une patente qui cherche à me dire quoi faire alors qu’elle est totalement incompétente pour prendre ce genre d’initiative.

Le choc des générations, c’est que dans mon temps, c’est le conducteur qui disait à l’auto quoi faire, alors qu’aujourd’hui c’est l’auto qui dit au conducteur quoi faire. Alors, jusqu’au jour ou 100 % des automobiles seront totalement autonomes, je conduirai en mode manuel de manière 100 % autonome, sans aide quelconque, car je sais conduire depuis plus de quatre décennies et je n’ai rien perdu de mes compétences.

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Je continuerai de piloter mon véhicule, pas de me faire piloter par mon véhicule. Alors, les jeunes, si vous aviez appris à conduire, vous aussi, vous seriez embêtés par ces informations inutiles. Toutes ces mauvaises assistances à la conduite ne font que vous distraire. Conduire, c’est regarder la route, les autres véhicules, les conditions routières et agir en conséquence.

Tout ce que je demande d’un véhicule automobile, c’est qu’il roule sans tomber stupidement en panne afin de me permettre de rejoindre mon point d’arrivée. La façon d’y parvenir? Comme j’ai toujours fait, je m’en charge!

Navigation et savoirs anciens

Dans la mer Méditerranée, à l’extrémité sud de la Sicile se trouve la toute petite ile des Courants. À marée basse, elle se transforme en presqu’ile. Un brise-lame partiellement détruit est encore bien visible. L’ile n’est située qu’à cent mètres de sa grande sœur, la Sicile.

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Il existe sur l’ile des Courants un phare autrefois tenu par un gardien qui y vivait avec sa famille. Aujourd’hui, ce poste est abandonné, tout comme l’ile qui n’accueille maintenant que des baigneurs et des surfeurs. Du fait de la faible profondeur de la mer dans les environs, l’eau en été surchauffe jusqu’à atteindre la température de l’eau d’un spa.

Son phare tombe en décrépitude comme pour la plupart des autres phares dans le monde. À l’ère du GPS, ces constructions autrefois essentielles sont devenues désuètes. Mais la désuétude est-elle une raison suffisante pour abandonner ces bâtiments qui ont tous eu un passé chargé et des heures glorieuses? Ou au contraire, devons-nous nous empresser de récupérer les terrains, détruire les constructions et rebâtir autre chose de plus contemporain, de plus utile?

Au Québec, nous avons 43 phares, principalement le long de la Voie maritime du Saint-Laurent, l’une des plus difficiles et dangereuses voies navigables au monde. Nous tentons de les maintenir en état – pas nécessairement opérationnels – par divers moyens, comme avec le tourisme et sa Route des phares.

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Pour la navigation maritime, les phares ont été aussi essentiels que les GPS de notre époque, mais ces temps semblent révolus. Pourtant je m’interroge. Jusqu’à quel point devons-nous être nostalgiques du passé? Reviendrons-nous un jour à la navigation traditionnelle? Si c’est le cas, il aura fallu qu’un bouleversement majeur vienne jeter aux orties notre civilisation technologique.

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Photo : micheljulien.com

Tous les savoirs antiques ont-ils encore un sens, mis à part la richesse d’une culture maritime? Je pense que la connaissance avait et aura toujours un sens. Bien sûr, autrefois la connaissance était un des biens les plus précieux. Ne devenait pas capitaine de vaisseau qui voulait, ou architecte, ou guérisseur. Les savoirs se payaient cher et prenaient une grande partie de sa vie pour être appris et maitrisés. Des guildes ou des maitres veillaient à nous enseigner ces savoirs en y greffant une partie ésotérique qui faisait partie intégrante de ces connaissances.

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Photo : Journalmetro.com

Est-il bien sage de confier l’avenir de la navigation à une seule source, en l’occurrence le GPS? Oui, il existe trois autres systèmes, le Glonass russe, le Beidou chinois et le Galileo européen, mais les quatre systèmes sont basés dans l’espace et susceptibles d’être endommagés par des rayons provenant d’éruptions solaires, d’une supernova proche, ou de rayons gamma émis pas des sources spatiales hyper puissantes. L’humain est lui aussi capable de perturber, endommager, voire détruire ces systèmes.

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D’autres systèmes d’aide à la navigation existent, comme le Loran, mais du fait de la position terrestre de leurs émetteurs, ils ne sont pas «globaux», c’est-à-dire qu’on ne peut pas connaitre notre position en tout temps et en tout lieu.

Après cela, il nous reste les cartes, les boussoles, les étoiles, les sextants, les lunettes, les compas et les horloges, si tant est que nous sachions les utiliser puisqu’ils font maintenant partie des savoirs anciens.

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