Vie intelligente ailleurs, à quoi s’attendre ?

Ce qui nous apparaît aujourd’hui comme une hypothèse quasi farfelue deviendra réalité dans un bref avenir. Si vous pensez que nous devrons attendre des décennies, voire des siècles avant de bénéficier des moyens technologiques qui nous permettront de déceler de la vie intelligente ailleurs dans la Galaxie, détrompez-vous.

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En fait, ces moyens, nous les possédons déjà. Ils ne nécessitent aucunement de devoir se déplacer jusque là-bas. En restant bien assis devant les écrans de nos ordinateurs, ils nous révèleront bientôt cette vérité. Pour ce faire, oubliez les sondes en orbite, les fioles d’échantillonnage, oubliez même l’écoute de signaux radio. Pour trouver de la vie intelligente, il suffit de capter la lumière d’une étoile une fois qu’elle a traversé l’atmosphère de ses planètes en orbite.

Une société technologique comme la nôtre crée des molécules que la nature ne créera jamais. En détectant des produits de ce type dans l’atmosphère d’une exoplanète, nous serons absolument certains que des extraterrestres intelligents et technologiques y résident.

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En observant les différences entre le spectre lumineux de l’étoile et le spectre lorsque cette lumière a traversé l’atmosphère de l’exoplanète, il est possible de déterminer les molécules présentes dans cet air, car elles absorbent certaines fréquences. 

Aujourd’hui, nous découvrons des planètes possédant une atmosphère et celles-ci contiennent du dioxyde de carbone, de la vapeur d’eau, du méthane, des molécules intéressantes, mais ne prouvant pas la présence de vie et encore moins celle de vie intelligente. Toutefois, si on détectait du CFC, la conclusion deviendrait immédiate. La présence de cette molécule artificielle apporterait la preuve qu’il existe une espèce technologique vivant sur cette planète.

Voilà comment se fera l’annonce de l’existence de vie extraterrestre intelligente. Cette primeur tombera dans un très proche avenir sans qu’il soit question d’ovnis au-dessus de nos têtes ni de Petits-Gris marchant sur des pelouses présidentielles.

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Faut-il encore que la vie extraterrestre intelligente existe. Sur ce point, voici ma réponse. Les statistiques sur les très grands nombres ne mentent jamais. Avec 200 milliards d’étoiles dans notre Galaxie, avec plusieurs planètes par étoile, la probabilité que la vie extraterrestre intelligente existe frôle le cent pour cent, tout simplement parce que nous, nous existons. Il ne peut y avoir de vie ici sans vie ailleurs.

Le défi n’est pas d’y croire, le défi est de la dénicher et si ce moment reste à venir, une fois encore, c’est une question de grand nombre, pas d’absence. S’il existe une grande quantité de planètes propres à engendrer de la vie, ce n’est rien à comparer au nombre qui n’en portent pas. Scruter le ciel reste le plus grand défi.

Nos instruments se perfectionnent. Bientôt, nous serons en mesure d’analyser des millions d’atmosphères lointaines. Les planètes abritant de l’intelligence deviendront aussi communes que les exoplanètes aujourd’hui. 

Ça semble presque trop facile, direz-vous. Pas tout à fait. Tout d’abord, la capture des signaux lumineux doit s’effectuer depuis l’espace. Nous télescopes terrestres ne sont presque d’aucune utilité pour ce genre de travail puisque les constituants de notre propre atmosphère viennent chambouler les résultats. On découvrirait qu’il existe de la vie intelligente… sur Terre. Ouais, intelligente mais idiote, je vous l’accorde.

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Le ciel est si vaste et nous ne possédons que très peu de télescopes spatiaux capables d’effectuer cette tâche avec l’acuité requise. Imaginez-vous sur une plage et vous devez trouver des grains de sable ayant une forme pyramidale. Même s’il en existe beaucoup, la tâche ne sera pas de tout repos. Multiplier les paires d’yeux est un bon début. Les équiper du bon système optique l’est tout autant. Et enfin, il suffit d’y mettre du temps, de la patience, de la rigueur et, pourquoi pas, de bénéficier également un peu de chance.

Serons-nous envahis sous peu ?

Pourquoi les extraterrestres ne nous envahissent-ils pas? Nous avons une planète extraordinaire et nous leur démontrons que nous sommes absolument incapables d’en prendre soin. C’est fantastique! Toutes les conditions sont réunies pour se faire irrémédiablement évincer. Exit du paradis terrestre! Étrange comment certaines écritures millénaires décrivent le certain passé alors qu’ils pourraient parfaitement correspondre au futur, un futur proche.

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Nous nous retrouvons une fois de plus à la limite de nos folies. Ce fut le cas durant les années soixante où les bombes nucléaires faisaient planer la menace réaliste d’une élimination radicale et instantanée de l’espèce humaine. Si j’avais fait partie d’une civilisation extraterrestre à cette époque, je me serais empressé d’activer la guerre totale par la ruse afin de m’emparer de la Terre une fois exempte de son pire fléau. C’était certes le moment le plus propice et réaliser ce coup d’État pour des entités venant des confins du cosmos ne devait pas poser de grands défis.

Or, à l’évidence, ce scénario ne s’est pas matérialisé et l’humain continue sa détérioration systématique du milieu qui l’a vu naitre. Mais si l’envahisseur s’est autrefois tenu à carreau, le fera-t-il une seconde fois? Oui, je sais, je postule leur existence. Ce n’est qu’une question statistique. Il est mathématiquement quasi impossible qu’ils n’existent pas. Il y a trop d’exoplanètes beaucoup plus vieilles et possédant de meilleures conditions de vie que la Terre pour croire que les extraterrestres ne sont qu’imaginaires. Et si certains peuples ont vécu des millions d’années plus que nous, il est raisonnable de penser que leurs connaissances et leurs technologies se situent bien au-delà des nôtres.

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Il est donc logique d’imaginer une grande quantité de peuples extraterrestres en train de nous observer, nous et plusieurs autres espèces scientifiquement évolutives comparables. Ils savent donc à quoi s’attendre d’un peuple belliqueux tel que le nôtre. Nous n’avons probablement pas encore touché le fond du baril galactique sinon les extraterrestres se seraient ouvertement manifestés. Tout comme dans Star Trek, leur directive (primordiale) les empêche peut-être d’agir et d’interagir. Si nous sommes voués à nous détruire, ils attendent probablement que nous le fassions par nos propres moyens sans qu’aucune société extraterrestre intervienne dans un sens ou dans l’autre.

Donc, la Terre ne sera probablement pas envahie par une horde d’étrangers avant que nous ayons pris le soin de nous effacer en quasi-totalité. Nous pouvons dormir sur nos deux oreilles, la cohabitation n’aura probablement jamais lieu. Ils n’envahiront pas la Terre avec des humains au sommet.

Il est possible toutefois qu’une petite partie de notre population survive à l’apocalypse et que les futurs maitres de la Terre l’épargne en cloisonnant les individus dans un lieu duquel ils ne s’échapperont pas. Y voir un zoo, récompense bien connue des humains pour leur faune en voie d’extinction.

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Méritons-nous toujours la Terre? En tant qu’espèce dominatrice et hégémonique, nous devrions prendre tous les moyens possibles pour la bichonner. Puisque nos actes vont dans une direction diamétralement opposée, je considère que nous n’en sommes absolument pas dignes.

On connaitra bientôt les répercussions de nos actions et inactions. Entretemps, rien ne nous empêche de les imaginer. J’y consacre beaucoup de temps et dans tous les cas je ne parviens pas à voir l’humain s’en tirer à bon compte. Sois je manque cruellement d’imagination, soit je suis trop réaliste pour inventer des histoires abracadabrantes censées remonter le moral. Entre les deux suppositions, je connais la réponse.

Intelligence artificielle – faut-il la craindre ?

L’un des plus importants pôles mondiaux pour le développement de l’intelligence artificielle est ici, dans la ville où j’habite, à Montréal. Presque à toutes les semaines, une annonce confirme le démarrage d’une entreprise, ou encore l’agrandissement d’un centre déjà implanté, ou l’arrivée imminente d’un joueur majeur. Radio-Canada titrait même en janvier 2019: «L’intelligence artificielle a désormais son quartier général à Montréal».

Le site web de Montréal International (montrealinternational.com) dénombre un investissement privé de 1,1 G$ depuis 2016, 1 G$ en recherche universitaire, 15000 experts, 11000 étudiants à des programmes liés à l’IA, 300 chercheurs et étudiants aux cycles supérieurs universitaires. Plusieurs instituts et associations liés à ce domaine d’études et d’emplois s’installent dans la métropole. C’est indéniable, Montréal a la cote si l’on se fie au nombre de sommités mondiales qui y déménagent. Les annonces de créations d’emplois ne font pas état de milliers d’emplois chacune, mais ce sont tous des postes très bien rémunérés et certainement des plus stimulants.

Parmi les plus gros noms déjà actifs, IBM, Microsoft, Google, Facebook research et Deepmind forment le noyau dur. Cependant, les plus grandes innovations viendront peut-être d’entreprises en démarrage ou encore de noms moins connus, mais profondément implantés dans d’autres pays, comme le Royaume-Uni qui dépêche dans la ville ses QuantumBlack, WinningMinds et Bios.

Évidemment, les deux géants actuels que sont les É.U.A. et la Chine détiennent presque un monopole mondial avec près de 55 % des emplois, mais plusieurs facteurs incitent les entreprises à venir s’établir dans la quatrième plus grande ville francophone au monde après Kinshasa, Paris et Abidjan. Hé oui! Paris n’est plus la première ville francophone.

Tout d’abord, l’anglais sans la mentalité anglophone aux tendances dominatrices et obtuses, Montréal est à cheval entre ses racines francophones et l’hégémonie anglophone. Montréal est aussi une grande ville universitaire qui compte 4 universités importantes, dont l’université de Montréal et McGill, chacune œuvrant activement en IA. L’Université du Québec à Montréal s’intéresse surtout aux impacts sociaux de l’IA et à l’éthique liée à cette nouvelle façon de mener le Monde.

Car il s’agit bien de mener le Monde. Mais à quoi vous attendiez-vous de la part des compagnies dont je vous ai donné certains noms? De la charité? De l’intérêt porté aux humains? Comme toutes les compagnies, elles veulent faire plus d’argent que la concurrence et l’intelligence artificielle est la technique moderne qu’elles utiliseront toutes pour en obtenir plus.

Mais le vrai problème n’est pas aussi trivial. Toutes les compagnies œuvrant sur le net utilisent déjà l’IA pour scruter vos comptes sur les réseaux sociaux pour en ressortir des moyens d’augmenter votre intérêt à propos de certains produits dont ils ont la charge de hausser leurs ventes. C’est de bonne guerre. Vous publiez votre vie sans gêne, sans pudeur et sans contrainte, ils s’en servent, voilà tout. Votre impact social lié à l’achat de telle ou telle marque de produit reste banal, ça ne dérange personne. Vous trouvez même ça utile de voir des annonces de produits que vous aimez pour profiter des rabais ou d’apprendre la sortie d’un nouvel élément faisant partie de la gamme que vous affectionnez. Si l’IA se contentait de générer ce genre d’astuces commerciales, on n’aurait pas à débattre bien longtemps autour de son éthique.

L’intelligence artificielle implique un stade beaucoup plus avancé de comportement. Avec un humain, on ne se contente pas de lui apprendre des choses, on lui apprend à apprendre, on lui apprend à devenir autonome, à penser par lui-même, à dégager des solutions qui n’existaient pas, à créer de la nouveauté.

L’intelligence artificielle n’est pas que des algorithmes prévus pour calculer des formules plus rapidement que nous à partir de variables dont on la nourrit. L’intelligence artificielle invente des solutions dont nous ignorons tout. L’intelligence artificielle expérimente, analyse les résultats et sélectionne parmi ses tentatives les meilleures méthodes.

Le hic vient du mot «meilleur». Meilleur pour quoi, ou à quoi? Meilleur pour qui? L’intelligence artificielle n’a pas vécu vingt ans dans un milieu familial à se faire inculquer des valeurs. L’IA est un bébé naissant muni d’un cerveau des milliers de fois plus rapide que celui d’un adulte et qui n’a qu’une seule tâche à accomplir.

Être meilleur, bien, éthique, adéquat, sensé, réfléchi, correct, juste, bon, tous ces mots n’ont absolument aucune signification intrinsèque pour une IA, pas plus que pire, mal, inapproprié, insensé, irréfléchi, incorrect, injuste ou cruel. Voilà pourquoi cette branche des sciences relève autant du social que du technologique.

Alors, faut-il craindre l’IA? Je ne pense pas, car la vraie menace n’est pas l’IA en tant que telle, mais les humains construisant de l’IA et conséquemment, on a effectivement tout à craindre. Ce n’est pas par hasard que l’IA soit principalement l’affaire des Étatsuniens et des Chinois, le premier contrôlant le Monde et le second rêvant de la même chose.

De sérieux dérapages finiront par survenir, car il existe de vraies guerres, qu’elles soient commerciales ou territoriales et l’humain a toujours utilisé ses inventions pour les gagner. L’IA est déjà utilisée comme une arme et cet usage ne fera que s’amplifier.

Par le passé, nos armes ont quasiment toujours été réutilisées dans un but plus noble. L’humanité comprend parfois que la guerre permanente lui nuit. Dépositaires d’une technologie, nous devenons créatifs afin de répondre à des besoins qui peuvent être comblés en l’adaptant. Au bout du compte, la poudre à canon, le radar, le laser, le nucléaire, le sous-marin, toutes ces technologies ont heureusement été bien plus utiles qu’elles nous ont anéantis.

En sera-t-il de même avec l’IA? On peut l’espérer. Toutefois, il existe une différence fondamentale entre nos anciennes inventions et celle-ci. Un bâton de dynamite n’est dangereux qu’une fois dans les mains d’un humain. L’intelligence artificielle possédera tous les moyens de penser et d’être dangereuse sans l’apport ultérieur des humains. Lui transmettrons-nous nos pires vices, comme le désir irrépressible d’accumuler des fortunes illimitées? Bien entendu, puisque cela fera partie de ses premières missions et qu’elle aura cette tendance inscrite dans les plus profondes circonvolutions de son cerveau humain à l’instar de notre cerveau reptilien.

Lisez la suite de mes réflexions sur l’IA dans un prochain article à paraitre dont j’ignore encore le titre. Abonnez-vous pour ne pas le rater.

Le paradoxe de la machine

L’outil n’est pas propre à l’humain, même des corbeaux en conçoivent et les utilisent, c’est pour dire! La machine, par contre, semble effectivement être un point d’inflexion entre l’humain et ses proches biologiques.

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Un outil est manipulé par un animal quelconque, parfois par l’humain, pour effectuer un travail. Une machine effectue un travail sans l’apport constant d’une entité biologique. Une fois en route, elle poursuit sa tâche de manière autonome. Elle accomplit une opération pour laquelle elle a été conçue. Une machine ne doit rien au hasard, sauf peut-être l’idée, mais ensuite, on la harnache par volonté afin d’obtenir un effet prévisible et prévu.

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La machine a commencé de manière toute simple. Le moulin à vent, la roue à aubes. On récupère une énergie et la machine la transforme. La machine est donc bien plus qu’un outil, elle déplace de l’énergie pour en produire une autre plus adéquate à nos besoins. À part sécher le linge, le vent était plus nuisible qu’utile. Les voiliers ont changé la donne, ils ont transformé l’énergie éolienne pour faire mouvoir leur imposante masse sur un liquide susceptible de les déplacer plus aisément.

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Le vent moud du grain en faisant tourner une meule. Une fois les pales en action, le moulin poursuit son travail tout seul. C’est une machine, pas juste un outil, car une machine doit être munie d’une source d’énergie pour garder son autonomie d’action. Vent, gravité, électricité, différence de température ou de pression, lumière, le choix énergétique est vaste et l’humain a harnaché la plupart des formes d’énergies de la nature. Il s’est construit une quantité phénoménale de machines à tout faire et celles qui lui manquent verront le jour.

Étrangement, ou plutôt paradoxalement, la machine qui devait nous affranchir du travail ne nous a pas affranchis d’elle. Bien au contraire, nous avons toujours été dépendants de nos créations et aujourd’hui plus que jamais. Ce n’est plus un culte en son honneur, c’est une soumission totale envers elle.

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Bien sûr, tout ceci était prévisible et a effectivement été prévu par certains visionnaires ou simplement par des gens dotés d’un gros bon sens. La machine nous a affranchis de certaines tâches qu’elle prend en charge pour nous asservir à elle-même.

L’échange valait-il le coût? Sommes-nous mieux aujourd’hui qu’avant l’invention de la machine?

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Bien entendu, la machine possède une certaine autonomie, elle ne nous enchaine pas totalement à elle, mais lorsqu’elle cesse de fonctionner, elle n’a pas son pareil pour nous culpabiliser et nous obliger à la remettre en fonction. On nous apprend vite qu’une machine arrêtée fait perdre une fortune à ses propriétaires sans donner la contrepartie, combien elle leur fait amasser de fric. On nous parle toujours que des pertes et plus la machine est grosse…. Alors on court la secourir et la remettre en marche, peu importe le jour, l’heure et ce que nous étions en train de faire.

Voilà le nœud du problème. Nous ne maitrisons plus notre horaire, nous laissons la machine décider à notre place. On apprend à laisser pleurer un enfant la nuit pour qu’il s’habitue à ne pas nous manipuler et on devient incapable de laisser une machine hors d’usage sans virer fous.

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Les nouvelles bestioles technologiques enfouies dans nos poches sont les pires de toutes. Elles nous soumettent aux supplices de la pastille, du bandeau, du vibrateur et de l’alarme sans égards à notre sommeil, nos pauses, ni même à nos moments intimes sur le trône. Et on les laisse nous manipuler, nous enchainer, nous esclavager, alors qu’elles devraient nous libérer. Nous libérer de quoi? Certainement pas des machines!

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Alors, partez immédiatement à la recherche de notre John Connor, celui qui nous sauvera du règne des machines, car cette ère est déjà commencée.

Croire n’importe quoi

Certains individus comparent Stonehenge au LHC le Large Hadron Collider du CERN. Le cercle de pierres des plaines agricoles anglaises serait un concentrateur d’énergies au même titre que son supposé successeur des temps modernes. Mis à part la forme circulaire des deux structures, rien ne les compare. Tant qu’à faire, construisez un cercle de dominos sur le plancher de votre salon et vous aurez un LHC miniature.

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Le LHC n’est rien de moins que la machine la plus complexe jamais construite par l’humain. Son niveau technologique est si avancé qu’il a repoussé toutes nos compétences aux confins et au-delà de leurs limites dans tous ses domaines imaginables. Pour notre civilisation, il y avait avant le LHC et après le LHC.

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Je serais étonné, c’est un euphémisme, que des cercles de pierres nues aient la capacité de concurrencer le travail que peut offrir une machine comme le LHC. L’écart entre les deux se compare à celui séparant un virus de l’humain.

On peut exprimer toutes les hypothèses qui nous passent par la tête si on le désire, mais sans le début du commencement de l’entame du soupçon d’une preuve, il est préférable de les reléguer aux oubliettes. Il ne suffit pas d’imaginer un truc pour qu’il devienne une vérité, ce que semblent oublier certains férus de théories basées sur des analogies simplistes.

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Bien entendu, ces gens ne connaissent rien du LHC et en fin de compte, ils ne connaissent rien de Stonehenge non plus pour oser les comparer. Ils ne connaissent rien à l’astronomie, à la physique des particules, aux rites anciens, à la physique quantique, à l’histoire, etc., en bref, ces gens ignorent tous de quoi ils parlent. La majorité d’entre eux ne sont que de grandes gueules ignares des notions les plus élémentaires dans tous les domaines qu’ils osent aborder publiquement.

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C’est facile à prouver. Il suffit d’écouter attentivement ce qu’ils ont à nous dire. En quelques minutes, ils auront réussi à tout confondre. Ils sont incapables de simplement nommer les objets et les concepts avec un degré de précision acceptable. Planète, étoile, équinoxe, solstice, pentagone, hexagone, atome, particule, masse, poids, force, énergie, etc., la liste de leurs erreurs et de leurs confusions s’allonge à l’infini. Alors, imaginez lorsqu’ils tentent d’expliquer des interactions simples ou complexes entre les éléments de leur vocabulaire erroné. Ça donne des perles pour lesquelles on finit rapidement par se lasser tellement elles reviennent fréquemment.

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Dans toutes les sphères d’expertise, il est toujours préférable d’en connaitre suffisamment avant de vouloir faire la leçon. Ah, il existera toujours un auditoire pour écouter ces prédicateurs, les gens encore moins bien informés qui croient avoir affaire à des spécialistes, tout simplement parce qu’ils ont revêtu une vieille soutane.

Le plus triste, confrontés à admettre leurs erreurs, ces pseudo spécialistes ne se précipitent pas à la bibliothèque pour en apprendre davantage afin éviter de répéter leurs bourdes. Non, ils persistent et signent, preuve de leur petitesse, de leur inutilité, de leur toxicité.

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J’ai pris l’exemple extrême de la comparaison entre le LHC et Stonehenge pour imager mes propos, parce qu’elle existe. Toutefois, bien d’autres sujets font l’objet d’une abominable et confuse relecture pavée d’aberrantes déclarations basées sur des arguments inexistants ou totalement incultes.

Le problème n’est pas d’imaginer des théories, même les plus étonnantes, cela constitue d’ailleurs le premier pas de toute bonne démarche scientifique. Le vrai problème survient juste après cette phase de libre pensée. Il faut ensuite imaginer comment il serait possible de prouver ou de réfuter ce qu’on avance. Voilà généralement où la sauce tourne, où le grand vide sidéral remplit la tête de ces gens et où leur démarche logique se termine.

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Nous sommes tous des victimes potentielles de ces faux spécialistes, à moins de nous informer à partir de plusieurs sources variées. Nous ne pouvons pas tout connaitre, mais nous pouvons apprendre à débusquer les informations crédibles et à reconnaitre celles qui ne sont que de la poudre aux yeux.

Je me suis inventé une expression que j’utilise depuis plusieurs décennies. « Quand c’est trop beau pour être vrai… ben c’est trop beau pour être vrai ». Autrement dit, quand ça semble trop extraordinaire, c’est juste faux.

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Derrière ce sigle se cache une image exceptionnelle. Derrière cet exploit se cachent des vérités sur notre présent et notre avenir.

Hubble Ultra Deep Field ou champ ultra-profond de Hubble est une photographie prise par le télescope spatial du même nom qui a regardé un coin spécifique de notre ciel durant plus de 11,3 jours. Il en a résulté la photo que vous voyez en tête de cet article.

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Pour parvenir à atteindre les profondeurs de notre Univers, le vénérable télescope devait viser un coin sombre de notre ciel, un endroit exempt d’étoiles, de gaz et de poussières à l’avant-plan. Ainsi, du 24 septembre 2003 au 16 janvier 2004, il a occasionnellement pointé son miroir dans la constellation du Fourneau située dans l’hémisphère sud de notre ciel afin d’accumuler suffisamment de photons pour concevoir le montage que vous voyez actuellement.

Sur le cliché, on y dénombre plus de 10 000 galaxies de toutes formes, couleurs, âges et grandeurs. Les plus petites sont les plus éloignées, elles apparaissent en rouge et existaient déjà lorsque notre Univers n’était pas plus âgé que de 800 millions d’années. Il en a aujourd’hui 13 milliards de plus. L’image suivante est un agrandissement d’une petite portion de la photo originale où les plus petits points colorés sont toutes des galaxies éloignées.

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Les plus rapprochées de nous possèdent plus d’étoiles, brillent plus intensément, sont plus jeunes et leurs formes sont mieux définies. Elles sont caractéristiques des galaxies elliptiques ou spirales que nous voyons ailleurs dans notre cosmos.

En une seule photographie, il est possible de constater l’évolution des galaxies au fil des milliards d’années et ainsi valider certaines théories et en écarter d’autres sur le cheminement de notre Univers.

L’image est constituée de 800 expositions prises durant plus de 400 orbites du télescope autour de la Terre.

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Le futur et très attendu télescope spatial James Webb promet d’autres coups de sonde encore plus profonds grâce à sa sensibilité accrue en infrarouge. De fait, plus on remonte loin dans le temps et en distance, plus les couleurs se décalent vers l’infrarouge. Hubble ne pouvait donc pas accéder aux galaxies les plus éloignées tandis que le James Webb sera en mesure de toucher la limite de l’accessible, le mur de l’âge sombre de notre Univers.

Mais nous devrons encore patienter, car cet outil hors du commun n’accumule actuellement que les retards plutôt que les photons. Sa construction a débuté en 2004 ! Son lancement n’est pas prévu avant le 30 mars 2021, plus de dix ans de retard sur l’échéancier initial. Et j’élude les dépassements budgétaires, car au-delà des moqueries se trouve un gouffre sans fond dans lequel continuent de disparaitre des milliards.

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Les artisans du programme Voyager ont réussi en 5 ans à préparer et à lancer en 1977 deux sondes se trouvant maintenant au-delà de notre système solaire. Elles nous transmettent encore des informations 40 ans après leur lancement.

Notre savoir-faire a-t-il régressé au même rythme que notre technologie a progressé ? Sommes-nous devenus incapables de nous passer d’ordinateurs, de penser, de réfléchir, de décider et d’agir ? Sommes-nous en train de leur céder notre place ?

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Spécialisation et fragilité

La société humaine a franchi une étape charnière de son évolution le jour où elle a commencé à chasser en groupe. Ces sociétés de chasseurs-cueilleurs l’ignoraient, mais ils venaient d’inventer la fragilité individuelle.

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Cueillir sa nourriture reste un acte solitaire et semblable pour tous les cueilleurs. À ce niveau d’évolution, un acte sociétal est tout de même faisable, celui de mettre les denrées en commun pour les distribuer selon une équité ou selon un mérite quelconque.

On peut se comporter de la même façon à la chasse. Tuer une perdrix ou un lièvre s’effectue individuellement. Toutefois, tuer un bison ou un mammouth est une autre paire de manches. Sans spécialisations, certaines pour attirer la bête, l’isoler, pour la rabattre en enfin pour l’abattre, la chasse aux gros gibiers resterait inefficace. Chacun s’occupant d’une tâche distincte, elles sont mises en commun dans un processus global permettant au bout du compte d’attraper la proie et de gagner, ce faisant, le droit de recevoir une part du gibier.

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D’une chasse à l’autre, les individus amélioraient leur technique, savaient choisir et appliquer les meilleures méthodes lorsque les conditions changeaient. Ils acquéraient ainsi un rôle pratiquement indispensable, mais en contrepartie ils devenaient quelconques sinon médiocres dans les autres spécialités.

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Chaque humain étant différent, l’efficacité d’un groupe augmente avec celle de chaque spécialisation. Accomplir certaines tâches précises parmi un ensemble possible devient un atout non négligeable pour la communauté. Les besoins globaux ainsi que les talents naturels des nouveaux membres définissaient leur futur rôle.

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Maintenant, il est devenu impensable de vivre de manière autonome, nous devons tous nous fier aux autres. Même les ermites ayant décidé de vivre retirés et de ne se nourrir que de leurs chasses, pêches, cultures et cueillettes utilisent des tas d’outils fabriqués par notre société, des graines provenant d’elle et des vêtements issus des métiers à tisser. Ils échangent leurs surplus contre d’autres denrées ou équipements impossibles à obtenir ou fabriquer dans leur milieu.

La spécialisation n’a cessé de grandir avec le nombre d’humains peuplant la Terre. On peut dire que le niveau technologique croit en fonction du nombre d’individus. Acquérir autant de compétences variées aussi complexes et si rapidement avec le dixième de notre population n’aurait pas été possible. Le temps nécessaire à atteindre le même niveau d’achèvement aurait été multiplié par un facteur bien plus grand que dix. Imparfaitement imagé par le concept du tas de sable, pour qu’il croisse, une base de plus en plus vaste s’avère nécessaire. L’imperfection de cette image provient de l’angle de la pente, environ 30° pour le sable, variable pour les connaissances accumulées.

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Plus les spécialisations deviennent grandes, plus elles fragilisent les individus, car des disparitions soudaines de leurs besoins engendrent l’inutilité et l’improductivité immédiates des citoyens s’étant dédiés à les combler. L’impossibilité de se parfaire rapidement dans d’autres spécialités qui prennent parfois plusieurs années à acquérir engendre ce qu’on nomme le chômage systémique et ses dangers croissent au fur et à mesure de la surspécialisation des métiers.

La formation continue s’avère alors la seule planche de salut pour réduire les risques d’obsolescence. Elle ne constitue pas un luxe, mais devient une nécessité dans la plupart des domaines de spécialisation.

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Le temps est révolu depuis longtemps où nous passions nos années de jeunesse à apprendre un métier qui nous suivrait ensuite toute notre vie. Dès notre sortie de l’école, nous devons immédiatement penser à y retourner. Ce perfectionnement constant doit s’inscrire dans une planification régulière, au même titre que la famille, les amis et les loisirs. Ceux qui y adhèrent garderont toute leur pertinence au cours de leur vie active de travailleur au sein d’une société hyper technologique. Les autres, la chance déterminera leur sort en fonction d’aléas totalement hors de leur contrôle.

Esclaves de la technologie

Sommes-nous devenus esclaves de la technologie? Cette question divise le public pour certaines raisons relevant tout d’abord de la sémantique.

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Dans ce genre de phrase, l’esclavage est généralement considéré dans son sens figuré. Il serait alors plus juste de parler de dépendance plutôt que d’esclavage, car un esclave ne s’appartient pas. Si toutefois nous remplaçons le mot esclave par le mot dépendant, le résultat obtiendrait la quasi-unanimité et la question perdrait de son intérêt.

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Ainsi, en posant cette question, il faut situer son contexte entre la dépendance évidente et l’esclavage apparent. Agissons-nous comme si nous étions des esclaves de la technologie?

La technologie a-t-elle une emprise si grande sur nous, sur notre quotidien, que nous semblons lui appartenir? Notre jugement lui est-il cédé?

Pour bien voir le présent, un retour dans le passé peut nous aider à y voir plus clair, car nous le connaissons et nous pouvons comprendre son futur qui relève une fois de plus de notre passé. Alors, remontons le temps jusqu’à la maitrise du feu par l’humain.

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Le feu constitue l’élément technologique primaire et toujours primordial. Sa récolte, sa sauvegarde, son transport et ensuite sa création ont représenté des étapes successives d’une importance sans bornes.

Ce faisant, nous nous sommes rendus vulnérables à son absence, car nous avons appris à cuire nos aliments pour les assimiler plus facilement et nous avons choisi de vivre dans des lieux trop hostiles pour notre frêle constitution en nous réchauffant à son contact. La dépendance à son égard et aux sources de combustibles ne pose aucun doute.

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Mais qui aurait voulu s’en passer pour éliminer cette dépendance? Ses avantages ne dépassent-ils pas largement les inconvénients d’être devenus plus fragiles sans lui?

La dépendance à une quelconque technologie ne représente pas le cœur du problème. La vraie question consiste donc à savoir ce que nous pourrions faire si nous la perdions. Jusqu’à quel point sommes-nous fragiles en fonction de nos aptitudes à survivre en son absence?

Nos ancêtres qui ont maitrisé le feu et qui vivaient dans un habitat riche en combustible, en aliments variés et dont les températures demeuraient annuellement clémentes possédaient une fragilité moindre à son absence que ceux d’entre eux qui ont pris racine dans des lieux très hostiles et pauvres en ressources.

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Sans toute notre technologie, nous n’aurions jamais atteint les 7,6 milliards d’humains sur Terre. Dit autrement, il serait impossible de faire vivre 7,6 milliards d’individus si notre technologie venait à manquer. Il en résulterait une hécatombe dont l’ampleur ne s’imagine presque pas. Nous frôlerions l’extinction.

Plusieurs experts pensent que la population déclinerait jusqu’à un milliard. Je crois qu’elle diminuerait bien en deçà de ce nombre si toute la technologie s’effaçait. J’ose avancer le chiffre de dix millions de personnes seulement.

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Même si bien plus de gens pouvaient survivre uniquement de leur environnement immédiat en mettant à profit leurs connaissances et leur débrouillardise, il faut compter sur les guerres et les épidémies pour les décimer pratiquement jusqu’au dernier.

Quelques poches disséminées sur une certaine bande critique de la Terre résisteront à toutes les affres. Elles constitueront l’avenir de l’humanité et celle-ci créera des légendes autour de ce passé technologique. Les générations futures parleront d’histoires inventées, absurdes, auxquelles il est stupide de croire.

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Tiens, tout ça me fait penser à quelque chose de bien connu!

Et la question primaire, sommes-nous esclaves de la technologie ? J’y répondrai de la façon suivante. Nous ne sommes pas esclaves de la technologie malgré notre grande dépendance à son égard. Toutefois l’humain peut très bien devenir son propre esclave. Il se cherchera alors un bouc émissaire et ses dépendances l’orienteront à en pointer une du doigt. La technologie se prête merveilleusement bien à ce jeu de la déculpabilisation par transposition.

Lettre aux gens de l’Ancien peuple

Cette lettre se base sur une série d’hypothèses dont je ne discuterai pas de leur degré de plausibilité, ni même si je crois à chacune d’elles.

* * *

La première assertion consiste à considérer que la Terre a été autrefois peuplée par au moins une civilisation supérieure, sans détailler le type d’avancement ou de technologies en leur possession.

La seconde assertion pose que certains représentants de ce peuple ont survécu et sont bien présents dans notre monde actuel.

La troisième assertion considère que ces individus veillent en quelque sorte sur nous, sur notre destinée, et ne sont pas empreints d’intentions malveillantes à l’égard de l’humain en général.

La quatrième assertion va de soi, ils ont évidemment les moyens de lire ma lettre et de la comprendre, sinon à quoi bon leur écrire!

* * *

Gens d’un monde ancien et oublié, vous avez érigé des constructions mégalithiques exceptionnelles conçues de telle sorte qu’elles puissent traverser intactes les affres du temps, les séismes, les glissements de terrain, les érosions.

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Votre savoir-faire toujours inégalé nous oblige à nous questionner sur bien des points, dont, en particulier sur votre véritable existence, vos origines précises, l’époque à laquelle vous avez vécu, votre histoire, les techniques utilisées pour réaliser vos œuvres et sur l’étendue de vos connaissances.

Vos mégalithes ne constituent pas votre testament, sinon vous vous seriez montrés bien plus prolixes. Vous avez semé des cailloux en omettant sciemment de nous révéler tous les détails les concernant. Ce mode opératoire intentionnel, il ne pourrait en être autrement, car vous possédiez les moyens de pousser au-delà vos divulgations, visait probablement plusieurs buts précis qui peuvent encore nous échapper, du moins en partie.

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Le premier but est très certainement de nous transmettre un message provenant du fond des ères antédiluviennes. Cependant, pour le comprendre, nous devions avoir atteint un certain degré d’avancement. Ce critère essentiel pour le décryptage de votre message à notre intention n’a toujours pas été respecté, si je me fie à nos archéologues qui éludent tous les mystères entourant vos constructions.

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Incapables de faire disparaitre vos mégaconstructions, ils les appauvrissent, les dénigrent, allant même jusqu’à ridiculiser vos prétendues compétences. Chers amis, vous passez pour des ploucs, car c’est le seul moyen que nos experts couronnés possèdent pour détourner l’importance de votre message et de votre vécu ici-bas.

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Nous, le peuple de la Terre, sommes plus que prêts à recevoir vos déclarations venues d’un autre temps, d’un autre monde, mais certains corniauds parmi nos diplômés ont brisé plusieurs dents d’engrenages et les roues sont grippées. Attendre qu’elles se réparent toutes seules ne sert absolument à rien. Au contraire, il se trouve toujours un autre disciple du secret tabou désireux de rajouter sa contribution afin d’enfouir les explications encore plus profondément en édentant une autre roue.

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Depuis trop longtemps, nous tournons en rond et nous requérons un sérieux coup de barre pour nous sortir du maelström dans lequel nos experts nous ont projetés. Vous seuls possédez ce pouvoir de briser le silence entourant votre existence et de réaligner votre objectif fondamental dans une direction atteignable.

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Oubliez votre consigne primordiale consistant à ne pas intervenir. La stupidité d’une toute petite partie d’entre nous a suffisamment duré. Rallumez votre conscience, votre jugement propre et votre libre arbitrage. Classez ce groupe d’illuminés dans la colonne des indésirables dangereux et passez outre pour le bien de notre civilisation tout entière qui vaut bien mieux qu’eux.

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Je ne sollicite pas un coup de pouce de votre part, j’exige réparation pour avoir été abusé par une élite ayant failli depuis trop longtemps à ses obligations et qui a renié son serment de travailler pour la découverte de la vérité.

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D’autre part, il est totalement faux que vous n’intervenez jamais. En ce moment même, certains parmi vous sont immiscés à des postes-clés et tirent d’importantes ficelles. Pour notre bien, dites-vous? Considérez la même raison pour justifier ma demande d’entamer une procédure d’urgence afin de remettre notre machine en marche, d’accéder à votre message, aux suites qu’il comporte et aux avancées qu’elles nous permettront d’atteindre.

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J’attends votre décision et votre réponse dans les meilleurs délais, donc avant 23 h à l’heure de Montréal. (Cherchez-la sur la carte)

Mathis A. LeCorbot

– Représentant unique, quelconque et non élu de la Ligue extra mondiale des antisceptiques.
– Bénévole au Conseil d’admission des nouveaux membres.
– Président par intérim du Comité sur les mystères laissés par les Peuples anciens.
– Délégué honoraire (quant à mes honoraires
!) sur la Commission chargée de livrer à la Justice les abuseurs des chaires de recherche détournant la vérité à leurs seuls avantages.
– Volontaire désigné pour établir les contacts et chargé des communications avec les Anciens.
– Lauréat du concours Lebon ayant couronné le futur Porteur des médailles honorifiques.
– Annonceur officiel des mauvaises nouvelles.
– Déclencheur émérite des tempêtes dans un verre d’eau.
– Exubérant en service durant les quarts de jour et de soir.

Bloguer, twitter, de kessé ?

En ce qui concerne le média, j’utilise l’orthographe « blogue » acceptée dans le Grand Robert. Rendre français un terme d’une autre langue avec une orthographe plus proche de l’orthographe des mots français se fait depuis toujours.

Quant au verbe, lorsque j’écris un roman, je ne romance pas,  j’écris. Le verbe existe, mais sa signification est différente. Quand j’écris des poèmes, je ne poétise pas, j’écris. Quand j’écris des essais, je n’essaye pas, j’écris. Quand j’écris dans un journal, je ne journalise pas, j’écris. Quand j’écris des pièces de théâtre, vous aurez compris que je ne piècedethéâtrise pas. Et quand j’écris un article de blogue, j’écris aussi. C’est tellement plus simple. Je publie un article sur mon blogue. Évidemment, avant de le publier, je le compose, je le révise, je le corrige. Ces mots existent et je ne vois aucune utilité à trouver d’autres termes à chaque fois qu’un nouveau média fait son apparition dans nos vies. Un néologisme francisé pour les noms communs définissant le média utilisé, c’est parfait. Mais les verbes d’action, de grâce, retenons nos ardeurs ! Ça reste toujours un travail d’écriture, rien de plus. On peut aussi coder, crypter et encoder si on écrit en morse ou en java ou en TSQL ou en hiéroglyphes. Cependant, on n’a jamais morsé, javanisé, tsqlisé  ou hiéoréglyphisé.

La même confusion s’est produite avec les « alunissages ». Quand on va sur Mars, sur Vénus, sur Phobos ou sur la Lune, on atterrit. On ne marsit pas, on ne vénusit, comme on ne devrait pas plus phobosir. Le verbe alunir et son nom commun alunissage peuvent se comprendre, car c’était la première fois que l’humanité atterrissait sur un autre astre. Mais si on est obligé d’inventer un nouveau verbe et tous ses dérivés et conjugaisons à chaque astre sur lequel on va poser un objet ou nos pieds, on n’a pas fini d’inventer des mots inutiles.

Donc, j’écris toujours dans ou sur quelque chose. Il ne me reste plus qu’à nommer le média. Nouveau média ? Nouveau nom commun, that’s it. Pas nécessaire d’inventer des verbes avec toutes ses conjugaisons et dérivés.

Je ne twit, twite, twitte, tweet, tweete, ou touitte pas. J’écris sur mon fil Twitter. Et puisque Twitter est une marque de commerce, pas un nom commun ni un verbe, aucune traduction n’est nécessaire. On peut aussi gazouiller, faire des gazouillis si on est un gazouilleur. Ces mots existants peuvent parfaitement s’appliquer au fait d’écrire sur un fil Twitter.

Donc, puisque je tiens un blogue, suis-je un blogueur ? Le Grand Robert le reconnait, car  il n’existait aucun équivalent. C’est comme dire que je suis un rocker parce que je joue de la musique rock. Cependant, il n’existe pas des mots pour chaque style musical. Reggaeur, classiqueur, r&beur, souleur, musiquedascenseureur ou jesaispasdansquelcatégorieclasserceluilaeur n’ont jamais existé. Je ne suis donc pas obligé d’inventer une profession à chaque média différent.

Il ne faut pas se tromper, je suis le premier à demander des néologismes en français dans le monde de la technologie, mais pas au détriment des règles de la composition des mots en français. Cependant, on cherche à imiter les anglos qui rendent commun la moindre marque de commerce et de dériver tous les adjectifs et verbes, comme si écrire n’existait plus à partir du moment où on le fait sur son compte Twitter, ou sur la FaceDeBouc ou lorsqu’on envoie un texto.

Alors, calmons nos ardeurs sur les verbes néologiques inutiles et continuons simplement d’écrire puisque c’est exactement ce qu’on fait et qu’il n’existe pas de verbe plus précis qu’« écrire » pour désigner ce qu’on fait quand on « écrit ». Par contre, enrichissons notre vocabulaire en ajoutant des mots français pour désigner les différents médias.

Je termine sur l’horreur suivante, le verbe « googler » pour montrer l’imbécillité de la chose en ce qui concerne les mauvais et inutiles verbes. Je garde pour moi la marque de papier que j’utilise lorsque je vais au petit coin et j’évite surtout d’en faire un verbe. Je continue toujours à me tor…dre en deux quand j’entends « j’ai googlé ».