La confirmation de vie intelligente extraterrestre, c’est pour bientôt ?

À chaque début d’année, je me pose la question à savoir si on découvrira de la vie extraterrestre intelligente au cours des douze prochains mois.

C’est qu’il est impossible que nous soyons seuls dans l’Univers. Les lois de la physique, de la chimie et de la vie sont les mêmes partout. Le nombre potentiel de lieux de production de vie est si grand que statistiquement parlant, la vie intelligente doit exister ailleurs. Et elle existe, n’en doutez même pas.

Alors, pourquoi ne l’avons pas encore découverte ? C’est la fameuse question qu’on nomme le « paradoxe de Fermi ».

Je ne déclinerai pas les dizaines de réponses possibles, mais seulement la plus évidente puisque cet article n’est pas consacré à ce paradoxe.

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Le nombre de planètes ou de lunes capables d’abriter la vie est immense, mais les conditions régnant dans l’univers sont tellement dangereuses qu’atteindre le stade de vie intelligente s’avère beaucoup plus rare puisqu’il faut beaucoup de temps et de stabilité pour en arriver là. Et lorsqu’il faut chercher partout et en très peu de temps, les limites de notre technologie ne nous permettent pas de découvrir facilement ces planètes habitées parmi un si grand nombre d’endroits possibles.

Juste pour mettre les choses en perspectives, avant 1995, nous n’avions aucune preuve qu’il existait des exoplanètes, des planètes habitant au-delà de notre système solaire. La majorité des scientifiques croyaient alors qu’elles n’existaient pas. Quelle stupidité ! S’il en existait ici, il en existait aussi partout ailleurs. Je le répète, les lois de la physique, de la chimie et de la vie sont les mêmes partout.

En date d’aujourd’hui, seulement 4 214 exoplanètes ont été confirmées sur les centaines de milliards que contiendrait notre seule Galaxie. Il va sans dire que nous ne sommes qu’au commencement du processus de recherche et qu’il ne faut pas trop se bercer d’illusions. La traque sera longue.

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Dans la Voie lactée, on estime qu’il existe au moins dix milliards d’exoplanètes susceptibles d’abriter une forme de vie quelconque. Même en appliquant un crible du type de l’équation de Drake, il reste suffisamment de planètes portant de la vie intelligente pour qu’on finisse par la dénicher… à moins qu’elle ne nous déniche avant.

Depuis Marconi, nous émettons des ondes électromagnétiques artificielles trahissant notre niveau technologique. Depuis la chimie moderne, nous créons des molécules artificielles qui flottent dans l’atmosphère et qui trahissent, elles aussi, notre niveau technologique et par conséquent, notre niveau atteint d’intelligence.

Plus le temps passe et plus notre passé rattrape les exoplanètes. Je m’explique. Puisque la vitesse de la lumière est finie, tout ce que nous voyons dans nos télescopes, ce sont des événements du passé. Nous voyons notre plus proche étoile voisine comme elle était voilà 4,2 ans. Plus on s’éloigne, plus le temps nous séparant du présent des autres étoiles est loin dans le passé.

Ce principe fonctionne évidemment en sens inverse. Une exoplanète en train d’observer la Terre la verrait exempte de vie intelligente pour peu qu’elle soit éloignée d’une centaine d’années-lumière de nous.

Oui, notre intelligence ne se détecte pas à distance, à moins d’émettre du morse par radiofréquences ou les premières molécules synthétiques dans l’atmosphère. Ces deux événements datent tout juste du début du XXe siècle seulement.

Mais chaque année, la bulle croît et atteint de nouvelles exoplanètes. Un jour, d’autres formes de vie intelligente comprendront que nous leur ressemblons et ils prendront des moyens pour nous le faire savoir. Comment ? En faisant comme nous, en répondant par des signaux électromagnétiques.

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Il existe donc un aller et un retour. Si des extraterrestres intelligents situés à cent années-lumière nous ont finalement compris, leur réponse prendra autant de temps à nous atteindre. On ne peut donc pas espérer les entendre avant les années 2100. Pour que 2020 soit cette année-là, il faudrait, au mieux, que l’exoplanète se situe à moins de la moitié de cette distance, soit à 50 années-lumière de nous.

La bulle englobant nos signaux électromagnétiques artificiels atteint de plus en plus d’exoplanètes au fur et à mesure qu’elle s’accroit. En fait, ce nombre quadruple avec le doublement de la distance. Mais nous n’en sommes tellement qu’au début et les émissions de nos signaux sont si faibles que les chances d’avoir déjà été entendus par des ET frôlent la nullité.

C’est aussi la raison pour laquelle l’institut SETI a presque fait chou blanc depuis qu’il a commencé à écouter ce que les étoiles pouvaient lui apprendre.

Imaginez un océan tapissé de chaloupes à tous les 10 km. Même avec les meilleurs instruments, vous ne verrez jamais une autre chaloupe. Pourtant, elles existent bel et bien. Cette demi-mauvaise analogie nous fait quand même comprendre que l’absence de détection n’est pas la preuve de l’absence des objets à détecter. 

Découvrir de la vie intelligente extraterrestre est extrêmement difficile et cette découverte exigera des moyens bien plus grands que ceux du moment. J’inclus la mission TESS dans les moyens déployés dans le passé.

Ma conclusion est peu encourageante, mais pas sans espoir. Oui, il est possible que nous puissions découvrir de l’intelligence extraterrestre sous peu. Il est aussi possible que ce soit elle qui nous ait découverts et qui nous le fera bientôt savoir, mais les probabilités restent très faibles. La bonne nouvelle est que ces chances s’améliorent de jour en jour.

Intelligence artificielle – faut-il la craindre ?

L’un des plus importants pôles mondiaux pour le développement de l’intelligence artificielle est ici, dans la ville où j’habite, à Montréal. Presque à toutes les semaines, une annonce confirme le démarrage d’une entreprise, ou encore l’agrandissement d’un centre déjà implanté, ou l’arrivée imminente d’un joueur majeur. Radio-Canada titrait même en janvier 2019: «L’intelligence artificielle a désormais son quartier général à Montréal».

Le site web de Montréal International (montrealinternational.com) dénombre un investissement privé de 1,1 G$ depuis 2016, 1 G$ en recherche universitaire, 15000 experts, 11000 étudiants à des programmes liés à l’IA, 300 chercheurs et étudiants aux cycles supérieurs universitaires. Plusieurs instituts et associations liés à ce domaine d’études et d’emplois s’installent dans la métropole. C’est indéniable, Montréal a la cote si l’on se fie au nombre de sommités mondiales qui y déménagent. Les annonces de créations d’emplois ne font pas état de milliers d’emplois chacune, mais ce sont tous des postes très bien rémunérés et certainement des plus stimulants.

Parmi les plus gros noms déjà actifs, IBM, Microsoft, Google, Facebook research et Deepmind forment le noyau dur. Cependant, les plus grandes innovations viendront peut-être d’entreprises en démarrage ou encore de noms moins connus, mais profondément implantés dans d’autres pays, comme le Royaume-Uni qui dépêche dans la ville ses QuantumBlack, WinningMinds et Bios.

Évidemment, les deux géants actuels que sont les É.U.A. et la Chine détiennent presque un monopole mondial avec près de 55 % des emplois, mais plusieurs facteurs incitent les entreprises à venir s’établir dans la quatrième plus grande ville francophone au monde après Kinshasa, Paris et Abidjan. Hé oui! Paris n’est plus la première ville francophone.

Tout d’abord, l’anglais sans la mentalité anglophone aux tendances dominatrices et obtuses, Montréal est à cheval entre ses racines francophones et l’hégémonie anglophone. Montréal est aussi une grande ville universitaire qui compte 4 universités importantes, dont l’université de Montréal et McGill, chacune œuvrant activement en IA. L’Université du Québec à Montréal s’intéresse surtout aux impacts sociaux de l’IA et à l’éthique liée à cette nouvelle façon de mener le Monde.

Car il s’agit bien de mener le Monde. Mais à quoi vous attendiez-vous de la part des compagnies dont je vous ai donné certains noms? De la charité? De l’intérêt porté aux humains? Comme toutes les compagnies, elles veulent faire plus d’argent que la concurrence et l’intelligence artificielle est la technique moderne qu’elles utiliseront toutes pour en obtenir plus.

Mais le vrai problème n’est pas aussi trivial. Toutes les compagnies œuvrant sur le net utilisent déjà l’IA pour scruter vos comptes sur les réseaux sociaux pour en ressortir des moyens d’augmenter votre intérêt à propos de certains produits dont ils ont la charge de hausser leurs ventes. C’est de bonne guerre. Vous publiez votre vie sans gêne, sans pudeur et sans contrainte, ils s’en servent, voilà tout. Votre impact social lié à l’achat de telle ou telle marque de produit reste banal, ça ne dérange personne. Vous trouvez même ça utile de voir des annonces de produits que vous aimez pour profiter des rabais ou d’apprendre la sortie d’un nouvel élément faisant partie de la gamme que vous affectionnez. Si l’IA se contentait de générer ce genre d’astuces commerciales, on n’aurait pas à débattre bien longtemps autour de son éthique.

L’intelligence artificielle implique un stade beaucoup plus avancé de comportement. Avec un humain, on ne se contente pas de lui apprendre des choses, on lui apprend à apprendre, on lui apprend à devenir autonome, à penser par lui-même, à dégager des solutions qui n’existaient pas, à créer de la nouveauté.

L’intelligence artificielle n’est pas que des algorithmes prévus pour calculer des formules plus rapidement que nous à partir de variables dont on la nourrit. L’intelligence artificielle invente des solutions dont nous ignorons tout. L’intelligence artificielle expérimente, analyse les résultats et sélectionne parmi ses tentatives les meilleures méthodes.

Le hic vient du mot «meilleur». Meilleur pour quoi, ou à quoi? Meilleur pour qui? L’intelligence artificielle n’a pas vécu vingt ans dans un milieu familial à se faire inculquer des valeurs. L’IA est un bébé naissant muni d’un cerveau des milliers de fois plus rapide que celui d’un adulte et qui n’a qu’une seule tâche à accomplir.

Être meilleur, bien, éthique, adéquat, sensé, réfléchi, correct, juste, bon, tous ces mots n’ont absolument aucune signification intrinsèque pour une IA, pas plus que pire, mal, inapproprié, insensé, irréfléchi, incorrect, injuste ou cruel. Voilà pourquoi cette branche des sciences relève autant du social que du technologique.

Alors, faut-il craindre l’IA? Je ne pense pas, car la vraie menace n’est pas l’IA en tant que telle, mais les humains construisant de l’IA et conséquemment, on a effectivement tout à craindre. Ce n’est pas par hasard que l’IA soit principalement l’affaire des Étatsuniens et des Chinois, le premier contrôlant le Monde et le second rêvant de la même chose.

De sérieux dérapages finiront par survenir, car il existe de vraies guerres, qu’elles soient commerciales ou territoriales et l’humain a toujours utilisé ses inventions pour les gagner. L’IA est déjà utilisée comme une arme et cet usage ne fera que s’amplifier.

Par le passé, nos armes ont quasiment toujours été réutilisées dans un but plus noble. L’humanité comprend parfois que la guerre permanente lui nuit. Dépositaires d’une technologie, nous devenons créatifs afin de répondre à des besoins qui peuvent être comblés en l’adaptant. Au bout du compte, la poudre à canon, le radar, le laser, le nucléaire, le sous-marin, toutes ces technologies ont heureusement été bien plus utiles qu’elles nous ont anéantis.

En sera-t-il de même avec l’IA? On peut l’espérer. Toutefois, il existe une différence fondamentale entre nos anciennes inventions et celle-ci. Un bâton de dynamite n’est dangereux qu’une fois dans les mains d’un humain. L’intelligence artificielle possédera tous les moyens de penser et d’être dangereuse sans l’apport ultérieur des humains. Lui transmettrons-nous nos pires vices, comme le désir irrépressible d’accumuler des fortunes illimitées? Bien entendu, puisque cela fera partie de ses premières missions et qu’elle aura cette tendance inscrite dans les plus profondes circonvolutions de son cerveau humain à l’instar de notre cerveau reptilien.

Lisez la suite de mes réflexions sur l’IA dans un prochain article à paraitre dont j’ignore encore le titre. Abonnez-vous pour ne pas le rater.

Mauvaise foi

L’humain reste un humain et la mauvaise foi en fait malheureusement partie, quel que soit le parti qu’il adopte. Le sens imagé de l’expression « mauvaise foi » correspond au contenu des déclarations qui deviennent mensongères, sciemment fausses ou à l’inverse, des vérités passées sous silence.

La recherche scientifique n’échappe pas aux travers humains, donc à la mauvaise foi, car elle est menée par des humains. Devant des évidences qui nuisent à la théorie adoptée, celle qui semble la plus logique et bien pensante, certains scientifiques préfèrent éluder les autres possibilités et ils vont même jusqu’à détruire quelques évidences pour ne rien déplacer. Dans une moindre mesure, ils en minimisent l’importance ou simplement les ignorent.

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Devant de tels comportements irrespectueux de la science elle-même, des détracteurs voient le jour. Ces champions de la vérité, ces empêcheurs de tourner en rond traquent les anomalies scientifiques et proposent des théories alternatives. Quelquefois boiteuses, celles-ci ont au moins le mérite de proposer des pistes de solutions pour tenter d’expliquer ce que les chercheurs guindés relèguent dans un placard dont ils jettent la clé.

Lorsque les déviants s’avèrent être eux-mêmes des professionnels en la matière, ils sont systématiquement ostracisés afin de causer le plus de tort possible aux idées qu’ils véhiculent. Lorsque les attaques proviennent d’individus ne partageant pas le même bagage scientifique, ils sont simplement ridiculisés ou totalement ignorés.

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Malheureusement, l’armure des preux chevaliers ne reste pas impeccable au fil du temps. Si certains scientifiques n’hésitent pas à banaliser les preuves dérangeantes, leurs détracteurs s’accrochent bien trop souvent à leurs théories même lorsque de nouvelles évidences finissent par les battre en brèches.

Se livrant chacun à sa manière à un dialogue de sourds, ils s’invectivent à qui mieux mieux en ayant à la fois tort et raison de le faire. Malheureusement, l’humain reste toujours un humain, il déteste avouer s’être trompé et, par-dessus tout, il déteste voir son œuvre maitresse réduite en poussières, peu importe s’il fait partie des académiciens bornés ou des sonneurs de fausses alertes.

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Et le commun des mortels comme vous et moi les regarde s’entredéchirer sans pouvoir décider lequel a tort et lequel a raison, les deux mentent, les deux deviennent ridicules, les deux jouent de mauvaise foi. Toute faiblesse argumentaire de l’ennemi est exploitée, c’est de bonne guerre. Mais plutôt que d’avouer leurs erreurs, ils continuent de s’accrocher à leurs théories bancales en esquivant l’attaque par l’attaque. Les deux parties refusent de collaborer, préférant l’affrontement. Et comme toujours, ils empêchent le seul triomphe qui compte vraiment, celui de la vérité. Ça me fait penser à la théorie mathématique des jeux, mais l’importance de ce sujet vaut bien un article complet. Ce sera pour une prochaine fois.

Pour conclure ce texte, la morale à en tirer : ne jamais faire assurément confiance en l’humain, vous serez assurément déçus.

Penser autrement, valable pour tous

La semaine dernière, j’ai été visiter un salon de l’emploi à Montréal. Nous sommes en pleine pénurie de main-d’œuvre et les employeurs tentent tant bien que mal de pourvoir des postes toujours vacants.

Pourtant, combien de kiosques ai-je visité qui n’offraient que la présence d’un préposé chargé de remettre un carton avec l’adresse web de leur site où les postes à pourvoir sont affichés?

Quelle manière dispendieuse mais surtout inutile de trouver des candidats intéressants! Les employeurs recherchent des gens capables de penser autrement, selon leurs propres dires, alors qu’eux-mêmes semblent incapables d’en faire autant. Trouver de bons candidats dans un contexte de pénurie exige de sérieusement réviser ses critères d’embauche ainsi que ses méthodes pour les trouver.

Participer à un tel salon peut s’avérer fructueux si une personne allumée est présente pour percevoir le potentiel au-delà d’un simple CV et où une grille avec des cases à cocher remplace l’intelligence.

Messieurs, mesdames, des ressources humaines, il est temps de rajouter de l’art dans votre méthode. Vous aussi devez penser autrement si vous désirez vraiment découvrir de nouveaux diamants. Cessez de reluquer les écrins des autres, de regarder si des pierres déjà taillées ne trainent pas quelque part sur la moquette. Trouvez des pierres brutes là où vos concurrents n’iraient jamais chercher. Sortez de votre boite à chaussures, think out of the box comme disent les Chinois et vous verrez que ce que vous prenez pour de vulgaires cailloux recèle des gemmes extraordinaires pour peu que vous sachiez les regarder sous des angles et avec des outils différents.

La poésie a la cote

Avec le rythme trépidant des vies actuelles, avec les réseaux sociaux qui nous incitent à télégraphier nos pensées, avec le sentiment permanent de perdre du temps, la poésie ne peut pas mieux tomber.

Concise, codée, frappante, la poésie rejoint le besoin de lire peu et vite avec l’autre besoin moins évident, moins quémandeur qu’est celui de lire du contenu porteur, intelligent, réfléchi.

La poésie étonne, frappe, déstabilise, émeut, le tout en quelques mots, en quelques strophes. Elle a tout pour plaire. Règles grammaticales éclatées, constructions déconstruites, rébellions autorisées.

La poésie est un art de haute voltige même si le résultat semble anodin. Un bout de vers peut rester longtemps coincé dans notre cerveau sans qu’on sache pourquoi. Le rythme est crucial, critique même. Pas un mot en trop ni une syllabe manquante. La poésie s’accroche à nous comme une teigne ou comme un amour inavouable.

La poésie est un canal de communication crypté dont les clés de déchiffrement nous sont finement révélées ou sont laissées à la discrétion du lecteur. La poésie se fait comprendre par paliers. On croit avoir compris, on croit avoir vraiment compris, on croit avoir tout compris et enfin on s’étonne de ne pas avoir tout saisi.

On n’écrit pas la poésie comme on écrit un récit ou une œuvre de fiction en prose. Sans cesse, elle torture son auteur. Elle nait et émerge de ses souffrances. Même les strophes anodines ont été soupesées un nombre incalculable de fois. Elle se noie, mais également s’abreuve des larmes du poète.

Comme toute amante passionnée, la poésie incendie son entourage, laissant parfois le lecteur pantois, ébaubi ou même sidéré.

Actuellement, la poésie a la cote auprès des jeunes et des moins jeunes par sa densité, sa concision et sa puissance brute.

Je viens de terminer d’écrire mon premier recueil de poésie. Des textes que je ramassais depuis plusieurs années et d’autres tout récents forment un ensemble de quarante poèmes qui m’ont demandé, sans exception, des séances de travail passablement émotives. Et voilà, le travail de composition est maintenant terminé.

La maladie ayant forcé mon éditrice à renoncer à son travail, je me cherche une nouvelle maison d’édition. Ma demande est lancée et mon manuscrit envoyé à quelques éditeurs. On verra ce que l’Univers réussira à faire de tout cela.