2018 GE3

C’est le doux nom d’un astéroïde géocroiseur qui s’est invité sans l’avoir détecté avant qu’il nous frôle. Il a été le plus gros et le plus proche jamais répertorié « après coup ».

Bon, ce n’est quand même pas un tueur de dinosaures. D’un diamètre de seulement 65 mètres, mais propulsé à une vitesse impressionnante de 29,6 kilomètres par seconde, ça vous aurait défrisé un afro en un rien de temps. Ce joli bolide est passé à moins d’une demi-fois la distance Terre-Lune, ce qui est considéré comme une menace sérieuse.

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La preuve est faite, une fois encore, que malgré toutes nos précautions, les astéroïdes dangereux peuvent survenir sans se faire annoncer. Comment font-ils pour ne pas être détectés par nos instruments ? Tout d’abord, sa vitesse équivaut à celle de la Terre lorsqu’elle orbite autour du Soleil, mais tout dépend de quelle direction vient le géocroiseur. De l’un ou l’autre des pôles, il y a très peu de chance qu’on le voit s’approcher. S’il se rapproche de nous alors qu’il a le Soleil dans le dos, il restera totalement invisible puisque les rayons solaires nous aveugleront.

Bien que les géocroiseurs soient maintenant répertoriés et suivis à la trace, de nouveaux bolides restent une menace permanente comme nous l’a prouvé 2018 GE3 encore une fois et comme ce fut le cas le matin du 15 février 2013 à environ 9 h 20 locales avec le superbolide de Tcheliabinsk en Russie dont je vous convie à regarder une édifiante compilation vidéo montrant la rentrée du météore dans l’atmosphère terrestre, ainsi que ses conséquences vraiment non négligeables causées par les multiples ondes de choc trahies par les dizaines d’explosions entendues lors de quelques séquences. Et ce caillou ne mesurait que le quart du diamètre de 2018 GE3. Il transportait tout de même l’énergie de 30 bombes d’Hiroshima dont la majorité a heureusement été consumée en frottement dans notre atmosphère.

Bon visionnement !

Quelle fin du monde choisir ?

On se croirait au restaurant en train de baver sur le menu. On parle tellement de fins du monde qu’une n’attend pas l’autre. Il faut dire qu’avec les internets, aujourd’hui tout le monde peut y aller de sa petite contribution im-personnelle.

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Dans le bon vieux temps où annoncer une fin du monde requérait un peu de prestige ou d’estime qui disparaissaient évidemment lorsque la date de l’hécatombe annoncée était dépassée, n’annonçait pas une fin du monde qui voulait. Malheureusement, aujourd’hui, il suffit d’un compte Facebook rempli de bons et loyaux amis à la pochetée ou d’une vidéo lancée sur YouTube pour faire d’un quidam un quasar (quasi star) des fins du monde.

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Bravo pour ceux qui les encouragent! Non seulement il faut faire avec les faux frères de l’eschatologie, on déprime en notant qu’ils reçoivent des pouces d’appréciation à la pelle. Il ne faut cependant jamais oublier qu’un seul pouce ne mesure que 2,54 cm, ça en prend une méchante quantité pour équivaloir aux milliards d’années-lumière séparant ces faux prophètes de la sagacité.

Corbeau d'Australie Corvus coronoides Australian Raven

Alors, ne placez pas votre confiance en ce qui concerne les fins du monde dans les mains de n’importe quel usurpateur de ce rôle réservé aux véritables spécialistes. Seuls les corbeaux – et LeCorbot en l’occurrence – peuvent vous les prédire et surtout bien vous les expliquer avant qu’elles ne surviennent. Et à ce que je sache, je n’ai encore rien dit sur la prochaine.

Prenons l’exemple de la dernière vraiment colossale à avoir été prédite, la méga monstrueuse de 2012 qui s’est soldée par quoi? Oui, vous pouvez le dire plus fort pour que je puisse vous entendre. PAR UN FLOP TOTAL!

Rien, nada, zéro puis une barre, le néant, même pas un pet. Bravo! Belle fin du monde! Si on les juge à ces critères, je comprends pourquoi on annonce de nouvelles fins du monde toutes les semaines! Eh bien! moi, je suis resté totalement muet. Pas même un seul signe d’encouragement à ceux qui croyaient avoir compris les Mayas et comment l’Univers entier fonctionne. Il aurait été préférable pour tout le monde qu’ils prennent quelques bonnes bières afin d’oublier d’en parler. Voici ma suggestion pour qu’ils puissent parler de la fin du monde sans tomber sur les rognons du reste de la planète.

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Une bonne bière québécoise brassée pour ceux qui ne sont pas des mauviettes ou… qui parlent trop et à travers leur chapeau. À 9 % d’alcool, ça les assomme vite fait bien fait.

Ce ne seront ni les Mayas, ni les gourous, ni les jésuites, ni les illettrés qui prédiront la prochaine et la vraie fin du monde, ce seront les corbeaux. Et sachez bien, ne nait pas oiseau de malheur qui veut!

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Si j’étais vous, je continuerais de lire ce blogue très régulièrement puisque vous ignorez quand le temps sera venu. Et quand il surviendra, vous serez les premiers connectés sur la vérité. En attendant ce moment délicieux, faites pression pour que mes écrits trouvent un bon éditeur. Comment? Je l’ignore, c’est vous les spécialistes des prières aux Mayas, aux gourous, aux jésuites et aux illettrés! Non, laissez tomber les illettrés, pour cette demande, ils ne seront d’aucun secours. J’ai une bonne quantité de textes traitant de fins du monde sous forme de nouvelles ou de poèmes. Vous ne les connaissez pas? Que c’est dommage! Vous pourriez déjà en apprendre beaucoup plus sur les fins du monde sans devoir vous fier aux piètres charlatans qui peuplent, envahissent et polluent les médias.

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Allez, hop! Au boulot! Moi, j’ai un travail important et urgent à accomplir, écrire d’autres fins du monde avant que l’une d’elles ne survienne. Serait-ce un indice ?

Photos : 1freewallpapers.com ; fanrto.com ; unibroue.com

Grogne du printemps

«Doux printemps, quand reviendras-tu faire pousser des feuilles, faire pousser des feuilles.
Doux printemps, quand reviendras-tu faire pousser des feuilles pour me torcher le c…
»

Chanson que je fredonnais étant jeune en insistant sur le dernier mot de trois lettres.

Hé bien!, je la chante de nouveau cette année parce que le printemps ne s’est pas encore pointé le bout du museau et il est plus que temps.

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On annonce encore -6 °C pour cette nuit. La météo n’en finit plus de repousser la pousse des feuilles. Ce temps froid est également accompagné de vents forts qui, heureusement, sublime la neige, mais qui rafraîchit encore plus le climat. Les parterres laissent timidement voir leur verdure décatie. Je regarde les cimes des sapins qui se font bardasser et ça ne me donne pas du tout le goût de mettre le nez dehors.

Les passages alternatifs des températures au-dessus et en dessous du point de congélation favorisent la récolte de l’eau d’érable qui donnera de bons sirops d’érable. À toute chose malheur est bon, dit-on.

Je vais quand même devoir m’y résigner. Sans pommes et sans pain frais, ma vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Heureusement je ne manque pas de café. Ça m’aide à patienter et à ne pas m’accrocher au lustre.

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Entre les nouvelles de ratons laveurs zombis et d’abuseurs armés de palettes de chocolat pour faire fondre leurs victimes, je relis cet article sur l’antihydrogène dont j’avais prévu vous parler. Heureusement pour vous, c’est samedi et je vais garder cet article au ras des pâquerettes qu’on attend malheureusement encore d’un pied pas si ferme.

Allez, Mathis, grouille, à la douche! Et cesse d’être grognon.

Gggrrrmfggghdg!

Photos : erabliere-cheminduroy.qc.ca ; desjardins-inspirations.frwallfizz.com 

Galaxie relique et trou noir supermassif

Les astronomes ont identifié une galaxie relique à seulement 240 millions d’années-lumière d’ici. Mais qu’est-ce qu’une galaxie relique, me direz-vous ? Bonne question ! Harry Potter le sait peut-être.

On qualifie de relique une galaxie qui a cessé toute activité de production de nouvelles étoiles. La galaxie NGC 1277 dans la constellation de Persée aurait cessé toute création d’étoiles depuis déjà au moins 10 milliards d’années. En comparaison, l’Univers aurait 13,8 milliards d’années. C’est dire qu’elle est vieille et stérile depuis un bail.

Sa proximité a de quoi étonner. Les reliques sont souvent trouvées aux confins de l’Univers tandis que celle-ci se promène en comparaison tout près de nous. Elle possède deux fois plus d’étoiles que notre Voie lactée, mais elles sont presque toutes âgées d’environ 12 milliards d’années.

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Autre particularité de cette doyenne, son trou noir central fait 17 milliards de masses solaires ! Celui de notre Galaxie en fait au mieux 4 millions. C’est plus de 4 000 fois supérieur. Le record absolu connu à ce jour est de 21 milliards de fois la masse de notre soleil. Ainsi, NGC 1277 flirte avec les extrêmes. De fait, ce trou noir vaut près de 14 % de la masse totale de sa galaxie. La normale est de 0,1 %. Et ce monstre central contient 59 % de la masse totale du bulbe galactique.

Il existe un système d’autorégulation qui empêche normalement les galaxies de se retrouver dans l’état actuel de NGC 1277. Pourquoi n’a-t-il pas fonctionné ? Mystère.

Pourquoi ne crée-t-elle plus de nouveaux soleils ? Par manque de nuages de gaz. Elle a épuisé sa réserve et ne parvient pas à en capturer d’autres sur son passage à cause de sa grande célérité par rapport au reste de son milieu. Même en passant à proximité de nuages de gaz ou d’autres galaxies qu’elle pourrait absorber, sa vitesse l’empêche de s’en alimenter.

Une relation doit certainement exister entre son statut de relique, l’âge quasi identique de toutes ses étoiles et le fait d’abriter l’un des plus gros trous noirs connus. Ce dernier a-t-il cannibalisé tout le gaz disponible ? La genèse de cette galaxie atypique est encore bien mystérieuse. C’est donc une aubaine pour les chercheurs.

Toutes les galaxies finiront un jour par devenir une relique, la Voie lactée aussi. C’est donc un peu notre destin qu’on aperçoit lorsqu’on étudie cette ogresse famélique.

Photos : Télescope spatial Hubble ; blackholes.stardate.org

Méga gravités en microgravité

Confirmation. Un long séjour dans l’espace modifie durablement nos gènes. Deux jumeaux, l’un reste sur le plancher des vaches et l’autre séjourne 1 an dans l’espace. Au retour, 7% de ses gènes restent bloqués sur une mutation absente chez son besson.

Quels seront les effets prévisibles ? Impossible à déterminer à ce moment-ci, ou ils ne veulent pas lui dire que son avenir est fichu et qu’un an passé en apesanteur a irrémédiablement transformé ses os, ses muscles, y compris son cœur ainsi que tous ses autres viscères y compris son cerveau.

En comparant leur état de santé futur, ces frères jumeaux nous aideront à mieux cerner les problématiques humaines concernant la microgravité et l’importance de créer une gravité artificielle pour éviter de se transformer en blob comme sur la photo ci-dessus.

« On le fait et on se tait »

Tous ces flashs aperçus un peu partout depuis un certain temps autour de la planète sont-ils dus à des météorites ou à des débris spatiaux qui retombent sur Terre ? À mon avis, à un peu des deux sortes. Les débris spatiaux sont légion et en recevoir de plus en plus souvent sur le crâne est normal puisqu’on multiplie les vols spatiaux.

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De l’autre côté, jusqu’à ce jour, on a répertorié plusieurs géocroiseurs, la liste officielle n’en contient cependant que 1 889. Autant dire qu’elle est vide. C’est évident qu’il en existe un multiple important de ce nombre. Les météores qui zèbrent le ciel inopinément ne font pas partie de cette liste, sinon ils auraient été répertoriés et on aurait été alertés.

Ce qu’on oublie souvent lorsqu’on parle de débris spatiaux ou de météores c’est la fabuleuse énergie que transportent ces objets, même lorsque leur masse est modeste. Leur énergie cinétique est proportionnelle au carré de leur vitesse et lorsqu’ils pénètrent dans l’atmosphère, celle-ci peut valoir une vingtaine de kilomètres par seconde ! Même une fois en décélération par notre atmosphère, les cailloux ou les composantes de fusées peuvent facilement ravager les vitres de tout un quartier s’ils explosent avant de toucher le sol.

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Par contre, je suis intrigué par quelque chose qui risquerait bien de devenir le thème d’une nouvelle conspiration.

Comme on peut le constater sur l’image en tête de cet article, le nombre de débris spatiaux est absolument faramineux, surtout en orbite basse près de la boule bleue. Le grand cercle blanc correspond aux débris sur les orbites géosynchrones, mais près de la Terre, c’est le bouchon de circulation !

Je suis à peu près certain que les compagnies gérant le lancement de nouvelles fusées se grattent la tête pour savoir sur quelle trajectoire et à quelle heure organiser le vol des prochaines fusées pour passer à travers cette mer de débris.

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Que leur reste-t-il à faire pour se donner plus de latitudes ? Nettoyer l’espace pour réduire le nombre de débris et éviter le plus possible d’en générer de nouveaux.

Mais cette opération signifie de nous faire tomber sur la tête ce qui a été lancé dans l’espace. Les risques qu’un débris cause des dommages sont faibles, mais non négligeables. Toutefois, il serait vraiment surprenant qu’une agence spatiale avoue faire exprès pour ramener des débris sur Terre sans connaitre avec précision la trajectoire d’entrée dans l’atmosphère et les risques de dégâts.

Elles s’appliquent donc à taire leur petit jeu pour ne pas causer des vagues dans la population alors que les risques sont minimes, même s’ils sont loin d’être nuls. Gestion de l’image oblige. C’est la politique du « on le fait et on se tait ».

Séisme majeur en vue ?

Verrons-nous bientôt un méga tremblement de terre dans l’ouest des USA et du Canada ?

Certains géologues et météorologues le croient. Ils se basent sur les teneurs très élevées et anormales du monoxyde de carbone (CO), du dioxyde de carbone (CO2) et de dioxyde de soufre (SO2) dans l’air au-dessus de l’État de la Californie traversé par la fameuse faille de San Andreas. La photo en tête montre la concentration récente de CO au-dessus de la Californie.

Parce qu’ils ont relevé des émissions beaucoup plus élevées que la normale de ces gaz sur certains sites à travers le monde qui ont été par la suite soumis à d’importants tremblements de terre, ces spécialistes pensent que ce type de dégazage est un bon moyen de prévoir certains séismes.

Cependant, il n’existe pas de preuves ni d’assurances que ce type de comportement du sol est un indicateur fiable. La science n’explique pas encore la relation de cause à effet qui, pour l’instant, n’est qu’une constatation empirique.

Cependant, tout le complexe de failles interreliées à celle de San Andreas accumule des tensions depuis plus de cent ans sans avoir coulissé pour la peine. Les scientifiques sont formels sur un point. La tension va se relâcher dans très peu de temps (à l’échelle géologique). Les deux plaques tectoniques qui s’entrechoquent se déplacent d’environ 3 cm par an. Là où les deux plaques se touchent, le coulissement est bloqué. Ainsi, la terre accumule cette tension en se tordant puisque le déplacement des plaques plus loin de la faille se poursuit sans cesse. Le dernier tremblement de terre majeur s’est produit en 1906 et a détruit une bonne partie de la ville de San Francisco. L’épicentre était situé à 12 km du centre de la ville et avait une magnitude estimée de 7,8 sur l’échelle de Richter.

En 1989, la même ville fut secouée par un autre important séisme, cette fois de 6,9. J’y suis allé quelques jours plus tard et ce n’était pas la joie, malgré des dégâts relativement limités. Voir une autoroute de 2 étages écrasés l’un sur l’autre ainsi que d’autres tronçons complètement détruits, ça ressemblait à des scènes de film catastrophe, mais en vrai.

Le prochain tremblement de terre pourrait survenir plus près de la ville de Los Angeles où la tension monte sans cesse. Les spécialistes craignent un séisme qui pourrait atteindre 8,2 de magnitude. En associant le fort potentiel sismique aux récentes émissions des 3 gaz témoins, on peut craindre le pire.

Cependant, la Terre n’a pas le même rythme temporel que celui des humains. Ce qui nous semble une éternité n’est perçu que comme une miette de temps à l’échelle géologique. Ainsi, lorsque frappera le prochain séisme majeur, beaucoup d’humains perdront sûrement la vie. On n’évacue pas une ville de cette importance sur des prédictions empiriques.

Je souhaite toute la chance possible aux habitants qui seront touchés et une grande résilience afin qu’ils s’en remettent le plus rapidement possible.

Nous devons aller au cinéma

Autrefois on disait que la première chose qu’on perd en temps de guerre, c’est la vérité. Les médias devaient servir l’effort de guerre et les gens comprenaient que la vérité devait attendre que le conflit soit terminé. Les médias devenaient propagande et outil de désinformation pour le clan ennemi le temps que le conflit se termine. Le problème c’est que maintenant, la guerre est permanente puisque les médias appartiennent à des conglomérats qui font de la vie courante une guerre permanente contre la véritable information qui pourrait nuire à l’un des oligarques.

Une façon de connaitre la vérité, c’est d’aller au cinéma. Les œuvres de fiction contiennent aujourd’hui plus de vérité que les médias traditionnels. Il suffit de transposer des noms différents sur les personnages et le tour est joué. La vérité trouve toujours un chemin, mais c’est à nous de trouver le bon. Pas facile puisque la fiction, par essence, c’est de la fiction. Mais justement parce que les films font dans la fiction, ils réussissent encore à outrepasser la censure dans une certaine limite. Mais on doit dégrossir le scénario, le rendre plausible. Bref, il faut savoir interpréter ce que l’on voit. Même chose avec les médias, nous devons lire entre les lignes. Le problème c’est qu’aujourd’hui, même les lignes ont disparu afin de s’assurer qu’aucune information vraie non contrôlée ne fuite vers le peuple.

Tous ces stratagèmes abusifs de l’oligarchie trouveront un jour leur aboutissement. Cela a toujours été le cas par le passé et ça surviendra encore. Quand ? Impossible à savoir, mais il faut être idiot pour ne pas voir que des germes de révolte sont quotidiennement semés et un jour ils porteront ses fruits. Je ne serai plus là et fort probablement vous non plus. C’est pourquoi je vais au cinéma. Ça me tient bien informé et de plus cette activité est plaisante. Alors bon cinéma tout le monde !

Keko

Aujourd’hui, je vous propose un court article puisque je dois terminer un certain travail qui ne peut attendre. Ce n’est pas dans mes habitudes de promouvoir des objets, mais je fais exception pour cette fois-ci. Vous comprendrez cette dérogation à mes principes dans un prochain article.

C’est un tout nouveau produit québécois en apparence simple, mais qui a demandé plus de deux ans de travail de recherche et de conception afin d’en arriver à un objet idéal. Son design est en instance d’être breveté.

Keko est un support à tablette électronique. Vous pouvez le voir au sommet de cet article et vous renseigner en cliquant sur cet hyperlien.

Pourquoi la Falcon Heavy ?

Dans le domaine des lanceurs spatiaux, mettre des charges utiles (payloads) lourdes en orbite exige de faire appel à des fusées de plus en plus puissantes.

Le 6 février prochain, notre milliardaire vedette Elon Musk va procéder au lancement inaugural d’une fusée Falcon Heavy capable de mettre en orbite une charge utile de 63,8 tonnes. À titre de comparaison, la navette spatiale américaine avait une charge utile maximale de 24,4 tonnes, la fusée Saturne V, la championne toutes catégories, pouvait se permettre une charge de 118 tonnes. Quant à Ariane 5, elle plafonne à 21 tonnes. Toutes ces masses sont valides pour la mise en orbite basse. On comprend que pour atteindre les orbites géostationnaires qui sont bien plus hautes, ça exige plus de carburant, donc la masse utile diminue.

Cependant, le marché des satellites se contente de fusées de moyenne capacité, car le poids de nos yeux spatiaux fait généralement quelques tonnes. La fusée Ariane 5 pouvait donc se permettre de lancer plusieurs satellites à la fois, réduisant d’autant la facture individuelle.

Toutefois, les spécialistes s’accordent à dire qu’il n’y a pas de débouchés actuellement pour une fusée pouvant mettre une soixantaine de tonnes en orbite basse et vingt-cinq tonnes en orbite géostationnaire. Alors pourquoi Elon Musk s’intéresse-t-il à ce segment commercial imaginaire ?

Dernièrement, il a fait des déclarations en parlant de Mars. Mais Spacex organise des lancements, pas des missions spatiales et personne n’est prêt à envoyer des humains sur Mars en ce moment.

Bon, la mise au point de la Falcon Heavy reprend l’architecture de la fusée Delta IV Heavy qui se permet de plus lourdes charges en accolant deux propulseurs latéraux supplémentaires à la fusée. Ce concept est plus simple à développer que s’il fallait repartir de zéro avec une toute nouvelle fusée. Qu’importe. Quelle mission Spacex a-t-elle actuellement dans son carnet de commandes pour la Falcon Heavy ? On l’ignore. Il faut donc s’attendre à une annonce fracassante de la part de son PDG advenant le succès de ce lancement.

Petite anecdote, les constructeurs de satellites attendent qu’un lanceur ait fait ses preuves avant de risquer leur œuvre sur un nouveau lanceur. Ainsi, Elon Musk utilisera sa Tesla Roadster personnelle comme charge payante. Fallait pas s’attendre à moins de sa part.

Photos : Steve Jurvetson