Expressions québécoises – 1,5

Comment 1,5 ? Après 1, c’est 2, il me semble. Oui, si on compte sans les fractions. Mais j’ai voulu donner suite à la tuque attachée avec de la broche, car un lien les unit. Je le mentionnais dans la rubrique n° 1, une tuque possède souvent un pompon et voilà pourquoi j’associe les deux expressions, car…

L’expression est : « Se calmer le pompon », « Calme-toi le pompon ! ».

Sa signification est : « Garde la tête froide », « Respire par le nez », « Baisse d’un cran (ou de plusieurs) ».

Lorsqu’on se promène avec une tuque à pompon sur la tête, ce qui est fréquent par chez nous à cause du froid omniprésent 6 mois sur 12, cet appendice est particulièrement visible. Et si la personne porteuse d’une tuque à pompon s’énerve, celui-ci branlera dans tous les sens, signe apparent de son état.

On utilise cette expression uniquement lors de circonstances qui ne sont pas tragiques, puisque c’est une façon humoristique de dédramatiser une situation qui ne le mérite pas nécessairement.

On ne l’utilise pas plus avec des inconnus, puisque ça demande un certain niveau de complicité. Si celui-ci dépasse les bornes, on voudra chercher à le calmer et cette expression risque d’attiser son agressivité en laissant paraitre futiles ou inexistantes les raisons de sa colère.

Elle s’utilise lorsqu’un lien d’autorité existe, comme un parent à son enfant. La formule fait moins outrageante, mais pas moins sérieuse.

En amitié, c’est un bon moyen de signifier qu’il serait temps de changer de ton, sans égard aux causes entrainant la valse musette du grelot attaché au sommet de sa tuque virtuelle.

Donc, si vous constatez que je pète les plombs dans un de mes articles, vous seriez en droit de le commenter en m’écrivant « LeCorbot, calme-toi le pompon ! »

Les Petits-Gris – 2 – Primeur : Québec 1992

Je travaille toujours sur la suite de l’article concernant ces entités qui seraient originaires d’une autre planète de notre Galaxie. Ne vous offusquez pas de me voir utiliser le conditionnel. Tant et aussi longtemps que leur présence n’est pas officiellement avérée, je me dois de l’utiliser. Avant de poursuivre mon analyse des Petits-Gris, j’incorpore ce présent article qui vous surprendra très certainement. Par un curieux hasard, une vidéo a été téléversée hier sur YouTube qui relate la découverte au Québec en 1992 d’un cadavre de ce qui ressemble étrangement à un Petit-Gris. Je vous transmets le lien afin que vous puissiez immédiatement la regarder.

Cliquer ici pour voir la vidéo

Cette vidéo présentée sur la chaine Secureteam10 de YouTube a été filmée à l’hiver 1992 dans l’ouest du Québec. Le cadavre d’une créature étrangement semblable à la description faite des Petits-Gris a été placé sur un fil tendu afin de mieux le voir et aussi pour éviter tout contact physique potentiellement dangereux. Il a été trouvé par des motoneigistes circulant le long de la rivière Rouge, une région encore très sauvage uniquement accessible l’hiver par les motoneiges.

Pour des raisons de sécurité pour les auteurs de cette vidéo, elle n’a jamais été rendue publique avant hier et encore, elle a seulement circulé anonymement sur le Dark Web avant d’être coulée puis reprise par le webmestre de Secureteam10. Quelqu’un a filmé un téléviseur sur lequel était présenté cet événement vraiment unique. La qualité laisse donc passablement à désirer par rapport à nos critères actuels, mais est tout de même suffisante pour faire une assez bonne analyse du sujet présenté.

Tyler, le webmestre de Secureteam10 ne croit pas à un canular. Comme vous avez pu le constater, trop d’informations anatomiques cohérentes nous permettent de croire qu’il s’agit véritablement d’une créature réelle, humanoïde et possédant les attributs généralement décrits chez ceux qu’on appelle les Petits-Gris.

Si vous ne connaissez pa la chaine Secureteam10 sur YouTube, je vous dirais que son auteur tente régulièrement de déceler les canulars. Il n’est pas du genre à s’extasier sur n’importe quel élément visuel discutable qu’on lui présente. Bien entendu, il croit ferme aux extraterrestres et certaines des ses analyses manquent parfois un peu d’objectivité, mais dans l’ensemble, je considère qu’il s’en tire relativement bien.

J’aimerais connaître votre opinion concernant de cette vidéo. N’hésitez donc pas à me transmettre vos commentaires.

Astroblème astronomique

Les astroblèmes non confirmés, mais qui pourraient le devenir un jour sont nombreux au Québec. L’âge vénérable de cette croûte continentale permet de remonter très loin dans le temps, aux débuts mêmes de la formation de ce continent. Cependant, cette vieillesse a fait en sorte que les preuves ont eu beaucoup de temps pour disparaitre.

La côte est de la baie d’Hudson possède une vaste échancrure en arc de cercle parfait. Si c’est bien un astroblème, il ferait plus de 500 km de diamètre, ce qui ferait de lui, et de loin, la plus grande de toutes les blessures laissées par les météorites.

Les scientifiques n’ont pas réussi à ce jour à prouver hors de tout doute que c’en est un. Pour ma part, je ne crois pas que la nature peut créer ce genre de portion de cercle aussi grand et aussi parfait sans que ce soit lié à une météorite géante. On peut même voir des iles au large qui correspondraient au piton central. S’il manque des preuves géologiques, c’est peut-être dû à son âge et à ses dimensions exceptionnelles. C’est tout de même étrange que la baie d’Hudson se trouve en plein centre du Bouclier canadien et que son sous-sol ne soit pas constitué des mêmes roches que tout le reste aux alentours.

Dans l’article «Vieux, solide et trempe», je faisais état de la découverte récente des roches les plus vieilles de la Planète, soit 4,3 milliards d’années, au Québec. Elles ont justement été trouvées sur la rive est de la baie d’Hudson, à Inukjuak, directement sur l’arc de cercle de cet hypothétique astroblème.

Le double satellite Grace (Gravity recovey climate experiment) a également prouvé que la baie d’Hudson possède une importante anomalie gravitationnelle. Ces résultats signifient qu’à cet endroit précis, la densité et/ou l’épaisseur de la croûte terrestre sont différentes du reste du continent. On peut dire que ça fait beaucoup d’anomalies ou d’étrangetés pour un seul et même lieu.

Notez sur la photo les deux astroblèmes non jumeaux dont je parlais dans l’article précédent, ceux des lacs À l’eau claire.

De faux jumeaux

La comète Shoemaker-Levy 9 est entrée en collision avec Jupiter en 1994. Lors de ce tamponnage céleste, nous avons pu voir quelque chose d’extraordinaire. Le bolide s’est fracturé en 21 parties avant de toucher Jupiter, créant à sa surface gazeuse un pointillé noir aligné sur la trajectoire initiale de la comète. Ainsi, certaines météorites n’endurent pas la pression exercée sur elles lors de leur entrée dans l’atmosphère d’une planète et se disloquent souvent en de multiples fragments.

Nous avons au Québec un bel exemple de faux jumeaux. Deux impacts qu’on pourrait croire liés, mais qui pourtant sont bien distincts. Deux lacs très rapprochés, les lacs «À l’eau claire» de diamètres 26 et 36 km, sont parfaitement visibles dans le Nord-ouest québécois aux coordonnées géographiques suivantes: «56°9′ N; 74°30′ O». L’astroblème le plus à l’ouest date d’environ 465 millions d’années alors que celui à l’est s’est formé voilà 290 millions d’années.

Un autre astroblème mérite notre attention. C’est celui du réservoir Manicouagan (photo). On aperçoit immédiatement ce superbe anneau dès qu’on pose les yeux sur une carte du Québec. Coordonnées « 51° 23′ N; 68° 42′ O ». Il est âgé de 214 millions d’années et son diamètre est de 85 km. Cet astroblème a été rempli d’eau afin d’alimenter les centrales hydroélectriques en aval. On a longtemps cru que ce dernier avait un frère jumeau, l’astroblème de Rochechouart à l’ouest de Limoges en France. De fait, à cette époque, l’océan Atlantique n’était pas encore né, ce qui plaçait la France à un jet de pierre (un peu plus, quand même!) du Québec. Mais Rochechouart «45° 50′ N; 0° 56′ E» a reçu son caillou sur la tête voilà 201 millions d’années, ce qui discrédite la thèse du jumelage. Les erreurs sur les datations sont trop faibles pour permettre d’en douter, du moins pour l’instant.

Vieux, solide et trempe.

Dans un article antérieur, j’abordais le sujet du Bouclier canadien et du fait que le Québec fait presque totalement partie de ce dernier. Sur la carte, le Bouclier est dessiné en rouge, rose et ocre. Par contre, puisque la population est principalement située au sud du fleuve Saint-Laurent et que cette région fait plutôt partie des Appalaches, le Bouclier reste méconnu de la plupart de mes compatriotes.

Près des villes de Montréal et de Québec, les rivières drainent un vaste territoire. Presque toutes ont un bassin hydrographique important et coulent dans une dépression de terrain causée par l’érosion séculaire des berges meubles.

Pour rajouter une difficulté supplémentaire à la reconnaissance de ce qu’est le Bouclier, les rives nord et sud du fleuve Saint-Laurent ont été submergées durant plusieurs siècles par les eaux de l’ancienne mer de Champlain. Avec le retrait de cette mer lors du rebond post-glaciaire, les rives du fleuve sont devenues de riches terres agricoles et recouvrent les roches du Bouclier dans la partie amont.

Pour bien voir le Bouclier, il faut rester sur la rive nord et suivre la route 138 en est au-delà de la rivière Saguenay, un important affluent du fleuve Saint-Laurent. Le Bouclier commence alors à apparaitre dans toute sa solidité.

La route 138 traverse un nombre impressionnant de rivières. Mais comment se fait-il qu’autant de cours d’eau existent en aval du fleuve ? Ils sont larges, mais pour la plupart peu profonds. Là où ils coulent, on note l’absence de dépression de terrain. Les rivières semblent ne causer aucune érosion. Et voilà. Ici, la terre arable est quasiment absente. L’eau n’imprègne pas le sol, elle coule à la surface de la roche puisqu’il n’y a que de la roche. Les mousses et des petits buissons s’accrochent à la roche-mère, mais à part ça, le fond n’est qu’un immense bloc homogène de roc solide et affleure partout.

Le Bouclier canadien a une autre particularité. Puisque l’eau de pluie demeure en surface, le nombre de mares et de lacs est absolument phénoménal. Chaque petite dépression dans la roche retient entièrement l’eau de pluie. Il s’ensuit que nous sommes absolument incapables de compter exactement le nombre de lacs contenus sur le territoire. Est-ce 800 000, 1 million, 1,2 million ? Tout dépend de la surface minimale définissant un lac. Il faut survoler l’immense territoire vierge pour le comprendre. La dentelle de roc et son complément, la broderie de lacs, mares, ruisseaux et rivières se disputent pour savoir laquelle couvrira plus de surface que l’autre.

Malgré la pauvreté et la rareté des sols à cet endroit, malgré la rigueur des hivers, certaines plantes réussissent à proliférer, dont le thé du Labrador et la chicoutai, une baie bien courageuse. Mais les mousses, lichens, sphaignes, et arbres rabougris représentent la majorité de la flore locale. Le Bouclier mène la vie dure aux incrustations végétales.

Dernièrement, des géologues ont identifié les plus vieilles roches sur Terre dans le Nord québécois. Elles ont 4,3 milliards d’années sur un maximum de 4 432 milliards d’années. Le Québec est l’endroit le plus vieux et le plus solide de la Planète. On l’oublie, on n’y pense même pas, puisque sans séismes ni volcans pour nous le rappeler, ce pays de lacs et de rivières sait rester discret.

Les plus vieilles roches sur Terre

L’Univers existe depuis 13,8 milliards d’années. Le système solaire s’est formé à partir de résidus d’anciennes étoiles ayant antérieurement explosé en supernovæ. Le processus d’agglutinement à la base de la formation du Soleil se serait enclenché voilà 4,567 milliards d’années. La formation de la Terre et des autres planètes du système solaire aurait suivi de près voilà 4,543 milliards d’années.

Nos continents ne se sont pas tous formés à la même époque. Ils résultent du renfoncement vers le centre des éléments les plus lourds, laissant à la surface des éléments plus légers qui flottent donc à la surface d’un manteau semi-liquide qu’on nomme magma. Mais les premières croûtes ont pratiquement toutes disparues dans le manteau terrestre.

Toutefois, une partie des vieux cratons a pu s’intégrer aux croûtes plus nouvelles et qui datent d’environ 2,7 milliards d’années. Par des analyses isotopiques d’éléments radioactifs, il est possible de dénicher les résidus des croûtes originelles. Certains endroits se disputent cette palme dont en Australie, en Afrique du Sud et au Canada et plus particulièrement au Québec.

Mis à part une bande rocheuse au sud du fleuve Saint-Laurent qui fait partie des Appalaches, presque tout le reste du territoire québécois est compris dans le Bouclier canadien, un roc dur, stable et très ancien. Plusieurs périodes glaciaires ont mis la roche-mère à nue. Il est donc possible de trouver des roches extrêmement vieilles dans lesquelles se trouvent des roches encore plus vieilles sans devoir creuser. Et c’est ce que certains chercheurs ont découvert dans l’extrême nord du Québec. Un affleurement rocheux datant de 4,3 milliards d’années qui serait un ancien fond océanique.

Photo : Rick Carlson

Aiguebelle – le tracé abitibi

Le parc National d’Aiguebelle est situé dans la région de l’Abitibi au Québec. Parmi la multitude de lacs qu’on y trouve, deux se distinguent. La Haie et Sault, deux lacs glaciaires rubaniformes orientés nord-sud ayant chacun de 7 à 8 km de pourtour et enclavés entre des montagnes verdoyantes et des falaises verticales creusées par les glaciers lors de la dernière glaciation. On peut faire le tour du lac La Haie en une journée, mais la piste qui longe ses rives oblige le randonneur à monter et descendre plusieurs fois des sommets jusqu’au lac et vice-versa. Il est préférable de bien se reposer au refuge situé à l’extrémité nord du lac La Haie, conseil que je n’ai pas suivi.

Avant de me diriger vers la rive est du lac La Haie pour un retour au campement, j’ai poussé plus au nord pour aller voir le lac Sault. Il n’existe aucune connexion hydrographique entre eux, même si leur formation est très certainement due au même glacier. Le lac Sault est moins enclavé que son frère et offre des panoramas moins spectaculaires.

J’y suis allé lorsque la haute saison était terminée, mais je voulais à tout prix faire cette randonnée même si j’étais seul. La journée était maussade, un crachin tombait en aérosol, rendant les pierres très glissantes et mon corps transi.

Le mot amérindien « abitibi » signifie « le partage des eaux ». De fait, il existe un tracé imaginaire reliant tous les sommets où les eaux se dirigeant vers le nord-ouest se jetteront dans les baies James et Hudson pour finir dans l’océan Arctique, tandis que celles dévalant les pentes vers le sud-est rejoindront le fleuve Saint-Laurent puis l’océan Atlantique.

Il existe une mare dans le parc Aiguebelle où l’on voit parfaitement deux rus couler dans deux directions opposées. Le tracé Abitibi passe exactement à cet endroit. Il sépare la totalité de la province de Québec en deux et seulement deux bassins hydrographiques distincts.

Une fois la randonnée terminée, j’étais épuisé et transi. Je me suis payé une bonne douche chaude de 20 minutes et j’ai ensuite ingurgité deux grands cafés. Heureusement et malgré quelques décisions un peu téméraires en cours de route, je ne me suis pas blessé. Par contre, j’ai quelques anecdotes à raconter sur mon séjour dans cette étonnante région. Lire la suite.

La langue des Gaulois d’Amérique

Je suis d’origine québécoise, mes ancêtres sont français et amérindiens. Quand j’étais jeune, tous les gens ordinaires parlaient joual. Ce mot provient de la déformation du mot « cheval ». À l’instar du créole, le joual est un mélange de langues. Dans ce cas précis, le joual louvoie entre le français, le vieux français et l’anglais. Rajoutez-y une grammaire bicéphale, une prononciation lâche sur un fort accent breton moyenâgeux et vous obtenez un résultat plutôt incompréhensible pour les gens d’autres origines.

Durant les décennies 1960 et 1970, la révolution tranquille, c’est le nom qu’on a donné à notre affirmation comme peuple distinct libéré des jougs de l’Église catholique et de la domination anglaise, nous a rapprochés de nos origines françaises. Nous avons peu à peu épuré notre langue des mots et des expressions anglaises de mauvais aloi. Ce travail se poursuit encore aujourd’hui, car la culture a de la mémoire. Qui plus est, nous sommes 8 millions d’individus rassemblés sur un territoire entouré d’un océan de 400 millions d’anglophones. L’on constate bien évidemment que l’anglais est fortement prisé, il permet mieux que d’autres langues, dont le français, d’inventer des néologismes. À une époque où la technologie avance à un train d’enfer, le français peine à suivre le rythme de création des mots-valises et des acronymes composés à partir de mots techniques.

Tâche difficile pour un peuple géographiquement isolé de protéger sa langue face à une autre langue dont ses hégémonies tant géographique que technologique la rendent si attractive. Nous avons créé des institutions et avons voté des lois pour soutenir notre langue. Nous encourageons les immigrants à parler français. Nous le mettons en valeur, nous l’embellissons, nous y apportons notre contribution et nous travaillons sans relâche à contrer la puissance d’assimilation de l’anglais. Ainsi, nous nous empressons à créer des néologismes lorsqu’un mot anglais, souvent technique, cherche à s’imposer. Nous forçons l’usage des bons mots français ou des bonnes expressions françaises lorsqu’ils existent. Nous produisons nos propres émissions de radios, de télé, nos propres films, notre propre théâtre. Nous écrivons et éditons des tas de livres, malgré leur faible rentabilité. Nous nous efforçons d’être à l’affût des pièges linguistiques qui finissent par dénaturer une langue. Bien sûr, l’anglais reste incontournable qu’on soit Chinois, Russe, Argentin, Finlandais ou Québécois. Paradoxalement, le pourcentage de Québécois parlant couramment l’anglais est en forte hausse depuis notre révolution tranquille, car nous ne combattons pas le bilinguisme, nous combattons l’absence du français. Nous combattons l’anglicisation des allophones au détriment de leur francisation. Nous exigeons de travailler en français, de nous servir en français dans les boutiques, les restaurants et nos institutions logeant sur notre territoire. Plus qu’ailleurs, l’image de l’irréductible village gaulois convient très bien au peuple québécois faisant face à l’envahisseur anglophone omniprésent. Nos caricaturistes montrent d’ailleurs régulièrement nos dirigeants portant les habits de l’un ou de l’autre des personnages de la fameuse bande dessinée. Dans le prochain article, j’aborderai l’évolution de la langue française et son avenir.